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vendredi 29 novembre 2013

Journée Mondiale du Sida : Brisons les barrières qui tuent !



Situation critique en République Démocratique du Congo
A l'occasion de la Journée Mondiale du Sida qui se tiendra comme chaque année le 1er décembre, Médecins Sans Frontières (MSF) s'inquiète de la démobilisation progressive des acteurs et des bailleurs autour de la problématique du VIH et des barrières qui empêchent chaque jour les patients atteints du VIH d'accéder à leur traitement. L'organisation humanitaire internationale MSF plaide pour une remobilisation à tous les niveaux afin de briser les barrières qui empêchent des centaines de milliers de Congolais d'accéder à un traitement vital. En RDC, le combat contre le SIDA est loin d'être gagné !
Alors que la tendance mondiale est plutôt à l'espoir, Médecins Sans Frontières s'inquiète de la situation du VIH/SIDA en République Démocratique du Congo. Au Centre Hospitalier Kabinda (CHK) de Médecins Sans Frontières, à Kinshasa, les patients arrivent le plus souvent dans un état critique. L'hôpital est un centre de référence, qui reçoit principalement les patients dans un état grave, souvent atteints de nombreuses maladies opportunistes (c'est-à-dire liées au virus du Sida). En RDC, il n'est pas question de se réjouir. « L'état dans lequel les malades arrivent au CHK nous rappelle la situation en Afrique du Sud il y a plus de 15 ans. Ils sont la preuve que le système actuel de prise en charge des malades n'est pas encore suffisant
pour répondre aux besoins des personnes séropositives », explique Dr Ibrahim Diallo, coordinateur du projet Sida de Médecins Sans Frontières.
Car même si le traitement antirétroviral (ARV) est en principe gratuit, car financé par des bailleurs de fonds, de nombreuses barrières empêchent une grande partie des personnes atteintes du VIH d'accéder et de rester sous traitement. « Les médicaments sont gratuits, mais le patient doit payer pour sa consultation médicale, pour l'ouverture d'un dossier, pour le test de CD4 (qui mesure l'immunité et l'état d'avancement de la maladie, ndlr), etc.
Sans compter le transport pour arriver jusqu'à l'hôpital ou au centre de santé. C'est presque impossible pour beaucoup de gens », s'inquiète le docteur Ibrahim Diallo. Lucie, 41 ans, dépistée en 2006, témoigne : « depuis 6 mois, je n'ai plus pris de médicaments car je n'ai plus d'argent pour aller à la consultation. Le prêtre a commencé à m'aider, et il me donne des
médicaments lorsqu'il en a. J'arrive à me débrouiller pour prendre 20 comprimés par mois. Je n'ai jamais fait le test CD4 : ça coute 20$ et c'est beaucoup trop cher ».
Par ailleurs, un nombre élevé de patients souffrent également d'infections opportunistes pour lesquelles les médicaments ne sont pas forcément gratuits et qui conditionnent l'accès aux ARV. « Pour recevoir les ARV, le patient doit souvent être guéri des infections opportunistes, comme la méningite à cryptocoque, ou qu'elles soient prises en charge. Mais traiter ces
infections coûte cher aussi. Il faut faire des examens médicaux spécifiques qui sont à la charge du patient, il y a des médicaments à prendre... », explique le docteur Ibrahim Diallo. Certains patients se tournent alors vers la médecine traditionnelle ou sont contraints de vendre tout ce qu'ils possèdent pour accéder au traitement pendant quelques semaines.
Les barrières au dépistage sont également de taille. Pour agir durablement sur la progression de l'épidémie de VIH/SIDA en RDC, il faudrait rendre le dépistage accessible, physiquement et financièrement. Actuellement, le dépistage se fait principalement dans des structures médicalisées telles que les hôpitaux et centres de santé. Or, puisqu'il est gratuit, il n'est que
rarement proposé par les médecins puisqu'il n'entraîne pas de rémunération pour le personnel soignant. Le dépistage est alors fait tardivement, quand les patients sont déjà gravement malades, après avoir pratiqué d'autres tests payants et à condition que le malade ait pu payer ces différents tests (biochimie, hématologie, radio, etc.). Il est impératif que le dépistage
soit plus systématique dans les structures médicales et que le dépistage communautaire ciblé soit de nouveau priorisé.
Depuis deux ans, les bailleurs se retirent peu à peu de la RDC  alors que la situation est loin d'être stabilisée. Aujourd'hui, seuls deux bailleurs continuent à financer la lutte contre le VIH dans le pays, avec des fonds qui ne suffiront qu'à assurer 11% de ce que prévoit la stratégie nationale de la RDC de 2014 à 2017. Avec ce peu de fonds, la RDC ne sera pas en capacité d'augmenter les initiations de manière conséquente et risque de continuer à être le « mauvais élève » en matière de lutte contre le VIH. Médecins Sans Frontières s'inquiète et demande aux bailleurs et organisations internationales, ainsi qu'au gouvernement, d'intensifier leurs
efforts. Une urgence pour gagner du terrain face à la maladie.
A Kinshasa, MSF a ouvert son « projet SIDA » en 2002, avec un appui au Centre Hospitalier de Kabinda. MSF a été la première organisation à mettre des patients gratuitement sous ARV dans le pays en octobre 2003. Dans la capitale, MSF prend en charge près de 25 % du nombre  total de patients actuellement sous traitement ARV. Depuis plusieurs mois, MSF travaille à la décentralisation des patients stabilisés vers les Points de Distribution
(structures communautaires non médicalisées) en partenariat avec l'association RNOAC, composée de personnes vivant avec le virus, ainsi que vers des centres de santé partenaires. Les PoDi gèrent la distribution des antirétroviraux aux patients stabilisés, et effectuent également le dépistage volontaire de la maladie. Fin octobre 2013, Médecins Sans
Frontières avait 5110 patients sous traitement, dont près de 3500 ont accès à leur ARV via les centres de santé et les postes de distribution. L'organisation prend également en charge des patients vivant avec le virus du Sida à Masisi (Nord-Kivu) et à Niangara (Province Orientale).

