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mercredi 17 octobre 2018

Le projet de développement du Grand Inga se met en place avec des Chinois


L’Agence pour le Développement et la Promotion du Projet Grand Inga, « ADPI-RDC», par son responsable Bruno Kapandji Kalala, Chargé de Mission du Chef de l’État, a signé le 16 octobre 2018 un Accord de Développement Exclusif avec les groupements Chine Inga 3 et ProInga.

En vertu de cet Accord, la République Démocratique du Congo entérine la constitution d’un consortium unique par les deux groupements, candidats à l’appel d’offres relatif au Projet Inga 3 et restés en lice. Par décision du 12 juin 2017, ADPI-RDC avait invité les deux candidats à  travailler sur une offre optimisée dans le cadre du regroupement de leurs consortiums, sur la base d’un projet réévalué de 4.800 MW à 11.000 MW.

À la suite des travaux communs, les groupements ont pu démontrer à la République Démocratique du Congo l’opportunité unique que représenterait le développement du Projet Inga 3 sur la base d’une puissance installée accrue à 11.000 MW, tenant compte tout particulièrement de :
-      L’augmentation significative de la demande nationale, sous-régionale et continentale depuis le lancement de l’appel d’offres en 2010.
-      L’économie d’échelle que représente la construction des ouvrages de base pouvant par la suite soutenir l’augmentation graduelle de la capacité totale de Grand Inga offrant par la même occasion un des plus bas prix de l’électricité au monde.
-      La cohérence avec l’enjeu de l’accélération de l’électrification du continent tel que la Banque Africaine de Développement entre autres institutions, en a fait un axe prioritaire de son action. L’opportunité d’offrir au marché africain, grâce au seul Projet Inga 3, une production additionnelle de 11.000 MW d’énergie propre, renouvelable et disponible toute l’année dans un délai ambitieux apporte un complément indispensable aux nombreux projets d’énergie renouvelable en cours de développement.

Ainsi, en contrepartie de l’exclusivité qui lui est désormais accordée en vertu de l’Accord de Développement, les groupements s’engagent à financer des études d’exécution en réalisant des travaux d’actualisation des études disponibles pour tenir compte de la taille révisée du Projet, y compris les études environnementales et sociales tout comme les intentions d’achat d’électricité. À l’issue de ces études d’exécution, le consortium unique devra soumettre à la République Démocratique du Congo les contours définitifs du Projet de la centrale dont le coût est estimé à 14 milliards USD en vue de son approbation par l’État.

Ces éléments préciseront en outre les effets positifs sur la lutte contre le changement climatique notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la déforestation. Ils préciseront également les dispositions qui devront être prises en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations directement impactées tout comme, plus généralement, les emplois directs et indirects à escompter. Les parties devront ensuite sur cette base conclure les accords de concession et de financement correspondants.

La République Démocratique du Congo est satisfaite d’avoir conduit le processus de sélection à cette nouvelle phase qui constitue une importante avancée, dont l’ampleur égale ses promesses pour son propre développement économique et social ainsi que celui de l’Afrique.
La République Démocratique du Congo collaborera avec la République d’Afrique du Sud avec laquelle elle a conclu un Traité ad hoc concernant le Projet Grand Inga. Cette nouvelle phase ouvre par ailleurs une autre page pour l’appui et la participation des institutions financières de développement dont l’action a permis la crédibilisation du Projet Grand Inga et le lancement de sa première phase Inga 3. Le pays compte également multiplier les discussions bilatérales avec les potentiels pays acheteurs et réaffirme son alignement à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.

Le Gouvernement et le peuple congolais remercient leurs partenaires bilatéraux, notamment, africains et multilatéraux qui accompagnent la République Démocratique de Congo dans le processus irréversible de mise en œuvre du Projet Grand Inga.







À  propos du groupement Chine Inga 3 : le groupement Chine Inga 3 est constitué par ChinaThree Gorges International Corporation, State Grid International Development Co., Ltd , Power Construction Corporation of China Ltd, Chang Jiang Survey, Planning, Design and Research Co., Ltd, China Gezhouba Group Co. Ltd, et Dongfang Electric Corporation Limited.

À  propos de groupement ProInga : le groupement ProInga est constitué par CobraInstalaciones y Servicios S.A. et AEE Power Holding S.L.


mardi 16 octobre 2018

TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA : FAIRE A NOUVEAU, REVER LE CONGO, Recréer la cohésion et le consensus perdus


Ce Programme - mon Programme - de candidat Président de la République à l’élection présidentielle du 23 décembre 2018, entériné le 1er septembre 2018 sous forme de Projet de Société par la base du mouvement ENACE (Entendre, Apprendre, Comprendre, Entreprendre) après plusieurs mois de travail dans divers cercles de réflexion, renferme un ensemble d’idées déclinées en programme politique appelées à être débattues et partagées à chaque étape par nos Compatriotes, selon la méthode de la plateforme participative ENACE afin qu’au lendemain de la victoire, elles se transforment dans leur phase d’exécution en Programme de Gouvernement après consolidation par un CPT, Cadre Présidentiel de Travail.

Ce Programme s’articule autour de trois piliers:
      1. Recréer le consensus perdu en vue de l’action ;
      2. écouter en vue de relever les défis ;
      3. Faire germer un mental de conquérant.

Sa réalisation passera par:
      4. La mise en œuvre de l’arsenal législatif et réglementaire pertinent existant.
Les cinquante mesures déclinées s’assoient sur:
      5. Les valeurs que je porte.
L’implémentation cohérente de ces mesures va requérir :
      6. Des compétences avérées à rechercher et à recruter spécialement dans la diaspora congolaise qui en renferme en nombre.
Ce Programme se termine par une annexe :

      7. Problèmes recensés, objectifs recherchés, actions envisagées.
Suite au débat sur la pertinence statistique du pays, les chiffres qui apparaissent dans ce travail le sont à titre indicatif.

Les sommes sont exprimées en dollars américains, monnaie d’usage courant au Congo.

RECRéER
LE CONSENSUS
perdu.

Depuis de très longues années, des politiques publiques ont été pensées, conçues, annoncées dans notre pays mais très peu ont pu être exécutées de façon cohérente.

Il a souvent manqué de la volonté, de la détermination, de la puissance de transformation. 

Des projets sociaux et économiques présentés comme «projets phare» n’ont pu être conduits à leur achèvement à la satisfaction des populations congolaises.

Le Grand Projet d’Inga est sorti de l’eau en 1965 dans notre Kongo Central, a traversé le pays de l’ouest au sud avec l’ambition d’offrir de l’électricité aux compagnies minières installées au Katanga.

Le Grand Projet redimensionné qui pèse désormais 15 milliards a survolé en 1971 le pays sans lui fournir cette denrée mais voilà que les compagnies minières réclament aujourd’hui de l’électricité...

Il fut question à la fin des années 1960, du Recours à l’Authenticité, la révolution culturelle zaïroise avec l’accent mis sur la dignité nationale.

Qui peut dire que, dans sa conception, cette idée fût mauvaise?

Citons les 5 Chantiers de la République annoncés fin 2006 : infrastructures, éducation, santé, eau et, à nouveau, électricité. Avant de prendre fin en 2010.

Puis la Révolution de la Modernité, continuation des 5 chantiers...

Qu’en conclure ? Sur papier, tout existe. Il ne s’agira pas de partir de nulle part...

Nous n’allons pas inventer le fil à couper le beurre...

