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mardi 30 mai 2017

RD Congo: Des volontaires de santé communautaire déployés dans la Province de Bas-Uélé pour contenir l'épidémie d’Ebola

Dans le but de contenir l’épidémie de la maladie à virus Ebola en République démocratique du Congo (RDC), 145 volontaires de la Croix-Rouge congolaise et des agents de santé communautaires formés avec l’appui technique de l’UNICEF ont été déployés dans la Province de Bas-Uélé pour fournir des informations de prévention aux populations locales, dont la plupart vivent dans des régions éloignées et difficiles d’accès.
Dans ces régions qui sont peu habités et qui bénéficient de peu de moyens de communication et de transport, des campagnes de sensibilisation nécessitent une collaboration étroite avec les chefs communautaires pour éviter que des rumeurs créent la panique et pour que les ménages reçoivent les bons messages pour se protéger contre la maladie. Des campagnes d'information sont organisées et les messages sont diffusés par la radio locale et par le biais de chefs religieux.
"Il n'y a pas de traitement pour la maladie à virus Ebola", a déclaré le Dr Tajudeen Oyewale, Représentant ai de l'UNICEF en RDC. "Nous avons vu dans les épidémies précédentes que travailler en étroite collaboration avec les travailleurs de santé et les communautés est le moyen le plus efficace pour informer rapidement le public sur les moyens de se protéger contre la maladie à virus Ebola et de prévenir la propagation de la maladie".
Sous la coordination du Gouvernement et en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé, l'UNICEF a formé des bénévoles et des travailleurs communautaires sur la façon de chlorer l'eau, de désinfecter les foyers pour arrêter la maladie et sur des pratiques funéraires sécurisées, car les personnes décédées du virus Ebola sont contagieuses.
Dans le cadre de sa réponse à l’épidémie, le Gouvernement a décidé de rendre gratuit les services de santé locaux dans la zone de santé affectée de Likati pendant toute la durée de l'épidémie, dans le but d'encourager la population locale à se rendre dans leur centre de santé en cas de maladie. En outre, grâce à des fonds de l'Union européenne, un vol a pu être organisé et a permis entre autres à l'UNICEF d’envoyer des fournitures médicales et des médicaments pour équiper les établissements de santé dans la région de Likati.
Depuis la déclaration officielle de l'épidémie par le Ministère de la Santé du pays, le 12 mai, deux personnes ont été déclarées positives à la maladie à virus Ebola, dont une personne est décédée. Afin d'éviter la propagation de la maladie, toutes les personnes atteintes de fièvre hémorragique sont suivies et leur sang est analysé, et la situation sanitaire de toutes les personnes qui ont été en contact avec un cas soupçonné sont étroitement surveillées.

L'UNICEF a besoin de 2,8 millions de dollars américains pour répondre à l’épidémie de la maladie à virus Ebola en appui du Plan d'intervention national.

lundi 29 mai 2017

RD Congo : Neuf personnalités sanctionnées par l’Union européenne pour entraves au processus électoral

Le Conseil de l'Union européenne a adopté des mesures restrictives à l'égard de 9 personnes occupant des postes de responsabilités dans l'administration de l'Etat et dans la chaîne de commandement des forces de sécurité en République démocratique du Congo (RDC), avec effet immédiat. Elles s'ajoutent aux 7 personnes que l'UE avaient déjà soumises à des sanctions le 12 décembre 2016, en réponse aux entraves au processus électoral et aux violations des droits de l'homme qui y étaient liées.  

Déclaration de l'UE sur la situation en République démocratique du Congo
L'Union européenne reste gravement préoccupée par la détérioration de la situation en République démocratique du Congo (RDC). 
La crise dans le Kasaï a atteint une ampleur exceptionnelle sur le plan à la fois sécuritaire, humanitaire et des droits de l'Homme.   Tout en condamnant fermement tout acte de violence quelle qu'en soit l'origine, l'UE s'inquiète des rapports faisant état de l'usage disproportionné de la force par les services de l'Etat, et en particulier les forces de sécurité, dans la gestion de la crise.  Elle exhorte les autorités de la RDC à agir dans le respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales et à initier sans retard des enquêtes sérieuses et transparentes, en parallèle d'une expertise internationale de haut niveau pour renforcer leur crédibilité et indépendance, et qui puissent identifier les responsables des actes de violence et des massacres. Elle souligne la nécessité que la MONUSCO puisse pleinement exercer son mandat et que l'accès des acteurs humanitaires aux régions touchées par la crise soit garanti.
L'UE reste également préoccupée par les restrictions persistantes sur l'espace démocratique et les droits fondamentaux, notamment les restrictions sur les médias et l'interdiction des manifestations.
Sur le plan politique, l'UE exprime son inquiétude quant au manque de consensus pour conduire la transition. Elle rappelle la nécessité, pour une sortie de crise durable, que la transition aboutisse dans les meilleurs délais à la tenue d'élections transparentes et démocratiques, dans le respect de la Constitution et de l'Accord Politique du 31 décembre 2016.  La mise en place de bonne foi des institutions de transition réellement inclusives et la mise en œuvre rapide des mesures de décrispation sont particulièrement nécessaires, car fondamentales pour un environnement électoral ouvert et apaisé. Un espace d'expression et de débat sans entrave est indispensable pour permettre aux citoyens de se prononcer librement en vue des élections.
Le processus électoral reste l'enjeu principal des prochains mois à commencer par la définition d'un calendrier électoral et d'un budget consensuels conformément à l'Accord Politique.  Le respect de la résolution 2348 du CSNU et des engagements pris dans le cadre de l'Accord Politique permettra un appui  à ce processus par l'Union européenne. La détermination d'un chronogramme sera de nature à guider le processus ainsi qu'à permettre la mobilisation en temps utiles du soutien des partenaires régionaux et internationaux. L'UE encourage et soutient les efforts faits dans cette optique par les Nations Unies, l'Union africaine, l'Organisation Internationale de la Francophonie et les autres partenaires internationaux.
La situation socio-économique critique, aggravée par la mauvaise gouvernance et le détournement de ressources nationales, laisse une très grande partie de la population, et spécialement les jeunes, avec peu de perspectives d'avenir  et constitue un risque de déstabilisation. 
Face à la détérioration importante de la situation, et comme indiqué dans ses conclusions du 6 mars 2017, l'UE a pris la décision aujourd'hui d'imposer de nouvelles mesures restrictives à l'encontre de neuf individus responsables de graves violations des droits de l'Homme.
L'Union européenne suivra avec grande attention l'évolution politique et des droits de l'Homme en RDC dans les prochains mois et, en fonction de l'évolution de celles-ci  pourra envisager des mesures  restrictives additionnelles ou, à l'inverse, d'en retirer  certaines. Elle réitère à cet égard sa disponibilité à engager un dialogue politique au plus haut niveau conformément à l'article 8 de l'Accord de Cotonou.  
La décision de ce jour concerne l'ancien et l'actuel ministres de l'intérieur, le gouverneur du Kasaï central, l'ancien gouverneur du Haut-Katanga, deux haut gradés militaires, un chef de milice, et le directeur de l'Agence nationale du renseignement, listés pour avoir contribué, en les planifiant, dirigeant ou commettant, à des actes constituant de graves violations des droits de l'homme en RDC. Le ministre de la communication et des médias et porte-parole du gouvernement est également listé en tant que responsable de la politique répressive menée envers les médias en RDC, politique qui viole le droit à la liberté d'expression et d'information et compromet une solution consensuelle et pacifique en vue de la tenue d'élections.