jeudi 28 novembre 2013

La Rdc coupée au monde par son Point CD



Depuis mardi 26 novembre, la République Démocratique du Congo et l’Etat Congolais ne sont plus accessibles par leur nom de Domaine, le .CD. Cela signifie que notre pays, l’Etat congolais et le monde des affaires, sont depuis 48 heures injoignables.
Aucun message ne part du Congo ni n’est reçu au Congo depuis l’élémentde souveraineté nationale qu’est le .CD.qui est pour l’Internet ce que le code 00243 est pour le téléphone. L’on peut imaginer le problème de sécurité nationale que cette situation crée. N’être pas joignable c’est comme si aucun aéroport du pays n’était accessible par aucun avion et clairement comme si le pays tout entier était coupé du téléphone.
Il n’y a pas que les aspects de sécurité nationale, il y a des aspects liés à l’administration de l’Etat, aux transactions financières, à la marche de l’économie, etc., quand des sites de l’Etat et des Institutions de la République ne peuvent s’ouvrir, des emails et des données ne peuvent s’échanger entre Dirigeants et Citoyens et vous pouvez imaginer dans quelle situation la plus Haute Autorité du pays - le Commandant Suprême - en tournée à travers le pays,se retrouve soudain.
Le Ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication est informé que cette situation qui ressemble à du sabotage découle d’unegestionextrêmement catastrophique et dangereuse du .Cd cédédepuis de longues années à l’étranger quand il s’agit d’une matière de souveraineté nationale d’abord en Grande Bretagne à un illustre inconnu, puis en Afrique du Sud à un privé.
Depuis ce soir, sur ordre de SEM le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Ministère des PTNTIC qui a pris contact avec ICANN, la Société américaine qui attribue les noms des domaines et des numéros sur Internet, informe les Congolaises et les Congolais toutcomme les milieux des affaires opérant dans notre pays qu’il a pris des mesures urgentes pour remédier à cette situation extrêmement grave.
Une enquête a été ouverte pour établir les responsabilités afin de sanctionner de manière exemplaire les coupables.
Kinshasa, le 28 novembre 2013
Prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba
Ministre des PTNTIC.