La démarche consistera à voir pourquoi et comment cela n’a pas produit du résultat ?  Pourquoi et comment des groupes armés sévissent-ils tant à l’est ? Pourquoi et comment ce surgissement des revendications identitaires qui paraissaient éteintes menacent-elles la cohésion nationale ? Pourquoi et comment, le pays n’est-il pas en sécurité et en paix comme nombre d’autres pays sur le Continent ? Pourquoi et comment, le Congo fait-il en permanence l’unanimité des premières pages des journaux, des commentateurs des radios et des télévisions du monde ? Pourquoi et comment le pays est clairement aux abîmes en ayant une image internationale si dégradée ?

Au fond, l’action, au cours de ces années, a-t-elle été partagée et portée en interne par le plus grand nombre ? 

Aucune action publique ne peut porter si elle n’est pas partagée par le plus grand nombre.

Au cours des dernières années, il faut noter que les plus fortes actions d’entrave aux politiques officielles sont venues du sein de la classe politique au pouvoir, l’establishment qui a refusé de les accompagner et de les assumer.

L’absence de cohésion a été ici à la base de l’affaiblissement et de l’effondrement d’un système sans, il faut le reconnaître, un fort levier idéologique et sociologique. 

Ce gap de cohésion a anéanti la cohérence et affaibli le rythme et la puissance de l’action.  

La conviction, à l’occasion de ces scrutins, est qu’il y a urgence de recréer la cohésion en vue de réaliser le consensus nécessaire à la conduite de l’action publique.

Cette cohésion passe par l’écoute, l’échange, l’explication, la compréhension qui seuls permettent de capter l’évolution des aspirations des populations et d’adapter les politiques publiques.

Paul Collier écrit: «Le fondement d’une bonne politique est la combinaison d’un gouvernement bien informé et de citoyens bien informés».

Comment en l’occurrence ne pas donner raison à cet économiste britannique du développement, professeur à la Blavatnik et professeur émérite au Collège de Saint Antony à Oxford University?


Mes chers compatriotes, vous avez compris : recréer la cohésion en vue du consensus perdu sera mon chantier de départ. Ce sera ma fondation. La fondation sans laquelle rien ne sera dans ce pays...

Le temps a sonné. Il nous faut dépasser nos petits ego de politiciens et penser Congo.

Je veux nourrir un rêve fort : celui de fin d’une image déplorable, l’image de politiciens congolais ennemis à jamais, l’image de politiciens congolais opposés à tout, l’image de politiciens congolais irréconciliables pour la vie...  




écouter en
vue de cerner
LEs défis.

Disons-le clairement : notre pays n’a nul besoin de révolution revancharde et destructrice effaçant ce qui a été mené de pertinent à ce jour.

Le Congo a trop souffert des guerres endémiques, des groupes armés récurrents qui ont ravagé le territoire, dégradé la politique, dévasté le tissu économique, mis plus bas que terre, avec ces femmes violées et réparées par un compatriote médecin reconnu, l’image internationale de notre pays.

Dès le soir de l’accession à l’indépendance de notre pays en 1960, le Congo a été identifié à l’incurie de son élite qui a plongé le pays dans la crise, internationalisé celle-ci à ce point que l’urgence commande aujourd’hui à ses filles et fils de rompre avec un cycle de régression qui n’a pas permis la définition et la conduite des politiques publiques cohérentes, accentuant misère et pauvreté.

Pour cerner nos défis, il nous faut prendre le temps de nous écouter, de nous apprendre, de nous comprendre et de nous appliquer à écrire ensemble des pages nouvelles qui nous permettront de renouer avec les années de gloire.

Ces années de crédibilité de la parole publique de ce pays.

Ces années de respectabilité de l’homme de ce pays dont la pièce d’identité est assimilée, à travers le monde, à celle d’un paria, à qui on ne doit ni respect, ni considération !

Plus que jamais, cet homme congolais doit sortir de ses ténèbres et renaître.  

Le Congo doit cesser d’être un honteux trou noir sur ce Continent que regardent avec condescendance tous les peuples du monde.

Le Congo a l’obligation de se mettre aux normes.

Le Congo doit être mis à niveau international.

Le Congo doit devenir un pays d’attractivité pour ses citoyens, pour ses voisins, pour le Continent, pour le monde.

Avec le puissant potentiel qui est le sien, le rendez-vous électoral annoncé doit être l’occasion de mettre le Congo sur le toit du monde. 

Il est inacceptable pour ses fils et filles que le Grand Congo, de par sa position géostratégique - neuf voisins à ses frontières, l’immense richesse dont recèlent son sol et sous-sol qui en fait l’un des pays les mieux dotés de la terre, si pas le plus doté par la nature - soit, du fait de son élite, ignoré, évité, contourné par les Grands de ce monde qui ont pourtant les yeux désormais rivés sur ce Continent courtisé, le Continent d’aujourd’hui et de demain, et dont les plus dignes représentants parcourent désormais sans cesse le territoire.

Il y a le président chinois Xi Jinping arrivé de l’autre côté de la rive, a survolé notre pays sans le percevoir...

La Première ministre britannique Teresa May et la Chancelière allemande Angela Merkel se sont trouvées toutes deux sur le Continent au même moment. Ni l’une, ni l’autre n’a pensé qu’il existe ici un pays où s’arrêter.

La First Lady américaine Melania Trump vient de clôturer une tournée sur le Continent.

L’Afro-américaine Michelle Obama, la précédente First Lady américaine, l’avait fait avant.

Il y a d’autres personnalités très puissantes (américaines, japonaises, indiennes, etc.), des stars du numérique dont le Congo est pourtant la terre d’où ils tirent leur fortune ou du sport, etc., qui parcourent très fréquemment le Continent sans passer par Kinshasa. 

Comment ces grands du monde ne peuvent-ils pas se souvenir notamment que c’est grâce au «Little Boy», c’est-à-dire, au Congo que l’Occident a mis fin, il n’y a pas si longtemps, en 1945, à la plus dévastatrice des guerres jamais survenue au monde, la deuxième Guerre mondiale avec un total de 60 millions de morts, et en est sorti vainqueur ?
Grâce au sous-sol congolais. Ce sous-sol qui existe toujours...

Pourquoi le Congo au centre d’intérêts stratégiques planétaires a-t-il disparu des écrans radars du monde ?    

J’ai l’ambition de faire reprendre au Congo sa place sur l’échiquier panafricain et mondial.

Aujourd’hui et maintenant, j’entends nous engager :

      1.       à un réveil nouveau ;
      2.       à un soutien massif de transformation ;
      3.       à un mental de conquérant. 






Faire GERMER
UN MENTAL
DE CONQUéRANT.

«L’Afrique a besoin de nos entreprises mais tout ce qu’elle a, ce sont nos ONG et je ne sais pas si l’Afrique a besoin de nos ONG mais il ne fait aucun doute que les ONG ont besoin de l’Afrique»!

Ce n’est pas moi qui le dis. C’est ce Britannique économiste du développement Paul Collier. Comment ne pas associer à ces ONG ces églises installées désormais aux portes de nos maisons, et y voir la cause ou la conséquence de nos faiblesses?

Puisqu’il doit marquer son retour sur scène, notre Congo doit entreprendre pour se redresser, recouvrer de la taille...

En l’espèce, il ne saurait y avoir de compromis.

