APO

mardi 1 novembre 2011

L’instrumentalisation de la Police nationale congolaise : Obstacle à l’organisation des élections apaisées et transparentes en RD Congo

                       Abréviations
ASADHO   : Association africaine de Défense des droits de l’Homme
CENI           : Commission Electorale Nationale Indépendante
FLNC          : Front de Libération Nationale du Congo
PNC            : Police Nationale Congolaise
RDC            : République Démocratique du Congo  
UDPS          : Union pour la Démocratie et le Progrès Social
I.                  INTRODUCTION
Dans sa mission de promotion et de défense des droits de l’homme  et dans le but de contribuer à l’émergence d’un Etat de droit, l’Asadho a toujours observé l’exercice de la liberté des manifestations publiques et particulièrement en cette période de préparation des élections générales devant débuter le 28 novembre 2011..
Il est vrai que cette liberté de manifestations publiques est reconnue par les instruments internationaux et régionaux dûment signés ou ratifiés par la République Démocratique du Congo.
Sur le plan international et régional, nous avons le pacte international relatif aux droits civils et politiques et la charte africaine des droits de l’homme et des peuples. Sur le plan national, la Constitution de 2006, telle que révisée à ce jour. Tous ces instruments juridiques consacrent la liberté de manifestation comme un des droits fondamentaux.
En dépit de cette reconnaissance, il importe de constater malheureusement en ces jours, alors que la Rdc s’achemine vers les élections, les différentes manifestations publiques organisées par les partis politiques de l’opposition sont dans la plupart des cas réprimées par les éléments de la Police Nationale Congolaise - Pnc - alors qu’elles respectent les dispositions constitutionnelles. Un comportement qui occasionne des arrestations arbitraires, des blessés et des morts.
Les différentes interventions de la Police nationale congolaise suscitent de l’intérêt  dans la mesure où elle est chargée de l’encadrement des manifestations publiques.
En d’autres mots, il est ici question de s’interroger sur l’attitude de la Pnc lors de l’organisation des manifestations publiques tant à Kinshasa  que dans les  provinces de la R.D.Congo.

Il est aussi question de regarder l’attitude des autorités tant de la police par rapport aux violations des dispositions constitutionnelles par les éléments de la Police Nationale Congolaise lors des manifestions pacifiques. Le silence des autorités ou le refus de condamner publiquement la violation des droits fondamentaux des manifestants fait croire que c’est le Gouvernement qui envoie la Police pour réprimer brutalement les manifestations pacifiques. Ce qui nous fait dire que le Gouvernement instrumentalise la police pour empêcher l’opposition politique de s’exprimer.  Alors que la même police ne réprime pas les manifestations organisées par les partis politiques de la majorité au pouvoir quand bien même elles sont organisées en violation des lois du pays.
Enfin, il sera aussi intéressant de voir quel rôle la Police Nationale peut jouer lors des différentes activités politiques que les partis politiques vont organiser durant la campagne électorale qui  a été lancée le 27 octobre 2011.
Le présent rapport se focalise  d’abord sur le cadre juridique qui consacre la liberté des manifestations publiques en R.D.Congo  et ensuite il brosse le rôle de la Pnc à l’occasion de l’exercice des libertés des manifestations publiques,  l’attitude des autorités politiques face à la répression des manifestations publiques  et enfin il répertorie quelques cas documentés de répression des manifestations publiques tant à Kinshasa que dans certaines provinces de la Rdc.
En conclusion,   des recommandations seront adressées aux pouvoirs publics  dans le but d’assurer la protection de la  liberté  de manifestations publiques en vue de garantir des élections apaisées.


            II. Cadre juridique de la liberté des manifestations publiques en Rdc
La liberté des manifestations publiques et des réunions publiques est reconnue et  garantie par les instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux.
       II.1. Sur le plan international
A.   Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de  16 décembre 1966
L’article 21 dispose que : Le droit de réunion pacifique est reconnu.
L’exercice de ce droit ne peut faire l’objet que des restrictions imposées conformément à la loi et qui sont nécessaires dans une société démocratique dans l’intérêt de la sécurité nationale, de la sûreté publique, de l’ordre, ou pour protéger la santé ou la moralité publiques, ou les droits et les libertés d’autrui ».