Les noms des personnes concernées et les raisons qui ont amené le Conseil à les inscrire sur la liste figurent au Journal officiel du 29 mai 2017. Les mesures restrictives entrent en vigueur immédiatement. Elles incluent une interdiction de pénétrer sur le territoire de l'UE et  un gel des avoirs ainsi que l'interdiction de mettre des fonds et ressources économiques à la disposition des personnes listées.

De nouveaux modèles de partenariats public-privé pourraient changer le visage des soins de santé en Afrique

L’efficacité des gouvernements aurait pu sauver deux fois plus de femmes et d’enfants
Johannesburg, Afrique du Sud, 29 mai 2017 - L’augmentation des dépenses en soins de santé dans les secteurs public et privé sur le continent africain a amélioré les indicateurs de la santé et l’espérance de vie.
« Mais la progression de cette amélioration est extrêmement lente et sans proportion avec l’augmentation du financement », a déclaré le Dr Amit Thakker, président de la Fédération africaine des soins de santé et conférencier au Salon et congrès africain sur les soins de santé.
Le secteur privé de la santé ainsi que les organisations non gouvernementales (ONG) sont bien placés pour contribuer à améliorer les soins de santé à travers le continent, et bien que des partenariats public-privé (PPP) aient été mis en place, ils doivent être intensifiés si l’Afrique veut surmonter les défis auxquelles elle est confrontée en matière de santé.
Valter Adão, responsable de Deloitte Digital Africa et de Healthcare and Life Sciences, a déclaré : « Les dépenses de soins de santé sont souvent considérables en termes de dollars, mais faibles au regard du PIB, comme au Nigeria ; ou alors, le rapport est raisonnablement comparable aux pays d’Europe, mais les résultats sont médiocres, comme en Afrique du Sud. »
« La différence avec les modèles traditionnels de PPP, c’est que les destinataires ne sont pas les gouvernements, mais plutôt les propriétaires ou les responsables de la mise en œuvre et peut-être même les investisseurs de ces solutions », a récemment déclaré Valter Adão dans le cadre du Forum économique mondial.
« Ces mauvais résultats reflètent les défis à surmonter en matière de gouvernance et de leadership », a indiqué Thakker. « Les allocations budgétaires dans un certain nombre de pays africains sont relativement importantes, mais malheureusement les inefficacités réduisent considérablement leur impact. » « Nous aurions sauvé deux fois plus de femmes et d’enfants si les gouvernements étaient efficaces », a ajouté Thakker.
La Fédération africaine de la santé a proposé une nouvelle stratégie de PPP pour le continent, à mettre en œuvre en trois étapes. La P1 comprendra un dialogue entre le gouvernement et les fédérations du secteur privé afin de clarifier les rôles et de s’entendre sur une vision commune. La P2 comprendra la création ou l’adaptation des cadres réglementaires et des obligations contractuelles et l’institutionnalisation des actes de PPP.
·         La P3 constituera la phase de mise en œuvre du projet, qui comprendra la construction et l’utilisation des projets et produits, suivies de l’évaluation de la mise en commun des informations et des études de cas. « L’innovation devrait être menée par le secteur privé », a déclaré Thakker, « tandis que le secteur public devrait être chargé de créer un environnement propice à l’épanouissement de l’innovation. »
·         « Afin de trouver des façons de dépenser plus efficacement, les gouvernements, entrepreneurs, multinationales et organisations non gouvernementales devraient tous contribuer aux initiatives de soins de santé », a précisé Adão. « Ils devraient examiner de plus près les innovations suivies dans d’autres parties du monde et en cours d’élaboration sur le continent, pour les mettre en œuvre et encourager le progrès. »
·         Actuellement, les gouvernements sont considérés comme des clients et doivent parfois financer et mettre en œuvre des produits et des projets. « Prenez exemple sur les entreprises privées mondiales qui innovent. Bon nombre d’innovateurs de premier plan ont adopté le concept d’innovation ouverte, qui consiste à définir le produit ou les problèmes sociétaux qu’ils souhaitent résoudre, puis à tirer parti d’« intervenants externes » pour développer les solutions potentielles, et chacun participe ainsi à la production de la solution », suggère Adão.
·         « Et si le gouvernement abandonnait ce rôle de client pour devenir promoteur et que le client à servir devenait le citoyen ? Les gouvernements définissent le problème et permettent alors aux entreprises, aux micro-entreprises ou aux ONG de participer. »
·         Au lieu de cela, les gouvernements pourraient plutôt identifier les défis de santé à résoudre, définir les contraintes de conception, superviser et évaluer les résultats souhaités et favoriser l’innovation afin de permettre le déploiement rapide et proportionné des solutions. Selon lui, les bénéficiaires seraient les citoyens tandis que la propriété et l’investissement dans les solutions reposeraient entre les mains des entreprises privées et des ONG. Le rôle du gouvernement consisterait à soutenir l’environnement et les risques seraient assumés par l’entité qui emploierait la solution.
·         « Si nous faisons ceci correctement, nous assisterons à l’amélioration des indicateurs de soins de santé et nous parviendrons à créer un environnement attrayant pour l’investissement », a ajouté Adão. « Certaines des plus grandes organisations du monde sont conscientes de ne pas pouvoir innover à un rythme suffisamment rapide en interne. C’est également vrai pour les gouvernements, et à ce titre, ils devraient chercher des moyens de puiser dans de plus larges réseaux de connaissances pour le bien de leurs citoyens, qui sont probablement les destinataires finaux de ces initiatives. »
·         « Il existe un univers technologique qui n’attend qu’à bouleverser le domaine des soins de santé de façon positive », a signalé Adão. « Ces technologies pourraient permettre de relever les défis du continent en matière de santé et contribuer à la croissance économique, à la création d’emplois et à l’augmentation des investissements ».
·         Les PPP novateurs exigent l’aval des gouvernements et Thakker soutient que la bonne volonté politique « est bien meilleure qu’il y a 10 ans ». « Les intervenants prennent conscience que deux valent mieux qu’un », conclut-il.  Thakker et Adão interviendront tous deux dans le cadre du 7e Salon et congrès africain sur les soins de santé (Africa Health Exhibition & Congress 2017), qui se tiendra du 7 au 9 juin 2017 au Palais des Congrès Gallagher de Johannesburg, en Afrique du Sud. Plus de 9.300 professionnels de la santé et experts médicaux locaux et internationaux y sont attendus.

Plus d’informations sur Informa Life Sciences expositions :
Informa Life Sciences Exhibitions en charge du portefeuille de soins de santé de la division Global Exhibitions d’Informa, organise 26 salons par an au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie, en Europe et sur le marché américain, connectant plus de 150.000 professionnels de la santé du monde entier et offrant une gamme de solutions de marketing pour les entreprises impliquées dans le secteur de la santé. Plus de 100 congrès se déroulent en marge des salons.