Notre pays doit construire une vision d’ambition du type «Nous sommes le Congo»/«We are Congo»/«Congo is back/Le Congo est de retour», qui incarne le rêve de ses filles et de ses fils.

Plus que d’autres pays sur cette planète, le Congo dispose en effet de moyens de cette ambition.

Grâce à sa dotation en ressources naturelles stratégiques (or, diamant, cuivre, uranium, coltan, cobalt, pétrole, eaux, forets, etc.), à sa forte démographie composée d’une population de 80 millions d’habitants dont une majorité de jeunes, à l’étendue de son territoire (2.345.410 km2) qui en font un marché gigantesque de production et de consommation au centre et au cœur du Continent, seule l’absence d’imagination, de volonté et de détermination pourrait empêcher l’atteinte d’une croissance de rêve, soutenue, auto-entretenue et inclusive à laquelle nos populations légitimement aspirent.

L’exploitation d’une telle ressource par diverses filières - agro-industrie, manufacture, commerce des biens et services, etc. - est en effet multiplicatrice des richesses susceptibles de relever le niveau de vie de nos populations et de les sortir de la pauvreté.

Le temps est arrivé d’ouvrir pleines perspectives et opportunités à nos jeunes.

Le temps est arrivé de faire rêver à nouveau le Congo.

C’est un engagement fort à tenir, à l’occasion de cette Présidentielle, et il sera tenu avec l’accompagnement de nos compatriotes désormais mobilisés.

Les cinquante mesures d’urgence et d’envergure déroulées plus loin dans ce Programme visent à doter notre pays et notre Peuple :

      1. des fondementaux nouveaux ;

      2. d’un mental de conquérant qui les mette en ordre de bataille.

Cette Vision d’ambition s’assoit principalement sur :

      1.       l’éducation (formation et apprentissage).

Aucun début d’effort de redressement structurel n’est possible sans ce socle essentiel.

En clair, aucun pays ne peut démarrer s’il ne compte sur une population éduquée, éveillée.

Bref, sur le cerveau de ses fils et filles. 

      2.       la recherche (intelligence et technologies).

Être doté de ressources naturelles n’est rien pour un pays s’il ne sait quoi en faire.

Seul le cerveau humain par la recherche permet une meilleure exploitation de cette ressource.

      3.       le système de santé publique (modernisation et équipement des infrastructures hospitalières).

Personne ne peut travailler, produire, être utile à son pays s’il n’est en parfaite santé. Notre système de santé doit être mis aux normes et un système de protection institué.

      4.       l’aménagement (infrastructures, habitat, environnement).

L’homme congolais a beau développer son intelligence si les pouvoirs publics ne font pas montre d’imagination, ne dessinent pas les tracés, ne créent pas les espaces d’exploitation, les zones de développement économiques et industrielles, rien ne saura démarrer.

Bien entendu, il ne s’agit pas d’inventer la roue. Je l’ai dit plus haut...

Toute politique publique est un cap.

Il nous faudra implémenter l’arsenal législatif et réglementaire existant.


IMPLéMENTER
L’ARSENAL LéGISLATIF
existant.

Depuis l’indépendance du Congo, que des lois votées dans ce pays; que des discours déversés !

Que des rendez-vous économiques et sociaux réunis !

Mais où en est le Congo depuis son indépendance à bientôt 60 ans, cette fleur de l’âge de l’homme qui ouvre la fenêtre à sa belle saison, nous dit le Français Molière ? Période la plus favorable et la plus propice, semble-t-il... 

Où en est sa croissance ?

Allons-nous éviter de parler de gâchis ?

Depuis peu, un nouveau vocable a fait jour dans les médias du monde :  «émergence !».

Les politiques s’en sont saisis.

Quelles politiques publiques cohérentes et soutenues déployer en vue d’atteinte du point d’émergence ?

J’aurai, dès le lendemain de mon élection, à cœur :

      1. d’avérer de façon volontariste l’arsenal législatif et réglementaire à ce jour existant dans tous les domaines de la vie (économique, politique, social, moral, etc.) ;

      2. de poursuivre les réalisations pertinentes, de les rationaliser, d’intensifier l’œuvre entamée ;

3. de placer le curseur, avec intensité et ténacité, sur des réformes transformatrices, celles portées par des valeurs auxquelles je crois profondément.







Les quatre
VALEURS auxquelles
je crois.

Mes propositions s’articulent autour des quatre valeurs auxquelles je suis très profondément attaché.

Elles sont quatre :

      1. Valeur Travail.
Comme le dit Adam Smith, le travail est «ce qui crée de la richesse», il est «l’essence de l’Homme», la condition du sens de la vie, l’activité émancipatrice.

Nicolas Sarkozy, l’ancien Président français, dit que «le travail est une libération, le chômage une aliénation».

Sans travail, pas de salaire; sans salaire, pas de vie. Le Congolais, de l’agent de l’état au dernier employé du privé, doit être remis au travail et avoir un salaire motivant.

      2. Valeur Mérite.
Le Congolais doit gagner sa place selon le mérite de son action. Il ne doit guère sa place du fait de sa naissance ou d’un quelconque privilège. Le mérite est ce qui rend une personne ou une action digne de récompense ou de sanction. Il exclut toute idée de quota quelconque.

Il faut citer cette belle phrase de Bossuet : «Que si son rang la distinguait, j’ai eu raison de vous dire qu’elle était encore plus distinguée par son mérite».

      3. Valeur Justice.
On ne reconnaît un pays qu’à sa justice indépendante et impartiale. L’indépendance et l’impartialité constituent les deux principes fondamentaux de tout système judiciaire en garantissant aux justiciables que l’acte de juger sera seulement déterminé par les arguments du débat judiciaire, en dehors de toute pression ou de tout préjugé.

L’indépendance et l’impartialité des magistrats du siège sont garanties par la spécificité de leur statut. Un Congo fort est un Congo dont la justice est le socle de la vie sociale.

      4. Valeur Empathie.
Le Congolais doit aimer le Congolais, développer des émotions pour son compatriote, arriver à se mettre à la place d’autrui. De cet amour découlera l’amour pour sa Patrie, pour le bien public et privé. Sans empathie, sans solidarité, point de Nation.

La solidarité est la valeur qui permet à l’homme de grandir aux côtés de l’autre. Elle est un lien fraternel et une valeur sociale importante qui unissent le destin de tous les hommes les uns aux autres. Une démarche humaniste qui fait prendre conscience que tous les hommes appartiennent à la même communauté d’intérêt.

L’homme et la motivation s’inscrivent au cœur de mon Projet.


Je veux encourager et protéger :

      1. l’homme comme premier capital d'une entreprise afin d'optimiser ses capacités de travail et d’invention ;

      2. l’individu qui fait montre d’audace et enclenche l’esprit de compétition afin qu’il soit le premier sur l’échelle sociale;

      3. l’homme dans ce qu’il recherche de meilleur et de précieux pour lui-même et pour son pays ;

      4. le bien privé que l’état - de droit - a l’obligation de protéger et de défendre ;

      5. l’empathie, l’humanité et la solidarité afin qu’aucun Citoyen congolais ne soit laissé sur la route.

Si le phénomène d’errance et de banditisme dans les centres urbains ne peut être éradiqué, il doit être pris à bras le corps et les jeunes pris en charge dans des structures d’encadrement.

Pour réaliser ce Projet, je ferai appel à des compétences avérées susceptibles de servir de guides et de témoins, et, à chaque étape, d’assurer et d’attester de la qualité du travail mené.








