APO

mercredi 29 mai 2013

Journée des Casques Bleus sera célébrée sous le thème: Missions de Maintien de Paix des Nations Unies : s’adapter aux nouveaux défis

Madnodje Mounoubai : Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, Membres de la presse, Bonjour et bienvenue à ce rendez-vous hebdomadaire.
Activités des Composantes de la MONUSCO
Activités de l’Equipe-Pays
Situation militaire
Activités des composantes de la MONUSCO
Information publique :
La Communauté internationale célèbre ce 29 mai, la Journée internationale des Casques bleus, proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies, lors de sa 73ème séance plénière du 11 décembre 2002.
Cette année, la Journée des Casques Bleus sera célébrée sous le thème : « Missions de Maintien de Paix des Nations Unies : s’adapter aux nouveaux défis». A Kinshasa, comme dans d’autres provinces, cette journée sera marquée par différentes activités.
A cette occasion, une cérémonie officielle est organisée au bataillon ghanéen de Kinshasa ; une journée « Portes ouvertes » sur l’action de la MONUSCO a lieu au siège de la Police MONUSCO situé à Alcatel, sur l’avenue Ex-Flambeau, suivi d’une animation culturelle par les étudiants de l’Institut Nationale des Arts (INA), d’un Sketch, et d’une prestation de l’orchestre de Radio Okapi.
La Journée d’aujourd’hui sera également consacrée à l’inauguration, à 17 heures, au quartier général de la MONUSCO, de la Plaque commémorative, en hommage aux Casques bleus ayant perdu la vie durant leur service pour la Mission et pour la paix en RDC.
D’autres manifestations sont organisées à la prison de Ndolo, où se déroulent notamment des consultations médicales aux détenus ; une visite d’un projet à impact rapide (QIPS) ; et un match de Volley-ball entre les détenus et le personnel pénitentiaire de la MONUSCO. Plus de détails, dans le programme qui vous sera remis à la fin de la Conférence. Vous y êtes tous cordialement invités.
Activités de l’Equipe-pays
Développement : Dans le cadre de la mise en oeuvre des activités du projet « BEAR-UNESCO/RDC » (Better Education for Africa's Rise ou meilleure éducation pour le développement de l'Afrique), surtout dans son volet sécurisation des instituts, le Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel a procédé, le mardi 28 mai 2013, à la pose de la 1ère pierre pour la construction du mur de clôture de l' Institut Technique Agro-vivrière (ITAV) de la commune de la N'Sele, en présence du Représentant a.i de l'UNESCO en RDC.
Pour rappel, le projet « BEAR », financé par la Corée du Sud, vise à renforcer les capacités pédagogiques, matérielles et organisationnelles de deux établissements de formation professionnelle, situés dans la ville province de Kinshasa et qui interviennent dans les domaines de l’agriculture, ITAV/N’sele et des Travaux Publics et du Bâtiment (ITP) de la commune de Bumbu.
Un processus d’engagement des Etats de l’Afrique australe, de l’Est et de la SADC dont la RDC, en faveur de l’éducation sexuelle et au VIH est amorcé par les Nations Unies, au travers de quelques unes de ses agences: UNFPA, UNAIDS, UNESCO, UNICEF et OMS. Ce processus vise à obtenir un engagement au plus haut niveau de la part des Ministres de l’Education et de la Santé, pour l’intégration de l’éducation au VIH et à la sexualité comme approche de prévention pour les jeunes en perspective de l’après 2015. En vue d’un meilleur soutien à ce processus, l’UNFPA, l’ONUSIDA et l’UNESCO ont organisé, du 23 au 24 mai, un atelier pour la validation du rapport pays sur l’état de l’éducation sexuelle et les services de santé de reproduction en RDC. Toutes les parties prenantes (Ministères de la Santé, de l’EPSP, de la Jeunesse et Genre, ONGS nationales, associations des jeunes, Société civile, parents (ANAPECO), enseignants (SYECO), ordre des avocats (barreau de Gombe) et journalistes) ont contribué à consolider ce précieux document. Le rapport reprend les données sur l’éducation de base, l’éducation sexuelle et au VIH/Sida, les services de santé de la reproduction pour jeunes, et l'environnement législatif et politique en vigueur, dans lequel s'inscrivent l'éducation sexuelle et les services de santé sexuelle et de la reproduction, ainsi que les données sur le genre et la culture liées à la thématique.