B.   La Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples  du 26 juin 1981
L’article 10 stipule : « Toute personne a le droit de constituer librement des associations avec d’autres, sous réserve de se conformer aux règles édictées par la loi ».
L’article 11 dispose que : « Toute personne a le droit de se réunir librement avec d’autres. Ce droit s’exerce sous la seule réserve des restrictions nécessaires édictées par les lois et règlements, notamment dans l’intérêt de la sécurité nationale, de la sûreté d’autrui, de la santé, de la morale ou des droits et libertés des personnes ». 
II.2  Sur le plan national
La Constitution de la RDC du 18 février 2011 telle que révisée et complétée à ce jour
L’article 25 stipule : «La liberté des réunions pacifiques et sans armes est garantie sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs ».
L’article 26 dispose que : « La liberté de manifestation est garantie. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air, impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente.
Nul ne peut être contraint à prendre part à une manifestation.
La loi en fixe les mesures d’application ».
 La Circulaire du 29 juin 2006 du  ministre de l’Intérieur
Cette circulaire  autorise les manifestations publiques sur simple déclaration auprès des autorités.
Elle  précise  que le droit de manifester figure dans la constitution congolaise. Elle précise que non seulement les manifestants doivent respecter la loi, mais encore la Police doit faire un usage modéré et proportionnel de la force.
Au regard de ces instruments juridiques internationaux et nationaux, les manifestations publiques pacifiques ne peuvent pas être réprimées. Même dans les cas où il y aurait de débordement de la part des manifestants, la Police Nationale Congolaise est appelée à faire un usage modéré et proportionnel de la force.
III. Rôle de la police dans l’exercice de la liberté des manifestations publiques
L’article 182 de la constitution de la Rdc dispose que :
« La Police nationale est chargée de la sécurité publique, de la sécurité des personnes et de leurs biens, du maintien et du rétablissement de l’ordre public ainsi que de la protection rapprochée des hautes autorités ».
L’article 183 de la constitution dispose que : 
« La Police nationale est apolitique. Elle est au service de la Nation congolaise. Nul ne peut la détourner à ses fins propres. La police nationale exerce son action sur l’ensemble du territoire national dans le respect de la présente Constitution et des lois de la République».
Comme nous pouvons l’observer, de par ses missions constitutionnelles, la police sert à veiller  à la sécurité et à la tranquillité publique, maintenir et rétablir l’ordre public, protéger les personnes et leurs biens. Les éléments de la Police Nationale Congolaise restent le véritable garde-fou sur lequel l’Etat congolais est appelé à s’appuyer en vue de promouvoir et de protéger les droits et libertés fondamentaux des citoyens.
L’analyse des instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux faite ci-dessus nous indique que l’exercice des droits et libertés fondamentaux ne peut faire l‘objet que des seules restrictions prévues par la loi et demeurent donc des mesures nécessaires dans un Etat démocratique.
La constitution de la République interdit aux autorités de la police ou politiques de détourner la Police Nationale de ses missions propres, donc de l’instrumentaliser à des fins politiques ou personnelles.