A la QUÊTE
des compétences
avérées.  

L’ambition assumée par ce Projet est que l’immense Congo soit à terme :

      1. le pôle de paix, de sécurité, de stabilité, d’attractivité et de compétitivité sur le Continent ;

      2. la plate-forme d’imagination et d’innovation ;

      3. le hub de gouvernance et d’intelligence sur le Continent. 

Cette ambition me conduira dès le lendemain de ma victoire, à lancer sur les routes du monde, des équipes multidisciplinaires, à la recherche des fils et filles du Congo à la compétence avérée où qu’ils se trouvent sur la planète, m’inspirant de l’expérience des pays qui, après des années des ténèbres, ont réussi à se remobiliser, grâce à leurs cerveaux et à leur diaspora, pour se mettre et avancer sur la voie du progrès.

Ces filles et fils du Congo formeront un CPT, Cadre Présidentiel de Travail en charge d’élaborer et d’asseoir une Vision partagée du Congo et des objectifs à exécuter sur les vingt ans à venir avec un plan annuel détaillé de ce qui doit être entrepris et accompli dans les divers secteurs de la vie de nos Compatriotes.

Compte tenu de l’importance des moyens financiers à mettre en œuvre en vue d’exécuter cette Vision d’ambition et de mutation, étant donné la trop grande faiblesse des moyens financiers dont dispose à ce jour l’état par rapport au potentiel économique du pays et qui se sont invariablement situés ces dernières années à hauteur de 4-5 milliards (quand des pays comme le Nigéria dépassent les 23 milliards et l’Angola les 36 milliards, ce dernier avec une population bien moindre), le curseur du budget de ce Congo de rêve que je porte sera placé de manière volontariste, grâce à des réformes et aux mesures fortes courtermistes de rationalisation des Finances publiques, sur 10 milliards dès la seconde année d’exercice en pointant, dès la troisième année, sur le double, soit 20 milliards.

Ce rythme de croissance budgétaire ne faiblira pas et, grâce à des investissements structurants multiplicateurs des richesses sur le long terme qui feront que le pays sera transformé en un vaste chantier d’infrastructures, l’objectif de 50 milliards ne devrait pas être du domaine de l’utopie.

Soit, pour le quinquennat, un budget prévisionnel total de 90 milliards.

Ce qui revient à budget moyen annuel très réaliste de 18 milliards. Du niveau d’un pays comme le Kenya...

Sans que cela n’effarouche en aucune manière les marchés, sait-on que le Congo est de loin le pays où la pression fiscale est l’une des plus faibles du Continent ?

Sait-on que le Congo a encore de la capacité à s’endetter, selon des chiffres du FMI?

Cela dit, j’entends mieux fiscaliser le potentiel fiscal en vigueur notamment à travers l’évaluation et la rationalisation des exonérations, le renforcement de la capacité des Régies financières par leur totale informatisation et une lutte acharnée contre la corruption et le détournement.

Un accent sera mis avec l’amélioration du climat des affaires pour rendre le pays plus attractif à l’investissement à l’effet d’améliorer nettement le potentiel fiscal actuel. 

Pays reconnu dans toutes les études comme le plus riche du Continent en ressources naturelles (34% des diamants, 13% du cuivre produits sur le Continent quand la valeur des minéraux encore inexploités est estimée à plus de 240 milliards), il ne s’agit pas d’un rêve: le Congo a les moyens de son ambition.

Le Corps de contrôleurs et d’inspecteurs sera refondé et renforcé en vue de veiller, dans le cadre de la gouvernance, à ce qu’aucun Franc du Trésor Public ne lui échappe et qu’un système de répression exemplaire contre la corruption soit mis en place en vue de sévir contre tout fonctionnaire ou détenteur du pouvoir public indélicat.

En l’espèce, l’Inspection Générale des Finances, la Cour des Comptes, etc., seront repensés et redynamisés, grâce à des nouvelles lois organiques et, pourvus d’intelligence nouvelle, mis véritablement au travail de contrôle et d’inspection servant également à l’évaluation administrative des politiques macro-économiques. 

Des études seront conduites pour identifier, quantifier et certifier le potentiel du sol et du sous-sol de notre pays afin que des fonds additifs puissent être levés sur des places financières.

Si, à la pluie succède le beau temps, le Congolais mérite de vivre ce beau temps aujourd’hui et maintenant, dans ce beau et grand pays qui est le sien.






LES CINQUANTE   
MESURES
D’URGENCE.

Avant de dérouler mes cinquante mesures d’urgence, je voudrais les regrouper sous cinq thématiques : 

      1. VERS un état DE CrédibIlITé retrouvée.
Face au peuple et face à l’international - le monde étant un petit village - il va falloir redonner à l’état toute sa puissance et toute sa crédibilité en garantissant le fonctionnement des Institutions publiques dans le strict respect des règles de droit ;
rechercher plus de cohérence dans la vie politique ;
assurer l’équité dans l’accès aux responsabilités publiques ;
impliquer davantage la population dans la prise des décisions à la base ;
former la population à la citoyenneté. 

      2. VERS un état DE Sécurité recouvrée.
Repenser le système de défense nationale ;
Négocier et conclure du partenariat stratégique avec nos partenaires traditionnels;
Construire une diplomatie dynamique principalement en direction des pays voisins.

      3. VERS UN état FinancIeR BOOSTé.
Améliorer le niveau du budget national;
Améliorer l’attractivité du pays à l’investissement;
Renforcer la capacité des régies financières en dématérialisant le processus de collecte des recettes publiques et l’élargissement de l’assiette fiscale;
Veiller au transfert des ressources publiques au profit des masses défavorisées;
Rationaliser les dépenses publiques surtout à caractère politique;

      4. VERS UN état POURVU d’infrastructures.
Repenser le secteur des transports, celui de fourniture d’eau et d’électricité, tout comme celui de la santé publique et de l’habitat aussi bien dans les milieux urbains que ruraux.

      5. VERS un état DE production ACCRUE.
Relancer et mécaniser l’agriculture ;
Construire et développer le secteur du tourisme ;
Construire et booster des secteurs innovants tels les NTIC ;
Promouvoir la formation et l’apprentissage des métiers.

Voici enfin les cinquante mesures d’urgence et d’envergure :

      1. l’école publique obligatoire (maternelle, primaire, secondaire), école publique d’excellence gratuite garantissant à tout enfant congolais un niveau d’éducation fondamentale de base, outre l’amour et la défense de sa Patrie.

C’est certainement l’école et rien d’autre qui installe cette classe moyenne qu’il nous faut et, bien sûr, conduit à ce leadership éclairé qui permet de pousser en avant un pays.

Au supérieur, acteur majeur du développement, un régime de bourse d’étude aux plus méritants sera instauré.

En l’espèce, l’action s’articule autour des principaux axes ci-après :

1. modernisation des sites ; 

2. adaptation des programmes ; 

3. introduction de la langue anglaise ;

4. lutte contre la déperdition ;

5. mise à niveau des instituteurs et élèves ;
 
6. montée en puissance de l’intelligence humaine (distribution, sous certaines conditions, de smart phones et des tablettes) ;

7. fonds de promotion des nouveaux diplômés universitaires ;

8. formation et apprentissage.

      2.  un revenu d’existence, le filet de secours universel.

Chaque Congolais qui fonde une famille doit disposer d’une allocation familiale.

3. une couverture médicale universelle.  