Informa Life Sciences Exhibitions dispose d’un certain nombre d’offres numériques et imprimées, et publie divers magazines de soins de santé et annuaires médicaux qui s’adressent à un lectorat de décideurs du secteur de la santé de la région MENA. En outre, Omnia, le répertoire médical global, est une plate-forme numérique unique destinée à fournir des informations sur les sociétés et les produits, 365 jours par an, et permettant aux utilisateurs de se mettre en relation avec les exposants et les produits en un simple clic.

mercredi 24 mai 2017

Dans le Nord-Kivu, douze éléments de différents groupes armés se sont rendus aux troupes des Forces congolaise et onusienne

La situation sécuritaire dans la ville de Kinshasa et les autres provinces situées dans la partie occidentale de la République Démocratique du Congo (RDC), a été jugée volatile pendant la période sous examen. Et ce, suite aux incidents liés à l’évasion des prisonniers de la prison de Makala et celle de la localité de Kasangulu, située dans la province du Kongo Central, à 45 kilomètres au Sud-ouest de Kinshasa.
Dans les provinces du Kasaï, Kasaï Central, Kwilu et Lomami, la situation sécuritaire a été rapportée tendue et imprévisible, du fait de l’activisme des miliciens Kamuina Nsapu. Le 20 mai 2017, suite au refus des chefs traditionnels d’adhérer à cette milice, des présumés éléments Kamuina Nsapu ont attaqué la localité de Muila Dominica, située à 15 kilomètres au Nord de Bulungu, incendié des maisons, et provoqué le déplacement de populations civiles vers la brousse.
Toutefois, les troupes de la MONUSCO déployées dans cette zone, poursuivent sans relâche, dans le cadre de leur mandat, leurs activités opérationnelles visant à prévenir les violations des droits de l’homme, et à mettre un terme à l’activisme des miliciens Kamuina Nsapu, qui cause le déplacement des populations locales.
Dans les provinces de Haut et de Bas-Uélé, la situation sécuritaire a été caractérisée par des activités négatives menées par des éléments résiduels de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), et par un afflux de réfugiés centrafricains suite aux combats rapportés entre des éléments des ex-milices Seleka et Anti-Balaka. Du 18 au 21 mai 2017, des éléments de la LRA ont fait incursion dans les localités de Zigby, Nagilidangwa et Nambia, pillé des biens de valeur et tué un individu. Un afflux de réfugiés centrafricains a également été observé du 11 au 17 mai 2017 dans les régions situées au Nord-ouest du territoire de Bondo, dans la province de Bas-Uélé.
Les troupes des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et celles de la Force de la MONUSCO basées dans ces deux provinces, maintiennent leur pression sur les éléments résiduels de la LRA en vue de leur neutralisation, et demeurent vigilantes afin de repousser des éléments infiltrés. En Ituri, l’armée congolaise soutenue par la Force de la MONUSCO, a poursuivi ses activités militaires pour mettre un terme à l’activisme des miliciens réfractaires du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI) auteurs d’exactions contre les populations civiles, rapporté dans les localités de Soke, Ruzinga Mdogo, Nyaigo et Mbilito. Au Nord-Kivu, la situation sécuritaire a été jugée imprévisible et volatile, principalement dans les territoires de Beni, Masisi et Rutshuru.
Dans le territoire de Beni, le 16 mai 2017, la Force de la MONUSCO a renforcé ses patrouilles dans la région de Beni, en soutien aux troupes congolaises engagées dans les opérations militaires contre les éléments réfractaires de l’Alliance des Forces Démocratiques (ADF), pour protéger les civils. Dans le territoire de Masisi, le 16 mai 2017, cinq éléments armés engagés dans le pillage autour du camp de déplacés de Mungoté, près de Kitchanga, ont été immédiatement repoussés par la Force de la MONUSCO, afin d’assurer la protection des déplacés. Dans le territoire de Rutshuru, le 21 mai 2017, suite aux accrochages intervenus entre les cadres Mayi-Mayi Mazembe et Nyatura près de Linga, la Force de la MONUSCO a déployé rapidement un poste opérationnel dans la localité de Munguli, dans le but de protéger les déplacés contre l’activisme de ces éléments négatifs. Une Section temporaire y a été installée pour assurer la protection des civils dans la localité.
Au chapitre des redditions dans la province, du 17 mai 2017 à ce jour, douze éléments de différents groupes armés, se sont rendus aux troupes des Forces congolaise et onusienne déployées dans la province. Il s’agit de : deux du ‘’CNRD’’, neuf des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), et un du groupe Mayi-Mayi Nyatura. Au Sud-Kivu, la situation sécuritaire est contrôlée par les Forces coalisées FARDC-MONUSCO, et a été marquée par des opérations militaires menées contre des éléments négatifs dans les localités de Bismu et Kilogoze.

Au Tanganyika, la MONUSCO maintien son appui et son assistance aux Forces de Défense et autorités locales, dans le but de mettre un terme à l’activisme des miliciens Luba et Twa, de restaurer l’autorité de l’Etat, et d’assurer la protection des populations civiles. Enfin, la Force de la MONUSCO a maintenu un très haut niveau de patrouilles armées, de jour comme de nuit, et a fourni plusieurs escortes, soit pour évacuer des civils blessés, soit au bénéfice d’Organisations Non Gouvernementales (ONG), pendant la période sous examen.

mardi 23 mai 2017

Mobilitas-AGS inaugure sa plus grande plateforme logistique multimodale en Afrique

L’objectif de ce hub logistique est d’améliorer les services rendus à ses clients, d’accroitre sa compétitivité et d’accompagner la croissance des activités de Mobilitas-AGS en Afrique
Johannesburg, Afrique du Sud, 23 mai 2017 - Le groupe Mobilitas-AGS a officiellement réceptionné sa nouvelle plateforme logistique multimodale dans la province du Gauteng, en Afrique du Sud. Le site est construit sur un terrain de 90.000 m2 dans la zone de l’aéroport international O.R. Tambo, le plus grand du continent africain. L’objectif de ce hub logistique est d’améliorer les services rendus à ses clients, d’accroitre sa compétitivité et d’accompagner la croissance des activités de Mobilitas-AGS en Afrique.

Le site opère comme une plateforme centrale d’opérations internationales pour les activités de l’ensemble des marques du groupe Mobilitas-AGS dont The Laser Transport Group le leader sud-africain de la mobilité. Il est composé de quatre entrepôts consacrés à : l’activité de stockage d’archives et de numérisation de documents d’une capacité de 150 km d’archivage, le stockage et la gestion d’œuvres d’art ainsi qu’un entrepôt sous douane. Le site est également équipé de deux zones spéciales : une zone de stockage pour le vin et une zone de stockage pour les produits sensibles.

Le groupe Mobilitas-AGS a investi 260 millions de rands, soit près de 18 millions d’euros, dans la construction et l’aménagement de la première tranche du site logistique. « L’inauguration du complexe logistique est une étape importante pour la poursuite du développement des activités de Mobilitas-AGS en Afrique. Par ailleurs, par son aménagement ultra-moderne, un complexe comme celui que nous venons d’inaugurer améliore la compétitivité de nos entreprises en Afrique australe », analyse Alain Taïeb, Président du Conseil de Surveillance de Mobilitas-AGS.

Les infrastructures sont un enjeu majeur pour les acteurs du secteur privé en Afrique. Les entreprises peuvent voir leur compétitivité réduite de 40 % en raison d’un déficit d’infrastructures logistiques. Cette situation augmente les coûts des biens de 30 à 40 % lorsqu’ils sont échangés en Afrique. En optimisant la chaîne logistique, Mobilitas-AGS répond aux besoins du marché, ce qui constitue un axe de développement stratégique.

Le complexe logistique du Gauteng s’inscrit dans la lignée de la stratégie globale de construction d’infrastructures logistiques multimodales entreprise par Mobilitas-AGS. Des projets similaires ont déjà vu le jour ces dernières années en France et en Allemagne, d’autres sont prévus en Afrique. Ainsi, Mobilitas-AGS continue à démontrer sa capacité à réaliser des projets d’envergure internationale.