mercredi 27 novembre 2013

DHL et Engen annoncent un important partenariat africain de services de détail



 Deux multinationales de grande envergure unissent leurs forces pour permettre aux consommateurs africains de mieux accéder à leurs services
 - Des stations-service Engen de toute l'Afrique vont servir de points de service DHL
Le Cap, Afrique du Sud, 18 novembre 2013 - DHL Express, le leader mondial de la livraison express et Engen, la grande multinationale africaine distributrice de carburant et prestataire de services de proximité, ont signé un partenariat de services de détail dans le cadre d'une offre d'amélioration de l'accès des consommateurs à des services internationaux de transport express.
Un client qui souhaite expédier des documents ou des colis à l'étranger peut simplement se rendre dans une station-service Engen pour y effectuer son envoi, ce qui est plus pratique et lui permet d'avoir accès au puissant réseau mondial que propose DHL. Ceci comprend tous les envois nationaux et internationaux vers de grands centres situés dans plus de 200 pays dans le monde entier.
Le projet, qui fera l'objet d'un programme-pilote dans quatre stations-service Engen à Windhoek, la capitale de la Namibie, sera ensuite déployé progressivement. Le déploiement au Botswana, au Ghana, en République Démocratique du Congo, au Kenya et en Tanzanie est prévu lors de la deuxième phase.
Les consommateurs pourront tirer profit de la nouvelle offre de produits, Express Easy, dans les points de vente Engen. Express Easy permet d'envoyer rapidement des documents ou des colis : les clients peuvent choisir une enveloppe ou l'une des sept dimensions de boîtes et bénéficier d'un forfait pour la taille choisie, plutôt que de payer un tarif basé sur le poids du colis. Les consommateurs peuvent donc facilement prendre leur boîte, payer le forfait afférent et envoyer leur document ou leur colis vers n'importe laquelle des destinations internationales de DHL.
Sumesh Rahavendra, directeur marketing de DHL Express Afrique subsaharienne, a accueilli avec plaisir cette nouvelle, déclarant qu'elle aurait un impact considérable sur les clients de tout le continent.
« Le secteur de la logistique express, et particulièrement les services de détail pour les clients et les petites et moyennes entreprises, deviennent extrêmement importants en Afrique. Afin de mieux desservir le marché et offrir des opportunités à l'international aux étudiants, aux dirigeants de petites entreprises et au grand public, nous avions besoin d'améliorer l'accès à nos produits express tout en facilitant leur utilisation et en le rendant abordable. En conséquence, Engen est pour nous un partenaire idéal : cette entreprise africaine est non seulement solide mais elle possède aussi un vaste réseau de détail sur le tout le continent, qui pourra bénéficier aux clients. »
« En tant que l'un des plus grands fournisseurs d'énergie d'Afrique, nous cherchons en permanence à tenir, de toutes les façons possibles, la promesse de notre marque à savoir "Avec nous, vous êtes Numéro Un" », a déclaré Nangula Hamunyela, directeur général d'Engen en Namibie. « Grâce à notre partenariat avec DHL, nous pourrons étendre nos capacités et donner à nos précieux clients l'accès et l'accessibilité aux services express dont ils ont besoin.  
À   propos d'Engen
Engen Petroleum Limited, filiale de Petronas, société publique pétrolière et gazière malaisienne, est une société africaine active dans le secteur de l'énergie, qui assure le raffinage du pétrole, commercialise des produits à base de pétrole et fournit des services de proximité grâce à un vaste réseau de commerces de détail. Engen jouit d'une présence significative dans 18 pays de l'Afrique sub-saharienne et dans les îles de l'océan Indien. La société exporte également ses produits à destination d'autres territoires.
DHL – La société de logistique du monde (The Logistics company for the world)
DHL est le leader mondial du marché de la logistique et « La société de logistique du monde (The Logistics company for the world) ». DHL met son expertise dans le domaine des services express internationaux, du fret aérien et maritime, du transport routier ou ferroviaire, de la logistique contractuelle et du courrier international, au service de ses clients. Un réseau mondial composé de plus de 220 pays et territoires, et d'environ 285.000 salariés dans le monde entier, offre à ses clients un service de qualité de haut niveau et une connaissance du terrain, permettant de satisfaire aux exigences dictées par leurs chaînes d'approvisionnement. DHL assume sa responsabilité sociale en soutenant la lutte contre le changement climatique, la gestion des catastrophes naturelles et l'éducation.
DHL fait partie de Deutsche Post DHL. Le groupe a enregistré des recettes d'un montant supérieur à 55 milliards d'euros en 2012.