  IV. La Police nationale congolaise et les manifestations  publiques.
 Au regard de l’article 182 de la constitution de la Rdc, la police doit normalement encadrer les manifestations publiques pacifiques, qu’elles soient organisées par les partis politiques de l’opposition, de la majorité ou par les organisations de la société civile.
En cas de  troubles ou désordre causés par les manifestants, elle doit avoir pour attitude de rétablir l’ordre en faisant un usage modéré et proportionnel de la force. 
 Elle doit se refuser de réprimer les manifestations publiques pacifiques même quand elles seraient organisées pour exprimer  des points de vue contraires à ceux soutenus par la majorité au pouvoir. C’est en agissant ainsi qu’elle montre sa neutralité par rapport aux forces politiques et sociales en présence.
Nous allons dans un premier temps confronter la mission constitutionnelle de la police face à ce qu’elle fait sur terrain quand il y a des manifestations publiques,  et pour, nous appesantir, dans un second temps sur l’attitude des autorités politiques face à la répression des manifestations publiques.
IV.1 Attitude de la Police nationale congolaise face aux manifestations publiques.
Depuis le lancement du processus électoral, il a été constaté que la Police Nationale Congolaise a un traitement discriminatoire à l’égard des partis politiques de l’opposition. Elle ne traite pas de manière égale les manifestations des partis de l’opposition par rapport à celles organisées par la majorité présidentielle.
Quand les partis politiques de la majorité organisent des manifestations publiques, la police les encadre. Alors que celles organisées par les partis de l’opposition sont soit dispersées ou réprimées violemment.
C’est ce traitement discriminatoire et les différents dérapages commis par police qui ont obligé l’Asadho à s’intéresser à cette question et a renforcé son service qui s’occupe de l’observation des manifestations publiques organisées par les partis politiques tant  de l’opposition que de la majorité présidentielle.
L’attitude de la police qui tend à réprimer toute manifestation organisée par les partis politiques de l’opposition viole la Constitution de la République et constitue un obstacle à l’émergence d’un Etat des droits en République Démocratique du Congo. Enfin, elle ne contribue pas à l’organisation apaisée des élections présidentielles et législatives.
IV.2 Attitude des autorités face à la répression des manifestations pacifiques par la Police nationale congolaise.
L’attitude des responsables de la Police nationale congolaise face à la répression des manifestations pacifiques n’est pas de nature à contribuer à l’émergence d’une police républicaine. 
Il n’y a aucune mesure qui soit prise contre les éléments de la Police nationale congolaise qui violent les droits humains des citoyens lors des manifestations publiques. Ils ne font jamais objet des poursuites disciplinaires ni judiciaires.
L’attitude des autorités politiques va aussi dans le même sens. A la question posée au Président  Joseph Kabila, lors de sa conférence de presse du 18 octobre 2011, de savoir pourquoi la police réprimait les manifestations pacifiques organisées par l’opposition politique,  il a dit que les manifestations n’étaient pas nécessaires.
Pour l’Asadho, la réponse du Président de la République semble être une autorisation donnée à la police de réprimer toutes manifestations étant donné qu’elles ne sont pas nécessaires.
La déclaration faite sur la Radio Top Congo Fm, le lundi 31 octobre 2011, par le porte parole du Gouvernement  le ministre Lambert Mende, selon laquelle le Gouvernement a ordonné à la police de réprimer de toute violence pendant cette période électorale. Cette déclaration démontre encore que la répression des manifestations publiques de l'opposition de juillet à octobre 2011 était voulue par les autorités publiques de la RD Congo.