À propos du groupe Mobilitas :
Créé à Paris en 1974 sous la marque AGS, le groupe était à l’origine spécialisé dans les activités de déménagement de particuliers et d’entreprises en région parisienne. Aujourd’hui, Mobilitas est l’un des leaders des métiers de la mobilité internationale (déménagement, accompagnement des cadres) et de l’archivage physique et numérique. Le groupe Mobilitas emploie 4.325 employés à travers 94 pays dans le monde. Alors que sa stratégie africaine n’a débuté qu’en 1993, le groupe Mobilitas est désormais implanté dans les 54 pays africains et compte aujourd’hui 2.807 employés sur le continent.


Près d’un millier de déplacés du Kasaï se se réfugient dans la province du Lualaba

Plus de 1.000 personnes sont arrivées le 7 mai dernier dans le Territoire de Kapanga, Province du Lualaba, en provenance de la province de Lomami où elles ont fui les affrontements de la milice Kamuina Nsapu et l’Armée congolaise entre les 4 et 6 mai. Ces déplacés se sont installés aux villages Kabaz et Kashol, dans la zone de santé de Kalamba (Territoire de Kapanga), rapporte Ocha dans la période du 11 au 18 mai 2017.
Les acteurs humanitaires pensent que d’autres personnes déplacées pourraient se retrouver dans des zones non accessibles suite au mauvais état des routes et à l’insécurité persistante, à la limite entre le Lualaba et le Kasaï. Avec ce nouveau déplacement, le chiffre des déplacés, dans le Lualaba, pourraient avoisiner 45.000 personnes qui ont fui les violences dans les provinces du Lomami et du Kasaï-central, depuis fin mars 2017. 
Certains habitants du Territoire de Kapanga ont quitté leurs milieux de vie habituels vers les contrées voisines suite aux incursions de la milice Kamuina Nsapu, en avril dernier.
Dans le Territoire de Malemba Nkulu, Province du Haut-Lomami, plusieurs ménages dont le nombre n’est pas connu se sont déplacés de Kamudilo vers la localité de Ngoya, à la suite d’un incendie des maisons par quelques miliciens Twa, en provenance du Territoire de Manono (Tanganyika).
C’est un deuxième incident du genre enregistré à Kamudilo, village situé à 50 km du Territoire de Manono, après celui de février dernier par un autre groupe des Twa ayant incendié une dizaine des maisons. La localité de Ngoya qui accueille ces déplacés abritait déjà, en mars 2017, plus de 6 000 personnes déplacées internes venues de Tanganyika. Ces déplacés avaient fui, entre décembre 2016 et février 2017, les violences dues au conflit communautaire entre les Luba et Twa.

Réponse humanitaire
Un autre cas suspect de poliovirus a été détecté, le 9 mai 2017, dans la zone de santé de Malemba, Territoire de Malemba Nkulu, une semaine après celui confirmé par l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) dans la zone de santé de Butumba, Territoire de Bukama. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise une riposte d’urgence au courant de ce mois de mai dans toutes les zones de santé de la Province du Haut-Lomami.
Deux zones de santé du Haut-Katanga, à savoir Mitwaba et Mufunga Sampwe, en Territoire de Mitwaba, seront également ciblées par cette vaccination, à cause de leur proximité avec le Haut-Lomami pour stopper la propagation de la maladie et éviter que d’autres enfants ne soient paralysés. Entre avril et mai 2017, trois cas suspects ont été décelés dans les zones de santé de Butumba et Malemba (Haut-Lomami) et de Kunda (Maniema), deux ans après que la RDC soit certifiée officiellement, en 2015, comme « pays exempté du poliovirus sauvage » par l’OMS.

Choléra
L’évolution de l’épidémie de choléra dans la zone de santé de Bukama, Territoire de Bukama (Haut-Lomami) toujours préoccupante, depuis le 17 avril dernier. Au cours des trois dernières semaines, la zone de santé de Bukama a enregistré une moyenne de 26 cas par semaine. Cette importante flambée qui intervient pendant la saison sèche est liée à la panne au centre de captage et d’adduction d’eau, à Bukama, depuis le 17 avril. Cela coïncide également avec l’ouverture de la pêche dans la zone où de nombreux camps de pêche pullulent et les conditions de vie précaires.
Cette rupture d’approvisionnement en eau potable dans la ville a conduit les habitants de la cité de Bukama à recourir au Fleuve Congo qui lui aussi est impropre à la consommation et constitue une source de contamination. Sur les 236 cas suspects rapportés du 1 janvier au 7 mai 2017 dans la Province du Haut-Lomami, la zone de santé de Bukama en compte 143, soit plus de 60 % ; 12 de ses 19 aires de santé sont touchées par le choléra, d’après la Division provinciale de la santé. La majorité des cas enregistrés se trouve dans l’aire de santé de Kisanga wa Bioni. Pour lutter efficacement contre cette épidémie, les acteurs humanitaires ont besoin d’USD 270.000. Cet argent servira entre autres à réhabiliter le Centre de traitement de choléra (CTC) de Bukama et à construire quelques Unités de traitement de choléra dans les aires de santé qui rapportent de nombreux cas suspects.
Ce financement permettra aussi de mettre en place des activités d’urgence de prévention – chloration, sensibilisation et désinfection des ménages -, dans la zone de santé de Bukama et de renforcer la sensibilisation dans les autres zones de santé du Territoire – Butumba, Kabondo Dianda et Kikondja - en vue de limiter la propagation de la maladie. Cependant, le risque persiste sur l’extension de l’épidémie vers les autres zones de santé à haut risque, situées le long du Fleuve Congo, telles Kabondo Dianda, Kikondja et Malemba. Le mouvement de population, à cause du commerce et des déplacements dus aux conflits, constitue également l’un des facteurs aggravants. Jusque-là, aucune organisation humanitaire n’appuie la zone de santé dans la lutte contre le choléra, par manque de financement.

Nutrition
Les zones de santé de Kaniama, Kinda et Mulongo (Haut-Lomami) et de Lubudi (Lualaba) sont en alerte nutritionnelle, selon la 27èmepublication de la Surveillance Nutritionnelle, Sécurité Alimentaire et Alerte Précoce (SNSAP), couvrant la période de janvier à mars 2017. Les zones de santé de Kaniama et Lubudi n’ont jamais été en alerte auparavant contrairement à celles de Mulongo et de Kinda qui l’ont été plusieurs fois au courant de l’année 2016. L’enquête nutritionnelle réalisée dans la zone de sante de Kinda en décembre 2016 avait révélé une crise nutritionnelle avec un taux de 15 % de Malnutrition aigüe globale (MAG) et de 4 % de Malnutrition aigüe sévère (MAS), au-delà du seuil d’urgence. Le comité national de coordination de réponse rapide aux crises nutritionnelles (RRCN) va se réunir, dans les prochains jours, pour identifier les zones de santé prioritaires où les enquêtes nutritionnelles devront avoir lieu, selon les moyens disponibles.