Aucun Congolais ne doit plus être jeté hors de l’hôpital et plus aucune mère ne sera prise en otage pour défaut de paiement des frais de maternité. Le secteur de la santé devra être repensé et doté d’infrastructures adéquates.

De même, les maladies (paludisme, pneumonie, etc.) qui continuent de faire payer un lourd tribut à la population, seront combattues.
 
      4. un système public de communication de cohésion nationale appuyé par des supports de service public et de production œuvrant à construire une culture commune en partage.  

Lorsqu’il est pratiqué « avec le souci de vérité et du bien commun », le journalisme est un idéal de démocratie, affirme la Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie, OIF, Mme Michael Jean, ancienne journaliste elle-même.

Est-ce vrai au Congo où, sans début de construction de système, règne un désordre parfait?

Rien ne justifie ce désordre dans un secteur aussi sensible que stratégique qui a mission de cristalliser, sécuriser et stabiliser l’opinion publique avec une boulimie de médias sans marché publicitaire commercial, et, ce qui est insécurisant pour l’opinion, sans centrale de presse en mesure de vérifier et de valider avant la diffusion l’information et la source.

Les 7 questions de Lasswell qui fondent une information sont ici littéralement foulées aux pieds au nom de... qui répondra?

De là le peu d’audience du secteur et la conséquence, la trop forte consommation des médias étrangers considérés comme crédibles contrairement à la presse locale.

D’où la ruée du marché commercial local vers ces médias qui ont fini pour booster la
consommation, et ont créé de ce fait, des rubriques locales...

On imagine le danger de cette surconsommation locale des médias étrangers sur la cohésion nationale.              

L’agriculture, le tourisme, le numérique, les infrastructures. 

Le territoire du Congo représente l’équivalent des deux-tiers du territoire de l’Union Européenne.

Notre pays dispose de 80 millions d’hectares de terres arables cultivables, soit, en l’espèce, le deuxième pays de la planète après le Brésil mais seulement 10% de ces terres sont mises en valeur.

      5. Dans le secteur agricole, l’objectif est que le lait, le miel, le jus coulent à profusion et ne proviennent plus d’ailleurs; que l’œuf et le légume ne soient plus jamais importés ; que le poisson dans nos rivières ne meure plus de vieillesse.

Pour cela, l’option de mise est la mécanisation.

      6. En l’espèce, il nous incombe d’assurer non seulement l’auto-suffisance alimentaire à nos populations mais une saine alimentation par la création d’une agence Bio, chargée du développement et de la promotion de l’agriculture biologique.

      7. Alors que notre pays dispose d’un potentiel touristique enviable, il s’agit de faire du tourisme un levier majeur créateur de richesses, porteur du développement, pesant d’un poids au PIB. L’objectif de 10% doit être atteignable à court terme.

      8. Le Congo doit cesser d’être un trou noir dans le secteur des télécommunications en se dotant d’un Plan numérique.

Le pays doit être interconnecté aux câbles à fibre optique présents à ses frontières, fiabiliser la connexion, et entrer pleinement dans la société de l’information.

      9. Il sera lancé un programme des lignes alternatives dites de redondance afin d’assurer continuité et pérennité du service. 

      10. Le .CD logera tous nos cerveaux et apporter sécurité au développement des idées des jeunes créateurs congolais en étant concurrentiel à l’étranger ;

      11. de la valeur ajoutée à nos matières premières stratégiques en vue de créer de l’emploi et d’endiguer un chômage endémique.

L’eau c’est la vie; l’électricité, base de tout développement.

      12. L’objectif, par la privatisation intégrale de ces deux secteurs avec appel d’offres international, est d’atteindre des taux de couverture dignes. 

L’objectif atteignable est l’arrêt de tout délestage.

      13. L’action favorisera toute forme de création et d’utilisation d’énergie dite verte, éolienne et solaire. On sait désormais que le soleil, la chaleur, le vent et l’usage de matières organiques représentent des sources d’énergie inépuisables et très peu polluantes. Les technologies sont fiables, les investissements rentables.

Le secteur des transports privatisé verra la construction des voies d’accès rapide qui rendent l’accessibilité et la mobilité plus aisées dans des agglomérations urbaines trop encombrées.  

      14. Une vraie autoroute avec péage traversera le Congo de l’est à l’ouest, de Banana au Kongo Central à Kasumbalesa au Katanga.

      15. Des voies nationales secondaires seront construites par des promoteurs privés à charge pour eux d’en assurer une saine gestion.   

      16. Des ponts seront jetés sur les principales rivières et le projet du port en eau profonde de Banana dont l’absence offre une croissance en PIB de plusieurs milliards aux pays voisins, deviendra réalité. 

      17. Une voie expresse sur berge avec péage sera érigée à Kinshasa reliant le centre ville dont l’accès sera régulé comme dans toutes les grandes villes du monde, à l’aéroport de N’Djili et un périphérique sera construit autour de la Capitale en vue de désengorger la circulation dans la Capitale. 

      18. des études seront entreprises sur d’autres types de transport privé urbain et interurbain, la voie fluviale et la voie ferrée avec un réseau express métropolitain, seront au cœur de l’action.

19. le projet de transformation de l’aéroport de N’Djili sera revisité dans le sens de le porter au niveau de l’ambition du pays, le site de l’aéroport transformé en plateforme d’activités commerciales avec hôtels, centre d’affaires, restaurants, etc. 

      20. Il en sera de même de nombre d’autres aéroports du pays, Lubumbashi, Kisangani, Goma, Kananga, Mbuji-Mayi, Mbandaka, Gemena, Matadi, Kikwit, etc.

21. Il sera un devoir patriotique de redonner ses ailes à la compagnie aérienne nationale en lui trouvant un statut propre susceptible de lui donner de la compétitivité.

Qui ne sait le symbole fort que représente sur les pistes du monde la présence d’une couleur nationale ? Des pays comme le Kenya, l’Afrique du Sud, l’éthiopie, etc., font, sur les plateformes aéroportuaires du monde, la fierté de leurs concitoyens avec des avions modernes et concurrentiels.

Le projet est de réinventer ce rêve autrefois réalisé par Air Zaïre qui, avec une trentaine d’appareils, sut se poser des années durant, sur les principales villes du pays, tout comme en Afrique (Entebbe, Nairobi, Dar es-Salaam, Bujumbura, Libreville, Douala, Lagos, Lomé, Luanda, Abidjan, Dakar) et en Europe (Athènes, Bruxelles, Londres, Madrid, Paris, Rome).

Retrouver ce réseau national, africain et européen qui fit la fierté du Grand Congo certes, mais l’objectif est de le dépasser en le poussant dans nombre de nos villes et en ouvrant des lignes Atlantique Nord et Asie.

      22. le retrait, négocié avec les parties prenantes, suivi des mesures d’accompagnement, d’un type de véhicules sur nos routes, les chemins du Congo n’ayant pas vocation d’être des dépotoirs pour vieilles carcasses qui enlaidissent nos villes et détruisent l’environnement.

      23. Le système bancaire sera réorganisé et revitalisé afin de faciliter l’accès au crédit et aux micro-crédits pour les ménages les plus modestes comme levier à la réduction de la pauvreté.

Le redressement de l’image publique du pays passe par des symboles, monuments, patrimoine, mémoire.

      24. Un site sera recherché, avec le concours des experts, en vue de l’érection d’un Palais de la République, siège de la Présidence et un état des lieux sera fait visant à ériger ou à moderniser bâtiments publics et monuments nationaux. 