La Gestion des politiques économiques, selon le Genre, est au centre d’une série de formations organisées par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en collaboration avec l’ONU FEMMES et le HCR, à l’intention des cadres et fonctionnaires des différents ministères sectoriels ainsi que des membres de la Société civile congolaise. Les Secrétaires généraux ont ouvert la première session de formation au mois d’avril, suivis par les Directeurs d’études et de Planification, du 23 au 24 mai 2013.
L’objectif principal visé par ce processus est d’arriver à la prise en compte de Genre dans le budget de l’Etat 2014. Les autres résultats attendus de ces formations sont, entre autres, familiariser les participants avec les concepts de base du genre et économie ; maitriser les principaux outils ainsi que les démarches pour intégrer la dimension Genre dans les processus de planification, programmation budgétaire. Cette formation a également permis aux ministères clés ainsi qu’aux divers partenaires de maîtriser l’utilisation des données statistiques, d’améliorer et d’élaborer leur planification en se basant sur les indicateurs et données éprouvées.
Au total, 50 cadres ont été formés à Kinshasa et au Katanga par les experts internationaux et assurent la pérennisation de l’action au niveau national ; 40 Secrétaires généraux ont été sensibilisés sur la thématique pour leur implication dans le processus de planification et programmation des résultats sensibles au Genre ; 94 Directeurs d’études et de Planification en charge de l’élaboration de budget sectoriel, ont été formés par les formateurs nationaux.
Humanitaire
OCHA:
En visite dans le Kivu, la Sous-secrétaire générale des Nations Unies chargée des Affaires humanitaires et Coordinatrice adjointe des secours d’urgence, Mme Kang, a condamné la tuerie des civils à Goma.
Mme Kyung-Wha Kang est arrivée ce matin au Sud-Kivu où, elle visitera notamment l’Hôpital de Panzi à Bukavu et des communautés affectées par des déplacements dans le territoire de Walungu. Hier, Mme Kang a visité le site de déplacés de SOTRAKI à Goma où plus de 3 000 personnes ont trouvé refuge à la suite des récents affrontements entre l’armée et le M23.
Au cours de la visite, Mme Kang a déclaré qu’il est temps de mettre fin à cette crise provoquée par des hommes et a condamné la tuerie des personnes par des obus lors des affrontements, en appelant les parties belligérantes au strict respect du Droit international humanitaire. La Sous-secrétaire générale Kang est arrivée dimanche à Kinshasa. Lundi, elle a eu des entretiens avec des membres du gouvernement et des acteurs humanitaires dans la capitale. Mme Kyung-Wha Kang est en mission en République Démocratique du Congo pour évaluer la situation humanitaire dans le pays où, des millions de personnes sont affectées par un cycle de violence et d’instabilité.
PAM :
Le Programme Alimentaire Mondial tient à remercier sincèrement le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi. La province a fait un don en nature de 30.000 sacs de farine de maïs, soit 750 tonnes, qui complèteront les rations alimentaires destinées aux déplacés de guerre dans la province.
Ces rations seront distribuées à Mitwaba, Lubudi et Kambove et couvriront les besoins de 61.000 personnes pendant un mois. Ce don s’ajoute à d’autres contributions que la province du Katanga a octroyées au PAM ces deux dernières années. Dans la lettre de remerciement adressée au gouverneur de la province, le Directeur pays du PAM, M. Martin Ohlsen, a souligné que « Ce genre de contribution témoigne de l’engagement des autorités congolaises à venir en aide aux populations vulnérables du pays et constitue un signal important à tous les donateurs potentiels ».
Dans le Nord-Kivu, après les deux journées de troubles aux environs de Goma la semaine dernières, le PAM a pu reprendre ses activités. Plus de 137 200 déplacés reçoivent depuis jeudi dernier, des rations alimentaires du PAM dans les camps de Mugunga, Lac-Vert et Bulengo. En partenariat avec les ONG World Vision et
CARITAS, le PAM distribue plus de 1.100 tonnes de rations composées de céréales, petits pois, sel et l’huile de cuisine pour couvrir les besoins alimentaires des déplacés pendant 30 jours.