En RDC, un contexte favorable pour mieux protéger les enfants affectés par les conflits



Kinshasa, République démocratique du Congo- A l'issue d'une visite de sept jours en République démocratique du Congo (RDC), Leila Zerrougui, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, a déclaré qu’à ce moment important du processus de paix à l’est de la RDC, il faut saisir toutes les opportunités afin de mieux protéger les enfants affectés par la violence liée aux conflits.
« Le recrutement d'enfants est un fléau qui affecte l'est de la RDC depuis trop longtemps. Avec la reddition du M23 et d’autres groupes armés, il est de notre devoir d’apporter l’aide nécessaire aux enfants pour leur permettre de retrouver leurs familles, reprendre le chemin de l’école et aspirer à un futur meilleur. Les citoyens de la RDC réclament la paix. J’appelle tous les groupes armés à déposer immédiatement les armes et à libérer les enfants qui se trouvent dans leurs rangs », a déclaré la Représentante spéciale.
Mme Zerrouguia rencontré les autorités nationales, provinciales et locales à Kinshasa, Goma, Rutshuru et Béni pour évaluer la situation des enfants affectés par les conflits armés, renforcer le dialogue avec les autorités congolaises et assurer la mise en œuvre du plan d'action signé en Octobre 2012 par le gouvernement de la RDC pour mettre fin et prévenir le recrutement et l'utilisation d'enfants dans les forces armées de la RDC, ainsi que la violence sexuelle. La Représentante spéciale était accompagnée par Barbara Bentein, la représentante de l’Unicef en RDC. Toutes les activités ont été organisées par l’Unicef et la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (Monusco).