      25. une Cité de l’économie et des Finances sera construite en vue d’abriter des ministères ainsi que tous les services qui se trouvent en lien avec les Finances publiques afin que ce regroupement facilite le travail des fonctionnaires dans la mobilisation des recettes publiques, clé de voûte du développement. 

      26. une TechCity, sorte de Silicon Valley, cœur de la hightech congolaise, de l’invention et de l’innovation, sera érigée dans les environs de la Capitale abritant le génie créatif de la jeunesse congolaise.

      27. les artistes congolais décédés, musiciens, peintres, graphistes, etc., seront immortalisés avec l’érection d’un musée de l’histoire.

      28. Nos valeurs culturelles seront sublimées.

Une action de promotion de l’art et de l’artiste congolais sera lancée.

Il n’est pas acceptable que le pays de Wendo Kolosoy, de Kalle Jeef, de Lwambo Makiadi, de Tabu Ley, de Papa Wemba, etc., le pays de la Rumba et de Soucous, soit aujourd’hui si peu connu dans le monde.

      29. le retour sur scène d’un Congo performant s’accompagnera d’un retour de la filière automobile avec des véhicules automobiles, assemblés et, dans un deuxième temps, fabriqués, sur place.

La question de l’aménagement du territoire est cruciale.

      30. J’ai à cœur de procéder à des regroupements de nos villages éparpillés et lancer, dès la première année du quinquennat, un programme de logement Smart City, villages intelligents soumis à des règles strictes notamment d’intégration à l’environnement, desservis à des coûts réduits par des projets urbains modernes notamment de connectivité.

Il s’agit d’un vaste chantier de modernisation de l’habitat et du logement en milieu rural confié à des investissements privés.

Un programme de réhabilitation des rues et avenues de nos villes sera lancé avec des espaces piétons et cyclables.

De très sévères amendes destinées à discipliner des conducteurs réfractaires au code de la route, précédées d’une campagne de communication, seront imposées.

      31. Une banque de l’habitat et du logement sera créée avec pour but de donner aux Congolais accès à un logement décent.

      32. La loi Bakajika sera revisitée, le régime du certificat d’enregistrement en milieu urbain revu dans le sens d’un droit de propriété pouvant permettre la levée de fonds.

      33. La salubrité publique sera une priorité du septennat par la mise en place d’un système d’enlèvement et de traitement des immondices et des déchets.

      34. Le sport c’est la santé. En l’espèce, il sera question dès le jeune âge d’éveil de conscience avec la mise en place d’une culture sportive.

Des centres de sport pour tous verront le jour dans chaque municipalité.

Il est inacceptable que le pays qui abrita le combat du siècle en 1974, fit entrer dans la légende le boxeur Muhammad Ali Cassuis Clay, représenta le Continent la même année à la Coupe du monde, n’ait pas eu la moindre ambition de prétendre accueillir la moindre petite manifestation sportive internationale outre qu’année après année, il périclite dans ce secteur.

Je m’engage :

      35. à entreprendra une réforme électorale faisant passer l’élection du Président de la République du suffrage universel direct au suffrage indirect et introduire le système de parrainage aux législatives nationales et provinciales.  

Il s’agit de réaliser des économies substantielles à affecter dans les secteurs sociaux.

      36. à soumettre au débat la question de la double nationalité.

Il s’agit de permettre aux Congolais de l’étranger, vrai atout pour le pays, d’apporter expertise et compétence dans la totale sécurité en participant au rayonnement international de leur pays mais les bi-nationaux ne devraient postuler à la plus haute charge de l’état, ni accéder à des fonctions régaliennes (sécurité, diplomatie, défense, députation, etc.).

      37. à instaurer un régime de frontières ouvertes aux citoyens des pays dits de réciprocité, ceux qui réserveront cette réciprocité à nos compatriotes.

Le renforcement des services de l’état, le contrôle strict aux postes frontières par une police d’accompagnement hautement professionnelle, le visa délivré à l’arrivée, etc., permettront une plus grande liberté de circulation boostant le secteur clé du tourisme.

Au centre et au cœur du Continent, le Congo ne saurait ériger des barricades à ses frontières.

      38. L’harmonie dans les relations au sein de la République conduira à désigner un Ombudsman, médiateur national, défenseur et protecteur des droits des Citoyens.

Il s’agit d’une personnalité indépendante en charge de recevoir et d’étudier les plaintes des citoyens contre les abus des organismes et services publics ou de tout autre organisme privé.

Cet homme ou cette femme formulera des recommandations consensuelles en veillant à ce qu’aucun acte quelconque ne soit posé contre l’intérêt du Citoyen.

Ce médiateur national aidera le Congolais à se réconcilier avec lui-même. Il lui permettra d’avoir une autre approche de la vie en communauté, une communauté dont le Congolais veillera à protéger et à préserver les intérêts.

      39. Les nominations dans l’administration publique et des dirigeants d’entreprises publiques interviendront au terme d’une procédure transparente, assurée par un bureau d’embauche, prenant en compte seules les compétences techniques des individus, non l’origine tribale ou le compagnonnage.

      40. En vue d’une nécessaire concertation permanente, une Conférence territoriale annuelle sera instituée, réunissant tous les Gouverneurs de province autour du Président de la République.

      41. Les questions de défense et de sécurité nationale hautement sensibles et prioritaires, appelleront, dans le terme des 100 premiers jours, une profonde réflexion avec la tenue des états Généraux de la Défense et de la Sécurité.

Le Congo n’étant pas une île isolée mais une part du monde et certainement très sensible, un débat permettra de définir le type de défense qu’il faut à notre pays, les moyens de défense dont il doit être pourvu en tenant compte de l’immensité de son territoire et du type d’hommes qu’il faut à nos forces.

Bien entendu, ces états Généraux traiteront du niveau de rémunération de nos compatriotes servant sous le drapeau.

      42. Il faut repenser le système de défense nationale dans la sécurisation et la protection de nos frontières héritées de la colonisation et, en conséquence, il faut des moyens conséquents.

      43. En l’espèce, aller vers des filières de production (génie civil, secteur agricole, etc.), l’objectif est d’assurer à nos compatriotes sous le drapeau des moyens propres susceptibles de leur permettre une auto-suffisance alimentaire.

      44. D’ores et déjà, j’opte pour le service militaire obligatoire structurant l’homme citoyen, en faisant de celui-ci un patriote engagé.

      45. Il est urgent de refonder nos différents Services de renseignement et d’intelligence dont la mission, en lien avec d’autres services étrangers, est la capacité de rassembler et de disposer de l’information de sécurité susceptible de conduire à une prise de décision d’état.

      46. Secteur noble par excellence, la défense et la sécurité nationales doivent susciter enthousiasme, vocations et fierté auprès de nos jeunes et de l’homme congolais en général.

      47. Dans ce grand village interdépendant qu’est notre Planète, où le repli sur soi est synonyme de crime, où le poids économique réel fait fonction de critère pour qui veut prendre place aux côtés des Grands, le Grand Congo étant de retour sur scène, je vais asseoir ma politique étrangère sur le partenariat stratégique négocié et conclu avec nos partenaires traditionnels.

      48. Pour asseoir la cohérence, une Conférence diplomatique annuelle sera érigée qui réunira en début d’année dans la Capitale ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques autour du Président de la République.