Dans toute la province du Nord-Kivu, le PAM nourrit plus de 268.500 déplacés internes par mois.
Situation militaire
Aucun incident majeur n’a été signalé à l’Ouest de la République Démocratique du Congo (RDC) pendant la période sous examen.
Toutefois, le 16 mai 2013, les Casques bleus du détachement du bataillon Ghanéen de la force de la MONUSCO déployé à Dongo, ont assuré avec succès l’escorte de cinq cents quatre-vingts dix (590) réfugiés de la RDC en provenance du Congo-Brazzaville, à partir de leur point d’arrivée dans cette région jusqu’au camp de transit du Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies (HCR), situé dans la même localité.
En Province Orientale, la situation sécuritaire a été jugée globalement stable au cours de la période considérée.
La Force de la MONUSCO et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) mènent depuis le 5 mai 2013 dans les districts des Haut et Bas-Uélé, l’opération conjointe « Chuma Ngumi » (Poing d’acier), dans le but de poursuivre et de neutraliser les éléments résiduels de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) encore actifs dans ces zones.
En soutien à la campagne menée par la Section DDR/RR visant à sensibiliser les éléments résiduels de la LRA à la reddition, la Force de la MONUSCO conduit également à travers cette province l’opération « Bienvenue à la paix », dans le but de faciliter les redditions volontaires des rebelles de la LRA auprès de cette section de la MONUSCO.
Le 18 mai 2013, deux (02) filles ont été tuées et un (01) rebelle Ougandais de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) blessé, lors d’accrochages entre une patrouille des gardes forestiers du parc national de la Garamba, et environ seize (16) braconniers de la rébellion ougandaise, surpris dans cette réserve nationale. Une (01) arme AK-47 a également été récupérée auprès des rebelles.
En Ituri, la situation sécuritaire au Sud du territoire d’Irumu reste tendue, compte tenu de la résurgence d’activités des miliciens du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI).
Le 16 mai 2013, le 1er bataillon Bangladais de la Force de la MONUSCO a inauguré une station d’approvisionnement en eau potable, construite dans le cadre des Projets à Impact Rapide [‘’Quick-Impact Projects’’ (QIPS)], sur l’avenue Mbandaka, dans le quartier Bankoko, à Bunia.
Le 17 mai 2013, deux (02) miliciens appartenant à la faction du FRPI de Cobra Matata, se sont rendus avec deux (02) armes AK-47, aux troupes FARDC déployées à Marabo.

La MONUSCO et les FARDC ont également dans le cadre de l’opération « Eagle claw » (les serres de l’aigle), lancé depuis le 30 avril 2013 dans le territoire du Sud d’Irumu, une opération visant à y éradiquer les miliciens du FRPI, et de faciliter le redéploiement des troupes FARDC, dans le but d’étendre l’autorité de l’Etat, et d’assurer efficacement la protection des populations civiles.
Depuis le 24 mai 2013, le 2ème bataillon Bangladais de la MONUSCO a organisé une campagne médicale spéciale au profit des habitants de la région d’Ingbokolo, située à 85 kilomètres au Nord d’Aru. A ce jour, cinquante-cinq (55) patients souffrant de pathologies diverses, ont été consultés et soignés à titre gracieux.
Dans la même période, des traitements appropriés ont été prodigués à cent vingt-trois (123) patients par l’équipe médicale du 1er bataillon Bangladais du poste opérationnel de Bukiringi de la Force de la MONUSCO, déployée au village Rawali.
Le 25 mai 2013, deux cents cinq (205) patients de la région de Mahagi ont reçu des traitements au cours de la campagne médicale hebdomadaire organisée par l’état-major du contingent onusien déployé dans la même région.
Le même jour, des traitements appropriés ont été prodigués à titre gracieux aux patients de la région, au cours d’une campagne médicale organisée au camp Ndoromo de Bunia, par l’hôpital de niveau 1 du 1er bataillon Bangladais de la MONUSCO.
Dans la période du 28 mai 2013, dans le cadre des activités civilo-militaires et de fraternisation avec les populations civiles, des Casques bleus du poste opérationnel de Marabo ont visité l’école primaire de cette localité et distribué à titre gracieux des fournitures et manuels scolaires aux élèves. Ceux-ci, visiblement satisfaits de cette action, ont exprimé leur profonde gratitude à leurs généreux bienfaiteurs.