V.   Quelques cas de répression des manifestations publiques
Au travers de son observation concrétisée par la publication de plusieurs  communiqués de presse et rapports, l’Asadho relève les constantes suivantes :
-         Les partis politiques informent régulièrement les autorités politico administratives  de l’organisation de leurs manifestations comme la constitution l’exige ;
-    Quelle que soit l’information fournie aux autorités par les partis politiques de l’opposition, leurs manifestations sont souvent réprimées par la police ;
-     Avec l’organisation des élections,  les manifestations pacifiques deviennent de plus en plus un moyen utilisé par les partis politiques pour  s’exprimer sur les questions d’intérêt national.
L’observation faite par l’Asadho permet de  soutenir que les manifestations suivantes ont été réprimées :
-    Le 4 juillet 2011 : la manifestation organisée par  les militants de l’opposition politique regroupés au sein de la «  Dynamique Tshisekedi Président » a été réprimée. Une personne a été tuée, un policier brulé, des dégâts matériels importants ont été causés aux biens des particuliers et six personnes ont été arrêtées.
-          Le 26 juillet 2011, la manifestation des militants de l’Udps avait été réprimée par la police et 5 militants ont été arrêtés.
-          Le 29 septembre 2011, la manifestation de l’Udps et alliés a été dispersée par la Police  et trois cadres de l’opposition ont été arrêtés.
-          Le 6 octobre 2011, la manifestation de l’Udps et alliés a été brutalement réprimées par la Police Nationale Congolaise. Quatre personnes ont été blessées et  5 autres ont été arrêtées.
-          Le 13 octobre 2011,  une autre manifestation de l’opposition a été réprimée par la Police Nationale Congolaise. Plusieurs personnes ont été blessées.
-       Le 28 octobre 2011,  la manifestation organisée par les partis de l’opposition à Mbuji-Mayi, au Kasai Oriental, a été encore réprimée par la Police nationale congolaise. Le bilan de cette répression est de deux personnes tuées et plusieurs militants de l’opposition arrêtés.
V. Le Rôle de la Police Nationale pendant la campagne électorale de novembre 2011.
La campagne électorale qui a commencé le 28 octobre 2011 prendra fin le 26 novembre 2011.
Pendant cette période particulière de campagne électorale et où la tension monte au jour le jour entre les partisans de camps politiques qui participent aux élections, la Police nationale congolaise sera encore très sollicitée pour assurer sa mission constitutionnelle. Elle devra jouer un rôle crucial  qui consiste à :
- Apporter son concours à l’organisation des élections apaisées, libres et transparentes ;
-    Assurer la protection de tous les électeurs,  de toutes les populations civiles,  pour qu’ils participent au vote en toute sécurité ;
-  Assurer la protection, et c’est de manière égale, de tous les candidats aux élections présidentielles et législatives, qu’ils se déplacent dans toutes les circonscriptions et sur l’ensemble du pays sans entraves ;
-   Encadrer toutes les manifestations publiques liées à la campagne électorale ;
-  Contribuer au respect de la loi électorale par tous les partis politiques et les indépendants ;
-   Refuser de faire un usage excessif de la force contre les populations civiles ou les acteurs politiques ;
- Apporter ses soutien et assistance à tout candidat qui gagnera l’élection présidentielle.
Cette mission exige que la Police nationale reste apolitique et neutre comme l’exige la Constitution de la République Démocratique du Congo.
Cette même mission exige encore des autorités politiques de mettre à la disposition de la Police Nationale Congolaise des moyens financiers et équipements nécessaires pour son travail.
II.               CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
La Police Nationale Congolaise a reçu une mission importante et délicate pour participer à l’établissement et à la consolidation d’un Etat de droit en République Démocratique du Congo. Cette mission exige d’elle qu’elle soit apolitique et neutre. Elle doit être au service de la Nation et non des individus.
La répression aveugle des manifestations publiques de l’opposition depuis le lancement du processus électoral, en dépit du fait qu’elles sont organisées conformément aux prescrits de la Constitution, démontre que la Police Nationale Congolaise est détournée de sa mission. Elle est instrumentalisée par les hommes politiques au pouvoir.

L’Asadho condamne cette attitude de la Police nationale congolaise et l’appelle à jouer le rôle de la gardienne des libertés et droits fondamentaux en tout temps et particulièrement pendant cette période électorale.
Ainsi,  l’Asadho recommande :
Au Gouvernement congolais
-   de prendre des mesures urgentes pour que toutes  les manifestations publiques  qui seront organisées pendant cette période de campagne électorale soient mieux encadrées par les éléments  de la Police nationale congolaise ;
-      de s’abstenir de détourner la Police nationale de ses missions constitutionnelles ;
-   de s’abstenir de toute déclaration ou tout discours qui encouragerait la Police nationale congolaise à réprimer les manifestations publiques des partis de l’opposition ;
-     de faire ouvrir des poursuites judiciaires contre tout élément de la Police Nationale Congolaise qui a participé à la violation des droits de l’Homme lors des manifestations publiques qui ont été organisées par les partis de l’opposition pour exiger la transparence du processus électoral ;
-  de mettre à la disposition de la Police nationale congolaise des moyens et équipements nécessaires à la réalisation de sa mission.

A la Police nationale congolaise
-  d’ouvrir des poursuites disciplinaires contre les éléments de la Police nationale congolaise qui ont violé les droits fondamentaux lors des manifestations publiques organisées par les partis de l’opposition pour exiger la transparence du processus électoral ;
-    d’assurer leur mission constitutionnelle en toute neutralité et de manière à favoriser l’avènement d’un Etat de droit en République Démocratique du Congo ;
-    de désobéir à tout ordre qui lui serait donné pour violer les droits fondamentaux consacrés par la Constitution ;
-     de jouer le rôle d’une police républicaine en assurant la protection des électeurs et des candidats pendant et après le vote du 28 novembre 2011. 


     I. PRESENTATION DE L’ASADHO

Nous sommes une organisation apolitique de promotion et défense des droits de l’Homme créée le 10 janvier 1991 à Kinshasa par un groupe de juristes, médecins et journalistes sous la dénomination de l’Association Zaïroise de Défense des Droits de l’Homme, - Azadho -.

A la suite du changement du nom du pays de Zaïre en République Démocratique du Congo en 1997, l’Azadho se muera en Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme, - Asadho -.

En 1998, à la suite de la mesure gouvernementale de bannissement de l’Asadho sur toute l’étendue de la république, elle travaillera dans la clandestinité pendant deux ans et cinq mois.

Elle est animée par un Comité exécutif, au niveau national, composé de la manière suivante :

1.     Président National : Jean-Claude KATENDE
2.     Directeur chargé de renforcement des capacités : Benjamin LUKAMBA
3.     Directeur chargé des enquêtes : Amédée BOBOTOBI
4.     Directeur chargé de la protection des victimes : Jean KEBA
5.     Directrice chargée des femmes, enfants et autres personnes vulnérables : Josépha PUMBULU ;
6.     Directrice de Publication : Rosette BULA-BULA
7.     Directeur des contrôles financiers : Jean-Claude MUKUNA

MANDAT

L’Asadho a pour mandat : la promotion et la protection des Droits Humains.

Le travail de promotion consiste en :

La vulgarisation des normes internationales relatives aux Droits humains et Droit humanitaire.[9]
La formation des citoyens - population, leaders d’opinion, journalistes, défenseurs des droits de l’homme, syndicalistes, étudiants…- aux droits de l’Homme, à la démocratie et à la bonne gouvernance.
La tenue d’une bibliothèque pour faciliter la recherche en Droits de l’Homme aux élèves, étudiants, enseignants, professeurs d’université, chercheurs indépendants, fonctionnaires et animateurs de la société civile.
§
Le travail de protection consiste en :

Monitoring sur les violations des Droits de l’Homme - enquêtes sur les allégations des Droits de l’Homme… -.
La dénonciation systématique desdites violations par la publication des communiqués de presse, lettres ouvertes, périodiques et rapports.
L’assistance juridique et judiciaire gratuite des victimes des droits humains.

Le travail en réseaux :

Au niveau national : l’Asadho est membre de plateformes suivantes:

Comité Droits de l’Homme Maintenant.
RENADHOC - Réseau national des ONG de défense des Droits de l’Homme de la RDC -.
 GADERES - Groupe d’Actions pour la Démobilisation et la Réinsertion des Enfants Soldats -.
RRN - Réseau Ressources Naturelles -.
PCQVP - Coalition nationale Publiez Ce Que Vous Payez -.
ITIE - Initiative de Transparence dans la gestion des revenus des Industries Extractives -.
SAC - Sida Actions Croisées -.
WOPPA - Women Partners for Peace in Africa -.
RAF - Réseau Action Femme -.
Coalition nationale pour la Cour Pénale Internationale.
Causes Communes.

Au niveau international : l’Asadho est affiliée à :

La Coalition des ONG pour la Cour Pénale Internationale - CICC, New York - ;
La Commission International des Juristes - CIJ, Genève - ;
L’Organisation Mondiale contre la Torture - OMCT, Genève - ;
La Fédération Internationale des Ligues et associations des Droits Humains - FIDH, Paris - ;
L’Union Interafricaine des Droits de l’Homme - UIDH, Ouagadougou - ;

L’Asadho est dotée du Statut d’observateur à la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des peuples - Banjul, Gambie -











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