      49. Avec ses neuf voisins, une diplomatie dynamique renforcée devra être construite, basée sur la paix, la sécurité, la stabilité, la fraternité.

Cette diplomatie suppose des relations commerciales bilatérales fortes avec échange régulier des visites destinées à faire mieux connaître les intérêts des filles et fils du Congo.

Il est inacceptable que depuis les années Lunda Bululu et Gérard Kamanda wa Kamanda, ce Grand Congo ne puisse compter aucune personnalité à la tête d’une organisation d’échelle mondiale voire africaine, ce qui montre la portée et le niveau de grandeur de notre parole diplomatique quand en l’espèce, d’autres accumulent des trophées.

C’est un devoir national de rendre sa grandeur et sa stature au Congo.

      50. La CéPGL, Communauté économique des Pays des Grands Lacs, sera relancée.

Il sera lancé un programme d’entreprises communes en vue d’asseoir et de consolider cette coopération.

Ceux qui s’assemblent ne peuvent se combattre.

Je l’ai dit, ce Programme a vocation de porter le Congo à devenir :

1. un pôle de paix, de sécurité, de stabilité, d’attractivité et de compétitivité sur le Continent ;
      2. une plate-forme d’imagination et d’innovation ;
      3. un hub de gouvernance et d’intelligence en Afrique. 

Dès lors, il me faudra- :
      1. Lancer un grand chantier de privatisation, l’état ayant vocation d’impulser, non de gérer ; 
      2. relever notablement le niveau de vie du Congolais ; 
      3. restituer au Congolais sa dignité perdue ;
      4. Amener ce pays à recouvrer son image de crédibilité et de respectabilité internationale qui lui permette de ;
      5. Jouer enfin ce rôle de leadership qui est naturellement le sien, doté d’autant de ressources naturelles au centre et au cœur du Continent africain.

Mesdames et Messieurs,
Très Chers Compatriotes,

Chacun de nos régimes passés a légué au Congo des pages qui nous serviront de repères.

En ce moment précis, une pensée me transperce l’esprit.

Celle de toutes ces figures qui ont marqué notre vie, celle du peuple de ce pays et qui, indubitablement, ont forgé ma pensée politique.

Kasavubu, est le modèle consommé de probité et de droiture.

Ses descendants que nous sommes devons nous inspirer de l’exemple de ce père fondateur.

Lumumba voulut que l’histoire du Congo fût écrite par ses fils et filles.

Comment cela le serait autrement?

Mobutu s’engagea à fond au respect et à la dignité de l’homme africain et, après Senghor, de l’homme noir. Avec l’armée nationale, il entreprit, par toutes ses forces, de défendre l’honneur de la Patrie.

Cette Patrie qu’aucun Congolais ne devra jamais trahir, ne cessa de répéter le «Mzee» tout entier immergé dans le nationalisme.

Quel Congolais irait à l’encontre de cet appel de Laurent-Désiré Kabila?

Appelé tout jeune au pouvoir, Joseph Kabila entreprit à Sun City de réconcilier les Congolais, passa l’épreuve redoutée du point d’achèvement de l’initiative PPTE, mit le cap sur l’émergence, lança la reconstruction par les 5 Chantiers et la Révolution de la Modernité.

Je n’oublierai pas un homme qui me sert de balise dans ma vie politique pour son intelligence et son audace : Bernardin Mungul Diaka, Ya Mungul Goda Kombu, le compagnon d’exil interne de Lumumba, qui, en plein affrontement Mobutu-Tshisekedi qui menaça de fracturer davantage une Capitale meurtrie, travailla au rapprochement et à l’apaisement.

Ni Henri-Désiré Takizala pour son humilité, son efficacité et son exemplarité ; ni Cléophas Kamitatu Kwadros pour son énergie et son leadership unanimement reconnu à la Conférence de la Table Ronde de Bruxelles ; ni le survivant des pères fondateurs, Antoine Gizenga. 

Aujourd’hui, nous avons mission de reprendre la main, de poursuivre et d’amplifier l’action engagée par nos prestigieux ancêtres.
Je voudrais enfin saluer un Patriarche, l’ancien Premier ministre Joseph Nsinga Udjuu Ungwankembi Untube, qui nous honore par sa présence ici parmi nous.

C’est le dernier sage qui nous reste, nous de ce Grand Bandundu. Nous de l’ex-province de Léopoldville. Certainement nous de ce Congo.

Il a entrepris de réconcilier ses fils et filles que nous sommes.

Il m’a permis de retrouver un homme qui aurait pu être ici avec nous, le Professeur Jean-Paul Moka Ngolo Mpati, retenu à l’étranger par une conférence, et qui a décidé de joindre son combat au nôtre.

Ce combat qu’il a décidé de nommer «le Plan Moka» et que nous saluons.

En l’honneur de notre Patriarche Joseph Nsinga Udjuu Ungwankembi Untube, je voudrais vous prier de vous lever et de lui faire une ovation.

Merci à vous.

Je voudrais enfin ici remercier tous ceux, hommes et femmes, nombreux dans cette salle, qui sont venus de notre pays profond pour cette cérémonie de présentation officielle et solennelle de mon Programme Politique.

à eux comme à nous tous, je voudrais dire: Plus que jamais, notre Congo a besoin d’une «sametová revoluce», un passage des flambeaux de velours.

Sans que le peuple congolais n’ait à verser la moindre goutte de sang.

Face au Congo, face aux Congolais, nous représentons plus que jamais, l’offre politique crédible. 

Merci à vous.













PROBLèMES RECENSéS
OBJECTIFS Poursuivis 
ACTIONS à ENTREPRENDRE. 

Cette partie détaille des secteurs retenus comme priorités, recense les problèmes qui se posent dans chacun d’eux, les objectifs que je me fixe, définit les actions pour y parvenir.

1. MODERNISATION DE LA VIE POLITIQUE.
Problème.
Non-respect des cycles électoraux ;
Coût trop élevé des scrutins ;
Trop d’affrontement sur des sujets de consensus ;   
Nombre astronomique des partis politiques et des candidats aux élections ;
Diverses catégories de Congolais ;
Nombre astronomique sans justification des médias privés ;
Une justice aux ordres.

Objectifs.
Cohésion et consensus sur des questions majeures;
Une démocratisation saine et à moindre coût ;
Justice, socle de la vie sociale;
Assainir le secteur des médias.

Actions.
Réforme du système électoral avec élections n’entravant pas l’offre sociale ;
Réforme du régime de nationalité ;
Nomination d’un ombudsman ;
Encourager des médias publics à être citoyens construisant une culture commune en partage.
Faire de la justice une justice indépendante, impartiale.
Pousser les médias privés à se mutualiser et à se professionnaliser.

      2. DIPLOMATIE.
Problème.
Absence de crédibilité et d’influence ;
Absence d’ouverture ;
Absence de partenariat stratégique ;
Suspicions et tensions avec des états.

Objectifs.
Rétablir la crédibilité et la respectabilité du pays ;
Ouverture du pays au monde ;
Construire l’intégration régionale ;
Congo, au centre et au cœur du Continent, doit être un pôle de paix, de sécurité, de stabilité et d’attractivité.

Actions.
Mener une diplomatie de présence et d’action ;
Vote des lois favorisant l’attractivité du pays ;
Régime de visa aux postes frontaliers ;
Régime de visa ouvert aux citoyens des pays «de réciprocité».