Au Nord-Kivu, l’environnement sécuritaire s’est profondément détérioré le 15 mai 2013 à Beni, par l’attaque lancée contre le camp OZACAF des FARDC, par des éléments appartenant au groupe Mayi-Mayi Hilaire.
Dans les régions du territoire de Rutshuru occupées par le M23, les enlèvements de civils ainsi que les pillages récurrents perpétrés par les éléments de ce mouvement rebelle, demeurent une source de préoccupation majeure au plan sécuritaire et à celui du respect des Droits de l’Homme.
Par ailleurs, des combats ont opposé à partir du 20 mai 2013, le M23 aux FARDC pendant trois (03) jours dans la région de Mutaho, située à 4 kilomètres de Kibati ; et sur les collines de Muja. Le 22 mai 2013, après avoir lancé environ sept (07) assauts sans succès ; dans le but de s’emparer de Mutaho, le M23 a décrété un cessez-le-feu unilatéral. Le M23 a combattu en défensive contre les troupes des FARDC qui paraissaient motivées et bien organisées, faisant usage de lance-roquettes multiples, mortiers, lance-roquettes, et hélicoptères d’attaque contre les positions du M23. Jusqu’à la fin de la semaine dernière, le cessez-le-feu était observé, et les troupes gouvernementales ont conservé leurs positions à Mutaho.
Les tirs du M23 ont causé plusieurs victimes au sein des populations civiles dans les régions situées près des zones des combats. En effet, le 21 mai 2013, quatre (04) roquettes tirées par le M23 à partir des collines de Kibati en direction des hauteurs de Muja, sont tombées à proximité du camp des déplacés de Mugunga III.

Le 22 mai 2013, deux (02) roquettes tirées par le M23 à partir de ses positions situées sur les hauteurs de Kibati, sont tombées dans le quartier résidentiel de Ndosho, à Goma.
Cependant, à la fin de la semaine écoulée, les déplacés qui avaient fui vers Goma et Sake suite aux bombardements sur le camp de Mugunga III, ont commencé à rejoindre progressivement le camp.
En outre, les enlèvements des civils se sont poursuivis dans la périphérie de la ville de Beni pendant la période sous examen. En effet, le 22 mai 2013, quinze (15) civils, dont six (06) enfants, ont été kidnappés dans le quartier Kitahura, à Mbau, situé à 25 kilomètres au Nord de Beni.
Dans la région de Pinga en revanche, les accrochages entre les Mayi-Mayi Cheka-Nduma Défense du Congo (NDC) et les éléments de l’Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS), se sont poursuivis dans le voisinage de la rivière Birutu.
Les opérations unilatérales dénommées : « Wide awake » (Réveil total), « Formidable » (Formidable) et « Silent Guns » (Armes silencieuses), continuent d’être menées par la Brigade de la MONUSCO du Nord-Kivu, dans le but de contrer toute menace des groupes armés contre la ville de Goma, notamment le M23 ; et maintenir une sécurité optimale dans et autour de la capitale provinciale.
A travers l’opération « Wide awake » (Réveil total), la MONUSCO a déployé des patrouilles d’intervention rapide dans la ville de Goma.
Quant à la sécurité du périmètre de l’aéroport de Goma, elle continue d’être renforcée grâce à une muraille érigée par les éléments du génie du contingent Sud-africain de la MONUSCO, agissant dans le cadre de l’opération « Formidable » (Formidable).
Des patrouilles mobiles d’intervention rapide et les Observateurs Militaires de la MONUSCO continuent également d’être déployés conformément aux objectifs de l’opération « Silent Guns » (Armes silencieuses), à l’intérieur et autour de Goma, dans le but de prévenir toute incursion des forces négatives dans cette ville, notamment le M23.
Dans l’effort d’apporter le soutien nécessaire à l’armée gouvernementale engagée dans la stabilisation de la situation sécuritaire au Nord-Kivu, la MONUSCO maintient le déploiement des ses troupes sur les collines Est et Ouest de Munigi, et ce, dans le cadre des opérations unilatérales « Blue Redoubt I & II » (Forteresse bleue I & II).
Le 15 mai 2013 à 5h00, plusieurs éléments Mayi-Mayi Hilaire ont attaqué l’état-major du 8081ème bataillon et le centre de formation des FARDC situés au camp OZACAF, dans la partie méridionale de Beni. Après environ quatre (04) heures d’accrochages violents, les troupes gouvernementales ont repoussé les assaillants loin de la ville. Les FARDC ont tué trente-trois (33) insurgés Mayi-Mayi et appréhendé sept rebelles. Du coté des troupes gouvernementales, le bilan fait état de huit (08) soldats FARDC et cinq (05) recrues ayant péri lors des combats, tandis que quatre (04) autres militaires et sept (07) recrues blessés ont été évacués vers l’hôpital général de Beni. Les FARDC ont récupéré un (01) lance-roquettes, sept (07) armes AK-47 et plusieurs arcs, flèches et machettes. Aucune victime n’a été enregistrée au sein des populations civiles.
Le bataillon Népalais et les Forces Spéciales Jordaniennes de la Force de la MONUSCO ont déployé à travers la ville quatre (04) patrouilles dans le but de dominer le terrain, d’interdire toute violation des Droits de l’Homme et assurer la protection des populations civiles. Un appui logistique conséquent a été fourni aux FARDC afin d’optimiser leur capacité opérationnelle.
Après six (06) mois de trêve, le 20 mai 2013 à 5h00, des accrochages ont eu lieu entre le M23 et les FARDC dans la région de Mutaho, située à 4 kilomètres au Sud-ouest des hauteurs de Kibati. Jusqu’à 10h30, de violents combats à la mitrailleuse lourde, aux mortiers et lance-roquettes multiples se sont poursuivis dans les régions situées sur les collines de Kibati et sur celles de Mutaho. Les forces gouvernementales ont engagé les positions du M23 situées sur les hauteurs de Kibati avec leurs hélicoptères d’attaque et des lance-roquettes multiples. Environ huit cents (800) personnes en provenance de Kibati se sont déplacées vers Goma. La MONUSCO a mis en oeuvre le Plan de défense de Goma et placé toutes les unités d’intervention rapide en alerte maximale ainsi que Les positions de Munigi et les unités de la MONUSCO basées à l’aéroport de Goma. Une surveillance aérienne ininterrompue a été menée dans le but de surveiller de manière étroite l’évolution de la situation sur le terrain.
Le 21 mai 2013, les combats ont repris vers 5h10 par des affrontements à l’arme lourde pour le contrôle de la région de Mutaho et vont se poursuivre jusqu’ à 12h30. Vers 16h30, les rapports ont fait état d’environ cinq (05) roquettes tirées par le M23 qui sont tombées à l’intérieur du camp des déplacés de Mugunga III. Une d’elles a détruit un (01) abri, tué une (01) fille et blessé un (01) enfant. D’autres sont tombées à proximité du poste opérationnel de la MONUSCO. Ce qui a causé une grande panique parmi les déplacés et provoqué le regroupement d’environ trois mille (3000) d’entre eux auprès de la base onusienne, qui a assuré leur protection. Mille cinq cents (1500) personnes déplacées de Kibati et les régions environnantes se sont dirigées vers Goma. Cent (100) familles en provenance de Munigi et Rusayo sont arrivées au camp de Mugunga III.
La MONUSCO a immédiatement déployé des patrouilles d’intervention rapide à partir de Goma et Sake vers le camp des déplacés de Mugunga III, dans le but de stabiliser la situation, et de rassurer les déplacés.
Le 22 mai 2013, des tirs intermittents entre les FARDC et le M23 ont été entendus dans la région située à un (01) kilomètre au Nord des collines de Mutaho et dans la région située au Sud-ouest des escarpements de Nyiragongo.
Vers 12h30, un (01) ‘’Lieutenant’’ du M23 s’est rendu au poste opérationnel de la MONUSCO de Kanyaruchina avec deux (02) armes AK-47.
Aux environs de 12h45, deux (02) roquettes tirées par le M23 à partir des hauteurs de Kibati pour riposter à l’artillerie des FARDC, sont tombées dans le quartier Ndosho de Goma, tuant un (01) civil et blessant quatre (04) autres.
La Force de la MONUSCO est demeurée en alerte maximale et des patrouilles aériennes sont menées continuellement dans le but d’évaluer la situation sécuritaire. Le Plan de Protection Interne de Goma et celui de Défense de cette cité ont été activés et les troupes placées en alerte maximale.
Du 12 au 26 mai 2013, au total quatre-vingts onze (91) éléments en provenance de différents groupes armés se sont rendus aux troupes onusiennes et aux FARDC déployées à l’aéroport de Goma, Sake, Rutshuru, Nyanzale, Mugunga, Rwindi, Mpati, Katale, Nyamilima, et Kiwanja. Il s’agit notamment de cinq (05) des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda-Forces Combattantes Abacunguzi (FDLR-FOCA), de dix-neuf (19) du M23, quarante-cinq (45) de divers groupes Mayi-Mayi, de vingt et un (21) éléments Patriotes Résistants Mayi-Mayi (PRM), et de un (01) de l’UPCP (FPC).
Au Sud-Kivu, la situation sécuritaire demeure sous le contrôle des forces onusienne et congolaise en dépit d’un environnement sécuritaire volatile et imprévisible.
Le calme relatif observé à Bukavu a été perturbé en fin de semaine par des manifestations violentes ayant causé quarante (40) blessés, initiées par des jeunes Banyamulenge qui protestaient contre des sévices infligés à un des leurs.
Dans la nuit du 18 au 19 mai 2013, le commandant des Mayi-Mayi Baleke, le ‘’Général’’ Mathias, a été tué par son garde du corps dans le quartier Kasenga.
Le 24 mai 2013 à 7h30, une foule nombreuse a bloqué la circulation au rond-point Nguba de Bukavu. Elle manifestait contre le traitement réservé à quatre (04) étudiants Banyamulenge battus et blessés par des inconnus à 2 kilomètres au Sud de Bukavu. Plusieurs événements déplorables ont résulté de cet incident notamment l’incendie d’une église dirigée par un Pasteur Munyamulenge. Les agents de la Police Nationale Congolaise (PNC) ont été déployés, et la foule s’est dispersée pacifiquement vers 11h35.
La Police de la MONUSCO a déployé dans la région ses agents dans le but de dominer le terrain. La Brigade de la MONUSCO du Sud-Kivu a lancé des patrouilles motorisées robustes dans le but de contrôler la zone et de protéger les populations civiles. Des unités d’intervention rapide sont placées en alerte maximale, et la Brigade onusienne surveille étroitement la situation sécuritaire sur le terrain.
Au chapitre des redditions dans la province, du 21 au 24 mai 2013, au total vingt-huit (28) éléments en provenance de différents groupes armés se sont rendus aux troupes onusiennes et aux FARDC déployées à Minova, terrain de l’ISP et Runingo. Il s’agit de trois (03) des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), et de vingt-cinq (25) autres de divers groupes armés.
Depuis le 19 mai 2013, la Force de la MONUSCO poursuit la conduite de ses onze (11) opérations unilatérales dans les différents territoires de la province du Sud-Kivu, notamment « Kimbilio salama » (Safe refuge, Refuge sûr), « Safeguard » (Protection), « Mkesha », « Amani ya kudumu » (La paix durable), « Swift shield » (Protection rapide), « Outreach » (Longue portée), « Restoration of roads » (Réhabilitation des axes), « South sailboard » (Navigation vers le Sud), « Safe water II » (Eaux sûres II), « Safari majini » (Navigation sûre) et « Okoa » (Sauvetage).
Au Katanga, la situation sécuritaire demeure volatile et imprévisible.
L’environnement sécuritaire dans le Secteur 2 a été jugé relativement calme durant la semaine écoulée.
Enfin, concernant les statistiques des patrouilles, la Force de la MONUSCO a mené 1337 patrouilles armées, dont 686 nocturnes, et fourni 55 escortes, pendant que 318 autres patrouilles ont été menées par les Observateurs Militaires de la Force.

Lancement des premiers jeux écologiques



Paris, France, 29 mai 2013 - Les Jeux Ecologiques sont nés d’une urgence : sensibiliser les jeunes générations aux problèmes écologiques.
Quoi de mieux pour retenir l’attention des enfants de 6 à 12 ans qu’un événement mêlant sport, divertissement et enrichissement personnel ? Ce projet, porté par Clémence, Emmanuel Errard et leur fils Jules (9 ans), les amène, d’avril 2011 à avril 2013, à la rencontre des personnalités du monde de l’environnement : Etats-Unis, Canada, Pérou, Brésil, Chili, Argentine, Australie, Thaïlande, Cambodge, Chine, Japon, Inde, Sénégal, Suisse, etc.
Où qu’ils aillent, le projet des Jeux Ecologiques séduit. Les personnalités acceptent de parrainer les Jeux Ecologiques et portent dès lors le nom d’Anges Gardiens de la Planète. Leur rôle est de transmettre aux enfants, expérience, savoir et conscience du monde pour qu’ils puissent s’investir à leur tour dans le projet global de protection de l’environnement.
 Ce tour du monde a permis de recruter 100 Anges Gardiens des 5 continents.
 Grâce à l’appui de ces prestigieux parrains, les Jeux Ecologiques vont voir le jour. En effet, le Congrès Fondateur se déroulera les 3, 4 et 5 juin au siège de l’UNESCO à Paris, en partenariat avec la Global Conference. Les pré-sélections se dérouleront via internet et la finale des Jeux Ecologiques réunira des enfants venus du monde entier en juin 2015.
Le lancement des Jeux Ecologiques aura lieu officiellement le 4 juin 2013 à 17h00 dans la maison de l’UNESCO à Paris, en la présence d’une vingtaine d’Anges Gardiens de la Planète dont la légende vivante, Sylvia Earle, première femme aquanaute, George Schaller, considéré comme le père de la conservation de la vie sauvage, Bindeshwar Pathak, considéré comme le nouveau Gandhi, Jean-Michel Cousteau, le prince des océans, Phra Anil Sakya, descendant de Bouddha ou encore la philosophe Sheri Xiaoyi Liao, élue parmi les 10 femmes d’exception en Chine.

Lancement des premiers jeux écologiques



Paris, France, 29 mai 2013 - Les Jeux Ecologiques sont nés d’une urgence : sensibiliser les jeunes générations aux problèmes écologiques.
Quoi de mieux pour retenir l’attention des enfants de 6 à 12 ans qu’un événement mêlant sport, divertissement et enrichissement personnel ? Ce projet, porté par Clémence, Emmanuel Errard et leur fils Jules (9 ans), les amène, d’avril 2011 à avril 2013, à la rencontre des personnalités du monde de l’environnement : Etats-Unis, Canada, Pérou, Brésil, Chili, Argentine, Australie, Thaïlande, Cambodge, Chine, Japon, Inde, Sénégal, Suisse, etc.
Où qu’ils aillent, le projet des Jeux Ecologiques séduit. Les personnalités acceptent de parrainer les Jeux Ecologiques et portent dès lors le nom d’Anges Gardiens de la Planète. Leur rôle est de transmettre aux enfants, expérience, savoir et conscience du monde pour qu’ils puissent s’investir à leur tour dans le projet global de protection de l’environnement.
 Ce tour du monde a permis de recruter 100 Anges Gardiens des 5 continents.
 Grâce à l’appui de ces prestigieux parrains, les Jeux Ecologiques vont voir le jour. En effet, le Congrès Fondateur se déroulera les 3, 4 et 5 juin au siège de l’UNESCO à Paris, en partenariat avec la Global Conference. Les pré-sélections se dérouleront via internet et la finale des Jeux Ecologiques réunira des enfants venus du monde entier en juin 2015.
Le lancement des Jeux Ecologiques aura lieu officiellement le 4 juin 2013 à 17h00 dans la maison de l’UNESCO à Paris, en la présence d’une vingtaine d’Anges Gardiens de la Planète dont la légende vivante, Sylvia Earle, première femme aquanaute, George Schaller, considéré comme le père de la conservation de la vie sauvage, Bindeshwar Pathak, considéré comme le nouveau Gandhi, Jean-Michel Cousteau, le prince des océans, Phra Anil Sakya, descendant de Bouddha ou encore la philosophe Sheri Xiaoyi Liao, élue parmi les 10 femmes d’exception en Chine.