Mise en œuvre du plan d'action
Depuis la signature du plan d'action, des centaines d'enfants ont été libérés grâce au renforcement de la coopération entre le gouvernement et les Nations Unies. « Je reconfirme l'engagement des autorités congolaises à poursuivre leurs efforts en vue de mettre fin à toute association d’enfants avec leur armée. Il nous reste néanmoins des défis à relever pour consolider les progrès déjà réalisés, les inscrire dans la durée et assurer la stabilité. Pour ce faire, le gouvernement doit faire preuve de volonté politique pour renforcer l’autorité de l’État ainsi que le système judiciaire. Le gouvernement doit aussi prévoir des ressources adéquates dans le budget de l’état pour pérenniser l’appui des Nations Unies et de ses partenaires », a déclaré la Représentante spéciale.
Les enfants associés à des groupes armés et victimes d’autres violations graves
Malgré ces progrès, la Représentante spéciale a pu constater que les enfants continuent d'être directement associés à des groupes armés ou victimes d’autres violations graves des droits de l'enfant, tels que le meurtre, les mutilations, les enlèvements et la violence sexuelle. Ces enfants sont parfois arrêtés et détenus sans accès à la justice en raison de leur association avec les groupes armés.
« Le gouvernement a manifesté sa détermination à faire en sorte que les responsables de crimes graves envers les enfants, quelle que soit leur affiliation, ne soient pas intégrés dans les forces armées nationales et répondent de leurs actes devant la justice. A cet effet, la coopération régionale dans la lutte contre l’impunité est essentielle pour mettre fin au cycle de la violence dans l'est de la RDC», a déclaré Mme Zerrougui.
Enfants non accompagnés victimes du conflit armé en RDC
La Représentante spéciale salue le transfert par les autorités ougandaises aux partenaires des Nations Unies d’enfants congolais non accompagnés victimes du conflit armé en RDC. Entre mai 2012 et Novembre 2013, l'Organisation des Nations Unies et ses partenaires ont identifié un nombre important d’enfants étrangers non accompagnés victimes du conflit dans l'est de la RDC.
«Tous les gouvernements concernés doivent coopérer avec l'Onu et ses partenaires pour faciliter la réunification de tous les enfants victimes du conflit armé dans l'est de la RDC, quelle que soit leur nationalité, leur statut ou le lieu où ils se trouvent », a déclaré Mme Zerrougui.
La protection des enfants doit être une des priorités dans le dialogue en cours et les mesures adoptées pour construire une paix durable dans la région. La Représentante spéciale accueille favorablement la campagne « Zéro enfant soldat dans la région des Grands Lacs » annoncée la semaine dernière par la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et se tient prête à travailler avec eux sur le sujet.
Protéger l'éducation
Dans l'est de la RDC, le droit à l'éducation des enfants a été compromis par le pillage et la destruction de nombreuses écoles. Dans ses efforts de reconstruction, le gouvernement devrait faire de la réhabilitation des écoles une priorité. L’éducation est le pilier des mesures de prévention de la violence. C’est le début d’un avenir meilleur pour les enfants, leurs communautés et le pays.
Réintégration
Libérer les enfants associés aux groupes armés est essentiel, mais c’est aussi le début d'un long parcours pour reconstruire leur vie. L'Unicef et ses partenaires jouent un rôle clé en appuyant le gouvernement pour aider les enfants affectés par les conflits à retrouver leur enfance, retourner à l’école et reprendre une vie normale avec leurs familles.
« L’Onu est prête à travailler avec les autorités congolaises pour développer un plan national de démobilisation qui assurera la planification et les ressources adéquates pour la réintégration des enfants. » La Représentante spéciale et les Nations Unies en RDC renouvellent leur engagement à soutenir la RDC pour assurer la protection des enfants et les aider à bâtir un avenir meilleur.

RDC : l’Unicef et la Monusco s’inquiètent des rapports sur la disparition et l’assassinat de jeunes et d’enfants à Kinshasa



Kinshasa, le 27 novembre 2013 - La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) ont reçu, au cours de ces derniers jours, des rapports préoccupants faisant état de la disparition et de l’assassinat de jeunes hommes et d’enfants dans certaines communes de Kinshasa. Ceci coïncide avec le début de l’opération ‘‘Likofi’’ « Coup de poing » lancée du 15 novembre 2013 au 15 février 2014, par les autorités congolaises afin de juguler la délinquance urbaine.
Selon les informations reçues qui sont en cours de vérification, au moins une vingtaine de personnes, dont 12 enfants, auraient été tuées. L’Unicef et la Monusco demandent que des mesures immédiates soient prises par les autorités congolaises afin de mettre fin à ces actes. Les deux organisations rappellent que l’Etat doit en toutes circonstances faire respecter les droits humains, et assurer que les enfants bénéficient d’une protection particulière, selon la Loi congolaise et les traités et conventions internationales.
Les enquêtes doivent être diligentées par les autorités judiciaires afin que les responsables de ces actes soient traduits en justice conformément au Code pénal congolais. Les Nations Unies réitèrent leur volonté de soutenir le Gouvernement congolais dans la recherche de solutions durables aux problèmes de la réinsertion sociale des enfants et des jeunes.