      3. BUDGET DE l’éTAT.
Problème.
Absence d’équité dans la répartition des ressources publiques.
Coulage des recettes publiques ;
Modicité du Budget de l’état.

Objectifs.            
Booster le budget de l’état avec à terme un budget digne du Grand Congo.

Actions.
Assainir les Finances publiques ;
Multiplier et diversifier les ressources ;
Revisiter l’arsenal législatif et réglementaire ;
Pas un franc ne doit échapper au Trésor.
 
      4. éDUCATION.
Problème.
Délabrement des établissements ;
Absence d’équipements et de matériels didactiques ;
Rabais de la qualité de l’enseignement ;
Non-adaptation des programmes ;
Non-qualification des enseignants ;
Non-mécanisation des 150.000 enseignants ;
Paie des salaires par les parents ;
Absence des bourses d’études. 

Objectif.
Relever la qualité de l’enseignement.
Assurer une paie stimulante des enseignants.

Actions.
Moderniser les infrastructures ;
Adapter les programmes ;
Miser sur l’intelligence et les technologies ;
Gratuité de l’enseignement primaire et secondaire public ;
Transport et bourse d’études ;
Introduction de la langue anglaise dès la maternelle ;
Distribution, sous certaines conditions, des tablettes et smartphones ;
Valoriser la formation et l’apprentissage ;

      5. SANTé.
Problème.
Budget insignifiant ;
Absence de subvention ;
Insuffisance et vétusté des infrastructures ;
Absence de couverture médicale universelle ;
Recrudescence des maladies émergentes et endémiques.

Objectifs.
Assurer les soins de santé de qualité ;
éradiquer les maladies émergentes et endémiques.
Moderniser les infrastructures.

Actions.
Allouer un budget conséquent;
Subventionner les institutions de santé ;
Gratuité des soins de santé de première nécessité ;
Création des mutuelles de santé et système de couverture universelle ;
Introduction des NTIC ;
Développer une industrie pharmaceutique ;
Rapprocher les centres de santé des populations. 

      6. EAU ET électricIté.
Problème.
Absence d’un réseau de distribution fiable ;
Trop faible taux de couverture.

Objectifs.
Atteindre un taux de couverture digne d’un pays moderne.
         
Actions.
Construction et réhabilitation des infrastructures ;
Privatisation intégrale du secteur.  

      7. AGRICULTURE.
Problème.
Faible production interne et recours aux importations ;
Agriculture de subsistance et non mécanisée ;
Absence d’encadrement des paysans ;
Absence des coopératives et des banques agricoles ;
Rareté d’outils aratoires et intrants agricoles ;
Non-diversification des filières agricoles.

Objectifs.
Atteindre l’autosuffisance alimentaire ;
Augmenter la production agricole interne ;
Travailler à l’exportation des produits.

Actions.
Doter les paysans d’outils agricoles ;
Encadrer les paysans ;
Augmenter la production interne ;
Industrialiser l’agriculture.

      8. MINERAIs.
Problème.
Faible application de la nouvelle loi minière et des hydrocarbures;
Transformation locale des produits miniers et des hydrocarbures;
Exploitation illicite et artisanale des produits miniers ;
Manque et vétusté des matériels de production.

Objectifs.
Application stricte des textes existants;
Maximisation des recettes du secteur ;
Transformation locale de nos matières premières.
         
Actions.
Application rigoureuse de la loi minière et du code minier;
établir la traçabilité des produits miniers à l’instar du processus de Kimberley;
Harmonisation des textes entre le cadastre minier et les régies financières.

      9.  INFRASTRUCTURES.
Problème.
Dégradation des moyens (routes, ports, aéroports et voies ferrées) ;
Absence d’édifices et monuments publics.

Objectifs.
Modernisation des moyens de transport ;
Désenclaver l’arrière-pays.
Assurer la libre circulation et le commerce régional et inter-régional ;
Renforcer l’intégration économique ;
Désenclaver l’arrière-pays.

Actions.
Lancer une politique d’asphaltage progressif de toutes les routes d’intérêt national et du réseau routier national et transafricain ;
Réhabilitation et modernisation des installations portuaire, aéroportuaire et ferroviaire ;
Disposer des voies praticables à pied, à vélo, à moto ;
Construction des édifices publics dans la Capitale et dans les chefs-lieux des provinces.

      10. MOBILITé.
Problème.
Absence d’industries de fabrication et de montage des véhicules et autres engins ;
Importation anarchique des engins de seconde main.   

Objectifs.
Rendre la mobilité plus aisée en agglomérations urbaines ;
Faciliter les échanges commerciaux.

Actions.
Partenariats sur des industries de construction et de montage des véhicules ;
Réglementer l’importation des véhicules et autres engins.


      11. TELECOMMUNICATIONS.
Problème.
Faible taux de couverture ;
Non-adaptation des textes légaux aux évolutions technologiques ;
Faible contribution au Trésor public ;
Coulage des recettes par le phénomène SIMBOX.

Objectifs.
Couverture nationale en réseau de télécommunication ;
Assurer la sécurité aux cerveaux congolais et être concurrentiels à l’étranger ;
Secteur clé des recettes fiscales et non fiscales.

Actions.
Adoption par le Parlement d’une loi adaptée ;
Interconnexion des réseaux régionaux à fibre optique ;
Appel aux géants du numérique à s’engager au Congo et à développer une industrie digitale locale ;
Booster le processus de dématérialisation avec la numérisation centralisée de l’administration publique et des services de l’état, un portail électronique congo.cd et
l’installation des espaces publics de communications permettant aux citoyens d’avoir accès aux services publics et de s’informer sur leurs droits.

      12. HABITAT.
Problème.
Absence de logements sociaux (type HLM) ;
Non-respect des normes urbanistiques ;
Conflits fonciers récurrents ;
Absence de politique d’aménagement.

Objectifs.
Donner un logement décent à tout Congolais ;
Veiller à un environnement sain.

Actions. 
Créer des normes sur le bâtiment ;
Lancer un programme de construction des logements sociaux ;
Procéder au regroupement des villages avec le programme de Smart City ;
Lancer une politique d’urbanisation des cités et villes.

      13. TOURISME.
Problème.
Absence de politique de promotion du tourisme ;
Dégradation des sites ;
Inexistence de politique de valorisation de la culture congolaise.

Objectif.
Faire du secteur un services d’assiette majeur;  
Valoriser et promouvoir la culture et l’homme congolais ;
Rendre le Congo attractif;
Faire du Congo la nouvelle destination ;
Assurer les échanges culturels inter-provinciaux.

Actions.
Débat sur quel type de tourisme pour le Congo ;
Créer et moderniser l’industrie touristique, artistique et culturelle à travers le pays ;
Réhabiliter les sites touristiques, artistiques et culturels.
      13. JEUNESSE ET EMPLOI.
Problème.
Déperdition scolaire ;
Délinquance juvénile ;
Criminalité ; 
Chômage élevé ;
Absence de structures d’encadrement ;
Absence de mémoire historique.

Objectifs.
Réduire le chômage ;
Lutter contre la pauvreté ;
Combattre la criminalité ;
Immortaliser nos mémoires ;
Faire du jeune l’élément moteur du développement.

Actions.
Construction à travers le pays des espaces des jeux, des centres de formation professionnelle et de rattrapage ;
Repenser le secteur des sports par la création des centres de sport pour tous ;
Créer des emplois «jeunes».

Fait à Kinshasa, 16 octobre 2018
Prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba.