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lundi 28 juillet 2014

Fiche documentaire sur le Programme Mandela Washington Fellows pour les jeunes leaders africains



Devant 500 jeunes leaders d’exception, le président Obama  annoncera le 28 juillet que le Programme Washington Fellows pour les jeunes leaders africains est rebaptisé en hommage à Nelson Mandela. Il annoncera également que les Etats-Unis souhaitent doubler le nombre annuel des participants au Programme Mandela Washington Fellows pour le porter à mille à l’été 2016.
Le Programme Mandela Washington Fellows est le programme phare de l’Initiative en faveur des jeunes leaders africains (Young African Leaders Initiative, YALI) et il incarne la volonté du président Obama d’investir dans l’avenir de l’Afrique. La première promotion des Mandela Washington Fellows est arrivée en juin 2014 pour six semaines intensives de stage de leadership, de constitution de réseau et de développement de leurs compétences, formation qui se poursuivra par un sommet présidentiel à Washington. Cette initiative permet à de jeunes leaders africains d’acquérir les connaissances et les contacts dont ils ont besoin pour faire évoluer leur plan de carrière et participer de manière plus énergique àla consolidation des institutions démocratiques, au développement de la croissance économique et au renforcement de la paix et de la sécurité en Afrique.

La promotion 20014
Sélectionnés parmi près de 50.000 candidats, les 500 Mandela Washington Fellows incarnent l’extraordinaire promesse d’une génération émergente de chefs d’entreprises, de militants et de fonctionnaires. Ils sont âgés de 25 à 35 ans, ont déjà fait la preuve de leurs capacités de leaders au sein d’organismes privés, publics ou civiques et ont manifesté une forte volonté de mettre leurs compétences et leurs talents au service de leurs concitoyens afin de renforcer le lien social. La première promotion de Fellows comprend des représentants des 49 pays d’Afrique subsaharienne et respecte la parité hommes-femmes. Malgré leur jeunesse, plus de 75 % d’entre eux occupent déjà des postes de cadres moyens ou supérieurs,et 48 % ont un diplôme universitaire. Ils sont 25 % à travailler dans un organisme non gouvernemental et 39 % à diriger leur propre entreprise. Presque tous les Fellows sont les premiers de leur famille à se rendre aux Etats-Unis.

Accueil aux Etats-Unis de leaders prometteurs
Les Mandela Washington Fellows sont arrivés aux Etats-Unis en juin 2014 et ont suivi un cursus dans vingt grandes universités américaines. Ce stage de six semaines comprenant cours théoriques et formation pratique à l’encadrement était axé sur une des trois thématiques suivantes : commerce et monde de l’entreprise, engagement citoyen ou administration publique. Au programme universitaire officiel s’ajoutaient ateliers, mentorat et établissement de contacts avec d’éminentes personnalités dans leur domaine.
Aujourd’hui, les Mandela Washington Fellows vont se retrouver à Washington pour le sommet et la rencontre avec le président. Durant trois jours, ils vont continuer leurs discussions avec des responsables du secteur privé et public et poursuivrele dialogue entre eux. Après le sommet, cent Fellows vont rester aux Etats-Unis pour des formations pratiques de huit semaines dans plus de 80 organisations non gouvernementales (ONG), entreprises privées et administrations publiques.

Ouvrir des débouchés sur le continent
En lien avec des entreprises, administrations et ONG, le gouvernement américain s’efforcede mettre en place un suivi concernant les perspectives professionnelles et des structures pérennes de soutien aux jeunes leaders à leur retour chez eux.
-          Perspectives professionnelles : le gouvernement américain assurera aux Mandela Washington Fellows plus de 200 stages et postes dans des sociétés privées, des organismes gouvernementaux, des instituts de recherche, des organisations multilatérales et des associations à but non lucratif ou d’action localedanstout le continent. Les stages s’effectueront dans des entreprises du secteur privé comme Microsoft et des ONG internationales comme Partners for Democratic Change.
-          Mentorat : les Fellows constitueront des binômes avec des mentors – dirigeants de l’industrie issus du secteur privé, public et à but non lucratif, notamment de multinationales et d’organisations américaines ayant des activités en Afrique – qui les guideront et les aideront à mettre en pratique les acquis théoriques et nouvelles compétences de leur formation, à se fixer des objectifs de carrière à court et long terme et à progresser sur le plan professionnel une fois rentrés en Afrique.
-          Financement initial : les Mandela Washington Fellows auront accès à des fonds spécifiques pour financer leurs idées, entreprises et associations et mettre en œuvre des projets communs pour améliorer les conditions de vie de leurs concitoyens. Pour les trois premières années, l’U.S. African Development Foundation attribuera 5 millions de dollarsen petits prêts aux Mandela Washington Fellows souhaitant lancer ou développer leur entreprise commerciale ou projet social. Par ailleurs, les Mandela Washington Fellows pourront faire subventionner leurs projets par la plate-forme de financement participatif YALI de RocketHub.
-          Aide aux associations de proximité : le département d’Etat débloquera 5 millions de dollars supplémentaires sur les trois ans à venir pour soutenir les Fellows qui lancent ou développent leur ONG, mettent en œuvre des projets visant à améliorer les conditions de vie de leurs concitoyens, ou collaborent à la mise en place du réseau de jeunes leaders africains, notamment dans les zones mal desservies. Les Fellows feront eux-mêmes office de mentors pour d’autres jeunes Africains dans huit Connect Camps où ils pourront, grâce à la technologie, encourager l’action sociale et l’engagement citoyen.
-          Mobiliser les investissements actuels des pouvoirs publics américains : l’USAID va mobiliser plus de 350 millions de dollars injectés dans les actuels programmes pour les jeunes et projets de développement afin que les Fellows aient accès à une large palette d’aides et de moyens. Par exemple, dans le cadre de l’Initiative alimentaire pour l’avenir (Feed the Future), les Fellows de pays donnés auront droit à des formations et à des stages sur mesure.

Maintenir un réseau puissant
Les ambassades américaines fourniront les ressources et l’assistance voulues pour permettre aux Mandela Washington Fellows de rester en contact grâce à des associations d’anciens et à des activités au service de la communauté. Les Fellows vont bénéficier d’outils de communication virtuelle (convenant à de multiples environnements techniques en termes de bande passante) afin de pouvoir conserver un étroit contact avec les Etats-Unis et transmettre leur expérience à d’autres jeunes Africains. Enfin, le gouvernement américain organisera régulièrement des réunions locales et régionales et des opérations de réseautage pour maintenir des liens durables avec ces dynamiques Fellows au cours des années à venir.

vendredi 25 juillet 2014

Bruxelles, 16 décembre 2013 - Conseil de l'Union européenne Affaires Etrangères : Conclusions sur la RDC et la région des Grands Lacs



Le Conseil a adopté les conclusions suivantes:
«1. Rappelant les conclusions du Conseil du 22 juillet 2013, l'Union européenne (UE) confirme son attachement à l'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région (l'accord-cadre) et à la promotion de la stabilité et du développement dans la région des Grands Lacs. Elle relève qu'un certain nombre de développements importants sont intervenus depuis juillet dernier, notamment les progrès réalisés par la RDC pour ce qui est de recouvrer la pleine souveraineté sur son territoire et de rétablir l'autorité de l'État dans l'est du pays, la fin de la rébellion du M23 et l'achèvement des pourparlers de Kampala. L'UE rend hommage aux médiateurs ougandais pour la détermination dont ils ont fait preuve pour parvenir à ce résultat positif. Elle salue en outre les efforts des autorités nationales de la RDC, la participation active de responsables et d'organisations de la région, l'action menée par le groupe d'envoyés spéciaux pour la région des Grands Lacs, ainsi que le rôle de soutien essentiel joué par la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), y compris sa brigade d'intervention.
2. Les mesures qui ont été prises au cours des derniers mois offrent à la région une occasion unique de s'attaquer, avec l'aide de ses partenaires internationaux, aux problèmes fondamentaux auxquels elle est confrontée. L'UE invite toutes les parties prenantes à l'accord-cadre à mettre en œuvre leurs engagements sur le plan national, régional et international et elle reste déterminée à soutenir ce processus. Elle se félicite des progrès réalisés récemment pour ce qui est de concrétiser ces engagements et de définir des critères permettant de mesurer les progrès accomplis, critères qui serviront à orienter l'action menée par toutes les parties prenantes.
3. L'UE rappelle l'accent mis par le Conseil des affaires étrangères dans ses conclusions de juillet sur l'esprit de bon voisinage et l'intégration régionale, qui passent notamment par un dialogue systématique et constant entre tous les pays de la région des Grands Lacs, l'objectif étant d'accroître la confiance mutuelle de manière à pouvoir s'attaquer aux causes profondes de l'instabilité. Se fondant sur sa propre expérience, l'UE continuera à investir dans la coopération régionale en sus du soutien continu qu'elle apporte à chaque pays de la région, notamment dans les domaines de la paix et de la sécurité, de l'environnement et de l'intégration économique.
4. L'UE déplore les souffrances provoquées par les différents groupes armés dans l'est de la RDC, qui ont entraîné la mort de nombreux civils et de casques bleus de la MONUSCO, ainsi que le déplacement de centaines de milliers de civils. L'UE insiste une nouvelle fois pour qu'une attention particulière soit accordée aux victimes les plus vulnérables, en particulier les enfants soldats et les victimes de violences sexuelles, ainsi qu'à la lutte contre l'impunité: les auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité ne doivent pas pouvoir se soustraire à la justice et doivent répondre de leur actes.
5. Conformément aux résolutions 2076 (2012) et 2098 (2013) du Conseil de sécurité des Nations unies, l'UE escompte un désarmement et une démobilisation rapides des anciens combattants du M23, menés avec l'aide de la MONUSCO et conformément aux règles internationales en matière de droits de l'homme et de droit humanitaire, et compte tenu de l'issue des pourparlers de Kampala. Parallèlement, et ainsi que le demande la résolution 2098 (2013), elle souligne qu'il importe que les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) procèdent, avec le soutien de la MONUSCO, à la neutralisation d'autres groupes armés présents dans l'est de la RDC, y compris notamment les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les ADF-NALU. En outre, l'UE engage le gouvernement de la RDC à achever la mise au point d'un plan global de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) ainsi que de désarmement, de démobilisation, de réintégration, et de réinstallation ou rapatriement (DDRRR), y compris des procédures appropriées de contrôle préalable, en mettant tout particulièrement l'accent sur les enfants liés à des groupes armés.
L'UE se félicite que la RDC se soit engagée à faire en sorte que les auteurs de violations des droits de l'homme ne puissent pas prétendre à une intégration dans les forces de sécurité nationales. Elle souligne qu'elle est disposée à mettre à profit les développements intervenus récemment, et à poursuivre son action en s'appuyant sur le soutien actif qu'elle a apporté aux efforts de stabilisation de l'est de la RDC.
6. L'UE prend note avec satisfaction des résultats des "concertations nationales" menées dans le pays. À titre de mesure de suivi, elle encourage un processus de réconciliation et de dialogue qui servira à mettre en œuvre de manière effective un programme global de réformes, ce qui permettra de renforcer l'autorité de l'État, d'améliorer la gouvernance du point de vue démocratique et économique, de protéger les droits de l'homme et de lutter contre l'impunité.
7. L'UE se réjouit que le président Kabila accorde la priorité à la réforme du secteur de la sécurité (RSS). Elle continuera d'œuvrer activement en faveur de la RSS, ne serait-ce que pour préserver et consolider les acquis des deux missions menées au titre de la PSDC, EUPOL et EUSEC. À cet égard, l'UE espère voir de la part des autorités congolaises un engagement durable à mettre en œuvre la RSS et insiste sur l'importance que revêtent les synergies avec les autres acteurs concernés, notamment la MONUSCO, qui joue un rôle de premier plan dans la coordination de l'aide internationale en faveur de cette réforme.
8. L'UE note que le cycle électoral à venir en RDC constitue une occasion d'approfondir le processus de démocratisation. Elle invite le gouvernement de la RDC à faire en sorte que les précédentes recommandations, par exemple celles formulées par la mission d'observation électorale de l'UE, soient prises en considération, que les échéances fixées soient respectées et que les ressources nécessaires soient affectées.
9. Dans le droit fil des discussions tenues par les ministres européens du développement le 12 décembre 2013, l'UE continuera à adopter une approche globale en ce qui concerne l'action qu'elle mène dans la région des Grands Lacs, notamment par le recours à des instruments tant à court terme qu'à long terme. Elle est déterminée à faire en sorte que les processus en cours de programmation régionale et nationale du Fonds européen de développement contribuent - compte tenu des recommandations de la Cour des comptes européenne, ainsi que de la programmation de l'aide apportée par les États  membres de l'UE - à la fois à la stabilisation de la région des Grands Lacs et à son développement à long terme.
La programmation de l'aide apportée par l'UE et les États membres, en coopération étroite avec les pays et organisations régionales concernés, englobera le domaine de la RSS. Dans ce contexte, le Conseil encourage une intensification de la coordination des bailleurs de fonds. Se félicitant des mesures prises par la RDC pour honorer ses engagements, l'UE appelle de ses vœux la mise en place d'un mécanisme de responsabilité mutuelle fondé sur le processus du "New Deal", qui permet de réaliser des progrès rapides et d'en assurer le suivi grâce à un dialogue politique renforcé.
10. Une coordination sera assurée, lorsque cela est possible, entre les interventions dans le domaine du développement et les interventions humanitaires, afin de renforcer la résilience de la population en RDC. L'UE demeure préoccupée par la situation humanitaire globale dans l'est de la RDC. Le nombre de personnes déplacées à l'intérieur du pays et de réfugiés en relation avec le conflit n'a pas diminué et la population reste confrontée à des besoins humanitaires pressants. Il faut permettre un accès sûr et sans entrave, conformément aux principes humanitaires internationaux.
11. Dans le cadre de l'objectif consistant à s'attaquer aux causes profondes du conflit et des perspectives de développement à long terme, l'UE attire tout particulièrement l'attention sur la question - qui demeure un défi majeur - des ressources naturelles, y compris le lien qui existe entre les minerais qui alimentent le conflit et les groupes armés, la protection de l'environnement et la biodiversité de la région. L'UE réaffirme qu'elle soutient activement l'adoption et la mise en œuvre du guide OCDE sur le devoir de diligence pour des chaînes d'approvisionnement responsables en minerais provenant de zones de conflit ou à haut risque. Elle insiste sur les avantages que présentent les mécanismes de certification des minerais.
12. L'UE souligne que la stabilité de la région tout entière dépend de la stabilité intérieure et du développement de chaque pays. Outre la RDC, l'UE continuera à coopérer avec le Rwanda, le Burundi, l'Ouganda et d'autres pays de la région afin de favoriser la responsabilisation des pouvoirs publics, d'œuvrer à l'émergence d'une société ouverte respectueuse des droits fondamentaux de chacun et d'asseoir l'État de droit.
13. L'UE souligne en particulier, dans la perspective des élections devant se tenir au Burundi en 2015, l'importance que revêt un processus ouvert à tous et qui tienne compte des éléments fondamentaux de l'accord de paix d'Arusha. L'UE est favorable au maintien du rôle que jouent les Nations unies à cet égard.
14. L'UE rappelle le souhait exprimé par le Conseil de sécurité des Nations unies de voir tous les signataires mettre en œuvre rapidement, pleinement et de bonne foi les engagements qui leur incombent en vertu de l'accord-cadre. Elle s'engage à continuer de coopérer étroitement avec les Nations unies et leur envoyé spécial, l'Union africaine, la conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la Communauté de développement de l'Afrique australe (CDAA) et d'autres organisations et partenaires internationaux et régionaux concernés afin de mettre en œuvre l'accord-cadre.
15. Le Conseil invite la Haute Représentante/vice-présidente à rendre compte dès que possible de la mise en œuvre des conclusions adoptées par le Conseil en juillet et décembre 2013.»

OLPA condamne l’interpellation d’un journaliste à Kinshasa



Kinshasa, le 24 juillet 2014. L’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), organisation indépendante de défense et de promotion de la liberté de presse, condamne l’interpellation de Daniel Safu, éditeur de l’hebdomadaire les Points Saillants Plus, paraissant à Kinshasa,  capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
Daniel Safu a été interpellé,  le 24 juillet 2014 à 10 heures (heure locale) non loin de son domicile, à côté du terrain municipal de la commune de Bandalugwa, par trois éléments de la Direction des renseignements généraux et services spéciaux (DGRS) de la Police nationale congolaise, en tenue civile.  Il a été conduit au bureau de la DGRS où il a été entendu sur procès verbal par un officier de police judiciaire. Cette interpellation est consécutive à la plainte de Romain Felber, administrateur délégué du Grand Hôtel Kinshasa (GHK) qui accuse le journaliste de diffamation et d’injures publiques.
Dans son édition n°421 du 6 juin 2014, le journal les Points Saillants Plus a publié un article intitulé : « Scandale odieux au Grand Hôtel Kinshasa scabreuse affaire Clarisse Mobedi victime d’une machination diabolique ». Dans cet  article, le journal dénonçait la mauvaise gestion de cet hôtel dont l’Etat congolais est l’un des actionnaires, le paiement irrégulier des salaires des agents, la révocation abusive de Clarisse Mobedi, chargée des manifestations publiques au GHK, pour détournement d’une somme de deux mille dollars américains. Il interpelle également les autorités à s’impliquer pour sauver l’hôtel. Un article jugé diffamatoire par Romain Felber.
Après son audition, le journaliste a été privé de liberté près de 7 heures avant d’être libéré avec obligation de coopérer avec la DGRS et de se présenter à nouveau pour une confrontation avec l’administrateur délégué du Grand Hôtel Kinshasa.
Eu égard à ce qui précède et sans se prononcer sur le fond de l’affaire, OLPA fustige la procédure cavalière ayant conduit à l’interpellation du journaliste. OLPA reste fermement opposé à toute instrumentalisation des services publics de l’Etat pour porter atteinte à la liberté de presse garantie par la législation congolaise et les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits humains.
En conséquence, OLPA demande aux autorités de favoriser l’exercice de la liberté de presse sur toute l’étendue du pays.

Célébration de la journée internationale des télécommunications et de la société de l’information ce vendredi au Fleuve Congo Hôtel



Décalée le 17 mai en raison de la fête de la révolution de l’AFDL, la Journée Mondiale des Télécommunications et de la Société de l’Information, JMTSI-2014, sera célébrée avec faste  ce vendredi 25 juillet à l’Auditorium Kempinski du Fleuve Congo Hôtel.  Clou de la manifestation, la conférence scientifique organisée par le Ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Une conférence qui va regrouper professeurs d’université, opérateurs de téléphonie mobile et ISP, dirigeants d’entreprises et consommateurs autour du thème retenu cette année par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), à savoir «Le large bande au service du développement humain.»
Invité de marque de cette journée, le Secrétaire Général de l’Union Internationale des Télécommunications, Dr Hamadoun Touré, arrivé à Kinshasa mercredi dans la soirée et qui séjourne dans la capitale rdcongolaise jusqu’au dimanche 27 juillet. Le patron des télécommunications internationales  répond à l’invitation que lui avait lancée le Ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba,  lors du récent sommet de la société de l’information tenu à Genève. L’occasion, pour lui,  de se rendre compte de la détermination de la RDC à reprendre sa place au sein de la communauté internationale des télécommunications, en palpant du doigt la réalité du travail réalisé pour l’implémentation des infrastructures large bande, notamment la fibre optique, mais aussi de sa volonté à faire des télécommunications le principal levier de son émergence.
C’est cette vision et cette ambition qui devraient ressortir de l’exposé du ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication sur le thème «Le Congo face aux défis de la société de l’information à l’échéance de 2015.»
De son côté, le Secrétaire Général de l’UIT  devrait revenir sur le thème général de la journée, afin de sensibiliser opérateurs et décideurs congolais sur le fait que les infrastructures large bande offrent une meilleure connectivité dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication au service de la santé, de l’éducation, de la gouvernance, qui sont les grandes priorités de l’ONU dans le cadre de la stratégie des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Le patron de l’UIT devrait rappeler le leitmotiv de son agence, à savoir que le droit de communiquer est la pierre angulaire de la société de l’information, un principe essentiel conduisant à un accès équitable et universel à l’information et au savoir, ce qui, du coup, devrait donner à tous la possibilité de satisfaire leurs aspirations dans le cadre du développement.
Le programme de la visite du Dr Hamadoun Touré a démarré tôt jeudi avec l’audience que lui a accordée le ministre des PTNTIC, avant celles que le Secrétaire Général de l’UIT a accordées à l’ARPTC, aux opérateurs de téléphonie mobile et aux ISP. L’hôte du ministre Kin-kiey Mulumba a par la suite été reçu par le Président de l’Assemblée nationale en début d’après-midi, avant d’effectuer des visites sur le terrain à la plateforme de Téléconsult à Binza-Pigeon, ainsi qu’au centre technique de l’équipementier chinois Huawei.
La journée de samedi prévoit la poursuite des visites sur terrain, avant le retour du Secrétaire Général de l’UIT dimanche par l’aéroport international de N’Djili.
Fait à Kinshasa, le 24 juillet 2014