Réponses à apporter

L’ONG Action contre la faim (ACF) mène, depuis plusieurs mois, une réponse nutritionnelle, dans la zone de santé de Kinda, grâce au financement de l’Office d’aide humanitaire de la commission européenne (ECHO), en faveur des enfants de moins de 5 ans frappés par la malnutrition sévère, en leur apportant une prise en charge en supplément nutritionnel.. Les zones de santé de Kabongo, Kikondja, Kitenge, Malemba, Mukanga et Mulongo sont ciblées par un projet de huit mois, qui débute en juin 2017, avec le financement de l’Agence des Etats Unis pour le développement international (USAID) en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), à travers l’ONG UMCOR. A Mulongo, le Programme alimentaire mondial (PAM) finance un projet, de prise en charge de la malnutrition aigüe modérée (MAM), depuis février 2017. Malgré ces réponses, la malnutrition demeure une urgence silencieuse dans le Haut-Lomami. Les acteurs humanitaires continuent de déplorer les mauvaises pratiques alimentaires, le manque d’accès aux soins de santé de qualité, l’absence d’hygiène et de l’assainissement des milieux. Certaines des zones telles que Mulongo abrite des milliers de personnes déplacées internes. Ces multiples déplacements ont également contribué à détériorer la situation nutritionnelle, déjà précaire, dans ces zones.

jeudi 18 mai 2017

« L’UNICEF salue le leadership du Gouvernement dans la riposte contre l’épidémie à virus Ebola et s’engage à ses côtés »

Le Ministre de la Santé Publique, Dr Oly Ilunga Kalenga s’est rendu le 17 mai 2017 dans la zone de santé de Likati, territoire d’Aketi, dans la Province du Bas-Uélé, à plus de 1300 kilomètres de Kinshasa, au Nord de la RDC, pour coordonner la réponse qui est apportée après la confirmation de la survenue de la maladie à Virus Ebola.
L’épidémie de la maladie à virus Ebola a été officiellement déclarée par le Ministre de la Santé Publique de la République démocratique du Congo (RDC) le 11 mai 2017, après la confirmation par l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) de résultat d’analyse d’échantillons de sang prélevés chez les cas suspects. A ce jour, la mise à jour de la situation épidémiologique donne un total cumulé de 20 cas suspects, 3 décès et 2 cas confirmés.
« Le Gouvernement de la RDC a mis en place un plan de réponse évalué à 14 millions de dollars américains. Une équipe de gestion de crise, dirigée par le Ministre de la Santé publique, a été créée pour coordonner la réponse. Elle travaille en étroite collaboration avec ses partenaires techniques dont l’OMS et l’UNICEF», a déclaré le Ministre de la Santé, Dr Oly Ilunga Kalenga, pendant sa visite sur le terrain. Le Dr Allarangar Yokouidé, le Représentant de l’OMS, et le Dr Tajudeen Oyewale, le Représentant a.i. de l’UNICEF, ont accompagné le Ministre de la Santé lors de cette visite.
« Nous plaçons cette première visite de terrain sous le signe de la solidarité et la compassion avec les populations affectées de Likati par ce huitième épisode de la maladie à virus Ebola en RDC. Nous appelons à plus de solidarité de la communauté internationale pour aider la RDC à endiguer en urgence cette épidémie » a indiqué le Dr Allarangar Yokouidé, Représentant de l’OMS en RDC.
La réponse est organisée à partir de sept commissions techniques en charge respectivement de la surveillance et investigations, de la prise en charge médicale, du laboratoire et de recherche, de la communication et mobilisation sociale, de l’eau, hygiène, assainissement et biosécurité, de la prise en charge psychosociale et de la logistique.
La Zone de Santé de Likati est difficilement accessible, un des grands défis est de désenclaver cette zone touchée par l’épidémie. Sur place des équipes du Gouvernement se sont déployées et ont commencé à prélever des échantillons sur tous les cas suspects. Les équipes font la recherche active des cas dans les centres de santé et au sein de la communauté et organisent le suivi des contacts avec des agents communautaires. Les différents leaders communautaires sensibilisent leurs communautés sur la prévention de la maladie.

 « L’UNICEF salue le leadership du Gouvernement dans la riposte contre l’épidémie à virus Ebola et s’engage à ses côtés. Notre apport se concentrera entre autres sur l’organisation des activités de sensibilisation des communautés locales, qui doivent être au cœur de toutes les interventions et la fourniture de l'eau et des services d’assainissement», a souligné Dr Tajudeen Oyewale, Représentant ai de l’UNICEF en RDC.

Microsoft fournira bientôt les services du Cloud Microsoft à partir de datacenters basés en Afrique afin d'encourager l'innovation, la création d'entreprises et la croissance

Avec ce nouvel investissement, Microsoft pourra proposer des services de cloud disponibles, évolutifs et sécurisés dans l'ensemble de l'Afrique, ainsi qu'une option d'hébergement des données en Afrique du Sud
Johannesburg, Afrique du Sud, 18 mai 2017 - Microsoft (Nasdaq "MSFT" dévoile aujourd'hui son intention d'utiliser pour la première fois des datacenters situés en Afrique pour fournir les services complets et intelligents du Cloud Microsoft. Ce nouvel investissement constitue une étape majeure pour l'entreprise, qui a pour vocation de permettre à tous les individus et toutes les entreprises du monde de réussir. Il est également un symbole de reconnaissance des opportunités énormes qu'apportera la transformation numérique en Afrique.

En élargissant des investissements existants, Microsoft fournira des services de cloud, dont Microsoft Azure, Office 365 et Dynamics 365, à partir de datacenters basés à Johannesburg et Le Cap (Afrique du Sud), à l'horizon 2018. Ces nouvelles régions dédiées au cloud proposeront des performances et une fiabilité de qualité professionnelle, ainsi que de l'hébergement de données afin de soutenir les opportunités de croissance et de faciliter l'accès aux services Internet et de cloud pour les populations et les organisations sur l'ensemble du continent africain.

« Nous sommes ravis de constater l'augmentation de la demande des services de cloud en Afrique, qui ont la capacité de devenir un accélérateur économique », déclare Scott Guthrie, vice-président, Cloud and Enterprise Group, Microsoft Corp. « Avec des services de cloud qui vont de la collaboration intelligente à l'analyse prédictive, les solutions de Cloud Microsoft fournies depuis l'Afrique permettront aux développeurs de créer de nouvelles applications innovantes, aux clients de transformer les entreprises, et aux gouvernements de mieux répondre aux besoins des citoyens. »

Élargir l'accessibilité et les opportunités : À l'heure actuelle, de nombreuses entreprises africaines s'appuient sur des services de cloud basés en dehors du continent. Avec ce nouvel investissement, Microsoft pourra proposer des services de cloud disponibles, évolutifs et sécurisés dans l'ensemble de l'Afrique, ainsi qu'une option d'hébergement des données en Afrique du Sud. Avec l'introduction de ces nouvelles régions, Microsoft propose désormais des services de cloud depuis 40 régions du monde, plus que tout autre fournisseur de cloud.  En associant son infrastructure globale de cloud à ces nouvelles régions en Afrique, Microsoft va permettre aux entreprises d’accéder à des opportunités dans le monde entier, mais aussi accélérer les nouveaux investissements et faciliter l'accès aux services Internet et de cloud pour les populations et les organisations, du Caire au Cap.

« Nous saluons l'investissement de Microsoft dans les services de cloud en Afrique. Le groupe Standard Bank s'appuie déjà sur ces technologies pour assurer une expérience fluide à ses clients », déclare Brenda Niehaus, DSI chez Standard Bank. « Pour assurer la réussite de notre entreprise, nous devons nous adapter aux évolutions du marché et aux besoins des clients. Office 365 nous permet de devenir progressivement une entreprise plus dynamique, tandis qu'avec Azure, nous pouvons proposer nos applications et nos services à nos clients en Afrique. Nous espérons pouvoir aller encore plus loin avec ces services de cloud basés sur le continent. »

Investir dans l'innovation en Afrique : Cette annonce marque l'élargissement d'investissements en cours en Afrique, où les entreprises utilisent déjà les services mobiles et de cloud comme une plate-forme d'innovation en matière de santé, d'agriculture, d'éducation et d'entrepreneuriat. Microsoft s'est attaché à soutenir des startups et des ONG locales pour encourager des innovations susceptibles de résoudre certains des problèmes les plus graves de l'humanité, tels que les pénuries d'eau et de nourriture ou la durabilité environnementale et économique. M-KOPA Solar, par exemple, est une startup qui utilise les technologies mobiles et de cloud pour proposer de l'énergie solaire à un prix accessible, selon un principe de paiement à la consommation, à plus 500.000 foyers. AGIN a conçu une application qui relie 140.000 petits exploitants agricoles à des services essentiels, leur permettant ainsi de partager des données et générant 1,3 million de dollars par mois de services financiers, d'assurance et d'autres services.

Microsoft a permis de connecter à Internet 728.000 petites et moyennes entreprises (PME) à travers l'Afrique qui ont ainsi pu transformer et moderniser leurs activités. Plus de 500 000 d'entre elles utilisent désormais les services de cloud Microsoft et 17.000 se servent du portail 4Afrika pour promouvoir et assurer la croissance de leurs entreprises. En formant 775.000 personnes sur divers sujets, tels que la culture numérique ou le développement de logiciels, le Cloud Microsoft aide aussi la population africaine à acquérir des compétences professionnelles. Le Cloud Microsoft en Afrique devrait booster les nouvelles opportunités offertes à nos 17.000 partenaires régionaux, mais aussi à nos clients.

« Cette évolution élargit nos solutions dans le cadre de notre travail de modernisation des infrastructures et des services informatiques gouvernementaux. Elle nous permet de saisir de nouvelles opportunités en vue de créer des solutions gouvernementales innovantes pour un coût raisonnable, mais aussi d'améliorer la gestion opérationnelle tout en améliorant la transparence et la responsabilité », déclare Dr Setumo Mohapi, PDG de SITA.

Le Trusted Cloud de Microsoft : Microsoft dispose d'une grande expertise dans la protection des données et la défense de la confidentialité et permet à ses clients du monde entier de répondre à des exigences strictes en la matière. Grâce aux principes de sécurité, de confidentialité, de conformité et de transparence du « Cloud de confiance » de Microsoft et en offrant le plus large éventail de certifications et d'attestations de conformité de l'industrie, l'infrastructure de cloud Microsoft soutient plus d'un milliard de clients et 20 millions d'entreprises dans le monde.

« En implantant des datacenters géants en Afrique du Sud, Microsoft répond directement aux attentes des clients et prouve sa volonté de fournir des services de cloud dans l'ensemble du pays et de la région », déclare Jon Tullett, responsable de recherche, IDC MEA. « La présence d'installations locales est un véritable atout pour les clients sud-africains, en particulier pour les industries réglementées, telles que les services financiers ou le secteur public, pour lesquelles la question de la souveraineté des données est essentielle. Cette évolution est très positive pour l'industrie du cloud en Afrique, notamment pour l'écosystème des partenaires de Microsoft, les éditeurs de logiciels et les clients. »

À propos de Microsoft :
Microsoft est la première plate-forme et entreprise mondiale d'un monde orienté mobile et cloud. Sa vocation est de permettre à tous les individus et toutes les entreprises du 

Facebook choisit 60 finalistes dans le cadre du concours de développement Bots for Messenger

Facebook a sélectionné 60 finalistes parmi les centaines de candidatures reçues du Moyen-Orient et d’Afrique
Johannesburg, Afrique du Sud, 17 mai 2017 - Facebook a sélectionné 60 finalistes parmi les centaines de candidatures reçues du Moyen-Orient et d’Afrique dans le cadre du concours Bots for Messenger. Le concours Bots for Messenger vise à reconnaître et à récompenser les développeurs capables de créer les robots les plus innovants pour Messenger.
Les développeurs, réunis en équipes de trois personnes maximum, étaient invités à créer des robots répartis dans trois catégories : les jeux et divertissements ; la productivité et les utilitaires ; et le bien social.
Les 60 équipes finalistes (10 par catégorie pour le Moyen-Orient/Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne) ont chacune remporté un équipement Gear VR et un téléphone mobile, une heure de mentorat dispensé par Facebook, et les outils et services de FbStart , un programme de Facebook destiné à aider les jeunes entreprises naissantes dans leurs premières phases de développement. Toutes les équipes d’étudiants qui sont parvenues jusqu'à la finale ont également remporté un prix de 2.000 dollars américains.
Facebook contactera les finalistes et les mettra en liaison avec un mentor. Ils devront soumettre leurs robots avant minuit (GMT) le 2 juin pour tenter de remporter la victoire.  Pour chaque région, les trois équipes finalistes (une pour chaque catégorie) remporteront 10.000 USD et trois mois de mentorat auprès de Facebook. Pour chaque région, les trois équipes gagnantes (une pour chaque catégorie) remporteront 20.000 USD et trois mois de mentorat auprès de Facebook.
Emeka Afigbo, responsable des plateformes de partenariat de Facebook pour le Moyen-Orient et l’Afrique, a déclaré : La société Facebook est née d’une culture de hacker et prospère grâce à la promotion de l’innovation sur les nouvelles plateformes. C’est pourquoi nous avons lancé le concours Bots for Messenger, dans le but de récompenser les entrepreneurs et les développeurs capables d'exploiter le pouvoir des bots afin de créer de nouveaux services et applications incroyables.
« Nous avons été surpris de recevoir plus de 1.000 candidatures au concours Bots for Messenger, sur une période de deux mois et demi, de la part de développeurs et d’entrepreneurs à travers le Moyen-Orient et l’Afrique — chacun d’entre eux proposant de résoudre un problème de manière inventive ou d’enrichir la vie des utilisateurs cibles. » 


Orange lance sa marque au Liberia et renforce sa présence en Afrique de l’Ouest

Avec plus de 1,6 million de clients à fin février 2017, Orange Liberia est le principal opérateur mobile au Liberia en nombre d’abonnés
Monrovia, Libéria, 18 mai 2017 - Orange, principaux opérateurs de télécommunications dans le monde, annonce aujourd'hui le lancement de sa marque au Liberia. A compter de cette date, Cellcom Liberia devient Orange Liberia. L’acquisition de l’opérateur mobile Cellcom a été conclue par Orange, par l’intermédiaire de sa filiale Orange Côte d’Ivoire, le 6 avril 2016, permettant au Groupe de renforcer ses positions en Afrique de l’Ouest.
Conformément à son plan stratégique Essentiel 2020, Orange bénéficie d’une présence significative dans cette région, avec un fort potentiel de croissance, et constitue une priorité stratégique pour le développement du Groupe.
Suite à ce rebranding, Orange Liberia rejoindra l'une des marques les plus puissantes du monde et bénéficiera de la force d’un Groupe de dimension international. Orange contribuera par son expertise marketing, commerciale et technique au développement de l’important réseau de l’opérateur libérien et à l’amélioration des services aux clients.
Avec plus de 1,6 million de clients à fin février 2017, Orange Liberia est le principal opérateur mobile au Liberia en nombre d’abonnés. Crée en 2004, l'opérateur mobile a joué un rôle pionnier dans la démocratisation de l'accès aux services de télécommunication dans le pays, malgré des conditions de marché difficiles. Précurseur en matière de déploiement réseau, en 2012 il a été le premier opérateur à lancer la 3G (HSPA +), suivie de la 4G-LTE en 2016. Orange poursuivra cette stratégie et continuera son développement dans ces domaines, où il est leader incontesté.
Avec 4,6 millions d’habitants, et un taux de pénétration mobile relativement faible (70 % de la population), le Liberia présente un potentiel de croissance important pour Orange. Pour soutenir ce développement, le Groupe s'efforcera de renforcer la qualité de l'accès dans plusieurs domaines :
·  Investir dans l'extension du réseau, à l’instar de la construction de 39 sites en 2016 et de 65 sites supplémentaires prévus pour 2017. L’ambition est d'accélérer le déploiement de large bande et étendre la couverture de la 4G à travers le pays.
·  Améliorer la qualité de l'Internet en fournissant l'accès aux réseaux câblés sous-marins et internationaux du Groupe. Orange Liberia bénéficiera de deux points de connexion sécurisés supplémentaires, à Abidjan et à Paris, ce qui permettra d’augmenter la connectivité du réseau par quatre.
   
Bruno Mettling, Directeur Général Adjoint du Groupe Orange et Président-Directeur Général d’Orange MEA (Afrique et Moyen-Orient) a déclaré : « Avec cette nouvelle implantation au Liberia, Orange étend son empreinte en Afrique de l’Ouest. L’arrivée de la marque Orange témoigne de notre confiance dans la reconstruction du pays et de notre engagement à apporter tous les bénéfices du numérique aux libériens ».

Mamadou Coulibaly, Directeur Général d’Orange au Liberia, a ajouté : « Même en 2017, une part importante de la population libérienne attend toujours les services de télécommunications de base. Nous investirons de manière significative dans le déploiement du réseau dans l'ensemble du pays, nous développerons les e-recharge afin de réduire les contraintes du chargement des cartes à gratter, lancerons Orange Money, un nouveau service puissant pour stimuler les services bancaires mobiles dans le pays. Nous allons également présenter de nouvelles offres hautement compétitives ainsi que des smartphones à faible coût afin de stimuler l'inclusion numérique. D'ici 2020, nous avons l'intention de positionner Orange Liberia comme un véritable catalyseur de la digitalisation de la société libérienne ».

Orange est présent dans 21 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte plus de 120 millions de clients. Avec 5,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2016 (soit 12% du total), cette zone est une priorité stratégique pour le Groupe. Son offre phare de transfert d’argent et de service financiers sur mobile, appelé Orange Money, est disponible dans 17 pays et compte plus de 31 millions de clients. La stratégie du Groupe en Afrique et le Moyen-Orient est de le positionner comme partenaire de la transformation digitale et d’apporter son savoir-faire international pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux.

A propos d'Orange :
Orange est l'un des principaux opérateurs de télécommunications dans le monde, avec un chiffre d'affaires de 40,9 milliards d'euros en 2016 et 154 000 salariés au 31 mars 2017, dont 95 000 en France. Présent dans 29 pays, le Groupe servait 265 millions de clients dans le monde au 31 mars 2017, dont 203 millions de clients mobile et 19 millions de clients haut débit fixe. Orange est également l'un des leaders mondiaux des services de télécommunications aux entreprises multinationales sous la marque Orange Business Services. En mars 2015, le Groupe a présenté son nouveau plan stratégique « Essentiels2020 » qui place l'expérience de ses clients au cœur de sa stratégie, afin que ceux-ci puissent bénéficier pleinement du monde numérique et de la puissance de ses réseaux très haut débit.


Violence policière contre des journalistes à la prison de Kinshasa : JED exige une enquête et des sanctions

Dans une lettre adressée, le 18 mai 2017, au Vice-premier et Ministre de l’Intérieur, Emmanuel Shadari, Journaliste en danger (JED) lui a demandé de bien vouloir ordonner une enquête urgente sur des actes de violence policière inouïe dont ont été victimes, le mercredi 17 mai 2017, trois journalistes correspondants de la télévision française « TV5 » à Kinshasa.
Dans cette correspondance, JED a exprimé sa profonde indignation à la suite des actes inadmissibles, et qui ne peuvent en aucun cas restés impunis. Pour JED,  cette attaque délibérée à l’encontre des journalistes constitue une grave atteinte à la liberté de la presse.
Selon nos informations, Francine Mukoko, Blaise Basomboli et Baudry Mata, journalistes à la télévision française « TV5 », ont été copieusement passés à tabac, le mercredi 17 mai 2017, à quelques encablures de la prison centrale de Kinshasa, par un groupe d’éléments de la police nationale congolaise qui ont, par la suite, confisqué leurs matériels de travail composés notamment d’un ordinateur de montage, la caméra et des modems.
Les trois journalistes s’étaient rendus à la prison centrale de Kinshasa dans le but de réaliser leur reportage à la suite de l’attaque survenue à la Prison centrale de Kinshasa au cours de laquelle plusieurs détenus se sont évadés et qui auraient fait plusieurs morts. Les journalistes n’ont pas été autorisés à accéder dans l’enceinte de la prison. C’est alors qu’ils se sont mis à réaliser des reportages aux alentours de la prison. Alors qu’ils s’apprêtaient à quitter les lieux, une personne en tenue civile non autrement identifiée s’est engouffrée dans leur véhicule, dans le but de confisquer la caméra. Refusant de donner la caméra à cet assaillant, les trois journalistes ont vu deux jeeps avec à leurs bords des éléments de la police venir les sommer de descendre du véhicule. Les trois journalistes ont été violemment agressés par ces agents de la police avant d’être conduits à la légion PIR (Police d’Intervention Rapide) où ils ont été détenus pendant plusieurs heures avant d’être relâchés, sans leurs matériels de travail.
Dans cette lettre dont copies ont été réservées, notamment au premier ministre, aux ministres de la Justice et des Droits humains, JED a dénoncé ces violences policières à répétition contre les professionnels des médias dans l’exercice de leur profession en demandant au ministre de l’Intérieur, dont dépend la Police nationale congolaise, d’user de son autorité pour y mettre fin.  



jeudi 11 mai 2017

L’ACA a assuré 4 milliards de dollars de transactions et d’investissements en 2016 – les pays africains se pressent de solliciter l’assistance de l’assureur

Les participants à la réunion ont exhorté les gouvernements africains à se concentrer intensément sur la croissance du commerce intra-africain et sur la diversification de leurs économies afin de réduire leur dépendance à l’égard des matières premières et leur vulnérabilité aux chocs extérieurs
Nairobi, Kenya, 11 mai 2017 - L’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA) a tenu aujourd'hui sa 17e Assemblée générale annuelle. La baisse des prix des matières premières et les incertitudes géopolitiques actuelles sont au centre de l’attention. Les participants à la réunion ont exhorté les gouvernements africains à se concentrer intensément sur la croissance du commerce intra-africain et sur la diversification de leurs économies afin de réduire leur dépendance à l’égard des matières premières et leur vulnérabilité aux chocs extérieurs. Tandis que le taux de croissance du PIB de l’Afrique subsaharienne devrait atteindre un niveau record de 1,5 %, la diminution des prix des matières premières est considérée comme étant l’un des principaux moteurs des exportations, ces dernières représentant deux tiers de la croissance de la région.
Dans un contexte où les incertitudes géopolitiques accrues pourraient s’avérer néfastes pour l’amélioration de la croissance, S.E. Patrice Talon, Président de la République du Bénin et Henry Rotich, Secrétaire du cabinet du Trésor public Kényan, ont prononcé des allocutions d’ouverture qui désignaient l’ACA comme un partenaire essentiel dans le soutien de la transition de l’Afrique vers la diversification, l’autonomie et la croissance durable.

En 2016, l’ACA a facilité le financement du commerce et des investissements au Kenya pour une valeur de près de 800 millions de dollars, ce qui représente environ 1,2 % du PIB du pays. De même, la société a soutenu 400 millions de dollars de transactions et d’investissement au sein des deux nouvelles économies membres de l’ACA, l’Éthiopie et le Zimbabwe. « C’est une contribution très importante à notre économie. Elle représente un avantage réel, car ces flux financiers n’auraient pas été possibles sans l’appui de l’ACA », a souligné Henry Rotich.

Au cours de la cérémonie d’ouverture, qui a réuni des dirigeants issus des secteurs public et privé de toute l’Afrique, l’ACA a annoncé ses résultats pour l’année 2016. L’assureur panafricain couvrant les risques d’investissement et de crédit a publié des résultats record pour la sixième année consécutive. L’ACA a cessé d’être déficitaire en 2011 pour montrer actuellement un résultat net positif représentant une augmentation de 36 % par rapport à l’année 2015. Entre autres facteurs, l’ACA attribue ce succès au renforcement des partenariats avec les gouvernements africains, qui reconnaissent de plus en plus la contribution de l’ACA en faveur de leurs objectifs de développement et de croissance.
En 2016, l’impact de l’ACA en Afrique et dans le monde entier a poursuivi sa progression. Au cours des six derniers mois, la société a attiré de nouveaux membres : la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Zimbabwe et plus tôt en 2016, l’agence de crédit-export britannique, l’UKEF.  L’ACA a également assuré 4 milliards de dollars (405 milliards de shillings kényans) de transactions et d’investissements dans les pays membres tout en soutenant des projets stratégiques tels que le prêt de 159 millions de dollars de la Banque africaine de développement visant à soutenir l’expansion de la flotte de la compagnie aérienne éthiopienne.  L’ACA a également assuré sa première transaction dans un pays tiers en Angola au T1 2017, reflétant ainsi le nouveau mandat de la société panafricaine.
Au cours de la séance privée de l’Assemblée générale, les actionnaires ont examiné les comptes annuels de la société pour l’année 2016 et ses états financiers, ainsi que la récupération des fonds auprès des États en défaut, l’établissement des circonscriptions qui accueilleront l’expansion régionale de l’ACA et l’élection des directeurs et des administrateurs suppléants.
L’ACA est un assureur multilatéral sur l’investissement qui a été formé par les pays membres du COMESA avec le soutien de la Banque mondiale en 2001. Depuis lors, l’ACA s’est élargie afin d’inclure des pays de la CEDEAO. La société fournit divers produits permettant d’atténuer les risques qui entravent le flux des investissements et des échanges en direction et au sein de l’Afrique. En 2016, l’ACA avait assuré cumulativement 25 milliards de dollars (2,5 billions de shillings kényans) de transactions et d’investissements au sein de ses pays membres depuis sa création.
À propos de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique : L’ACA a été fondée en 2001 par des États africains pour couvrir les risques commerciaux et les investissements des entreprises menant des activités en Afrique. L’ACA couvre les risques politiques, les cautionnements, les crédits commerciaux et la violence politique, le terrorisme et le sabotage. Depuis 2016, l’ACA couvre près de 25 milliards de dollars de transactions et d’investissements dans toute l’Afrique dans des secteurs tels que l’industrie agroalimentaire, l’énergie, les exportations, le logement, la fabrication d’infrastructure, les mines et les télécommunications. L’agence Standard & Poors a attribué à L’ACA la note « A/négatif » pour sa solidité financière et de crédit. 


Smile Telecoms nomme Ahmad Farroukh au sein de son Conseil d’administration en tant que Directeur exécutif des opérations

Ahmad est un cadre expérimenté dans le secteur des télécoms qui bénéficie d’un palmarès unique de réussites commerciales, d’une vaste expérience en Afrique et d’une capacité impressionnante à diriger la stratégie et la rentabilité
Port Louis, Maurice, 11 mai 2017 - Smile Telecoms Holdings Ltd (« Smile »), un groupe de télécommunications panafricain opérant au Nigeria, en Ouganda, en Tanzanie et en République démocratique du Congo, est heureux d’annoncer la nomination, à compter du 1er mai 2017, d’Ahmad Farroukh à son Conseil d’administration au titre de Directeur exécutif des opérations.

Ahmad est un cadre expérimenté dans le secteur des télécoms qui bénéficie d’un palmarès unique de réussites commerciales, d’une vaste expérience en Afrique et d’une capacité impressionnante à diriger la stratégie et la rentabilité conformément aux normes internationales. Il a occupé des postes de direction au sein d’Investcom Holdings et du groupe MTN, notamment en tant que PDG de MTN Nigeria pendant cinq ans, PDG de MTN South Africa et directeur exécutif des opérations de MTN Group (ses responsabilités portaient sur 19 pays). Plus récemment, il a occupé le poste de PDG de Mobily, deuxième plus grand opérateur de télécommunications d’Arabie saoudite. Face à l’ampleur de l’opportunité et à l’importance de Smile, Ahmad réalisera la majeure partie de ses activités au Nigeria.

« Le marché africain des télécommunications est aussi dynamique que complexe, et Ahmad Farroukh a le profil idéal pour diriger la prochaine phase passionnante de la croissance de Smile, qui a permis à notre startup polyvalente de devenir l’un des centres de données les plus fiables d’Afrique subsaharienne », a déclaré Irene Charnley, PDG du groupe Smile.

« L’Afrique connaît aujourd’hui une croissance exponentielle de ses données, et je suis honoré d’avoir l’opportunité de diriger les opérations du meilleur réseau 4G LTE du continent pendant cette période passionnante. Cela a également été une révélation, après plus de 20 ans dans le secteur, d’assister à la puissance et à la polyvalence des applications exclusives et de la plate-forme de facturation de Smile développées en interne, qui offrent à la société un énorme avantage compétitif et de rentabilité », a indiqué Ahmad.

Ahmad est titulaire d’une maîtrise en Administration des affaires et en comptabilité délivrée par la Lebanese American University et bénéficie de la certification d’expert-comptable (New York, É.-U.).

À propos de Smile Telecoms Holdings Ltd : 
Smile (www.SmileComs.com), fondé en 2007, est un groupe de télécommunications panafricain basé sur l’île Maurice et opérant au Nigeria, en Tanzanie, en Ouganda, en République démocratique du Congo et en Afrique du Sud. La société est détenue majoritairement par le groupe Al Nahla basé en Arabie Saoudite. Smile possède le plus important réseau commercial 4G LTE de moins d'1 GHz d’Afrique, fonctionnant dans la bande 800 MHz et fournissant des services fiables et à large bande à ses clients.
Smile a été le premier à lancer la technologie VoLTE sur son réseau et a poursuivi sur la voie de l’innovation en introduisant le SmileVoice, une application mobile gratuite permettant aux clients dotés de n’importe quel appareil Android ou Apple (y compris ceux qui ne sont pas compatibles avec la technologie VoLTE) de réaliser des appels vocaux sur les réseaux 4G LTE de Smile. Smile a également été le premier à introduire une offre illimitée réunissant les données SuperFastReliable et les appels vocaux SuperClear.