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jeudi 23 mai 2019

Un plan communautaire d’occupation foncière pour le groupement de Buzi dans la province du Sud-Kivu


Le programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) a lancé le processus d’élaboration du Plan communautaire d’occupation foncière dans le village de Kitembo, en groupement de Buzi, province du Sud-Kivu. La cérémonie s’est déroulée en présence des communautés bénéficiaires directes, les autorités coutumières au niveau local, et une bonne représentation des autorités provinciales en provenance de Bukavu.
Axel-Franck Kitoga Wakilongo, expert foncier à l’ONU-Habitat en République démocratique du Congo, parle des 4 priorités du Projet de Planification communautaire foncière participative (PCFP), dont le Plan communautaire d’occupation foncière (PCOF), lancé à Kitembo, un des villages faisant partie du site pilote de Buzi.
Les 4 priorités du Projet de Planification Communautaire Foncière Participative
« Je me retrouve en ce moment dans le groupement de Buzi, particulièrement dans le village de Kitembo où la Task Force de l’ONU-Habitat-Province du Sud-Kivu, vient de procéder au lancement du processus d’élaboration du PCOF. L’activité de ce jour fait partie de l’une des 4 priorités identifiées dans le cadre du Projet de Planification communautaire foncière participative (PCFP), notamment :

Le processus d’élaboration du PCOF qui est une étape du projet de gouvernance foncière initiée par l’ONU-Habitat dans le Nord-Kivu (Kisigari), le Sud-Kivu (Buzi), et l’Ituri (Pimbo) depuis juin 2016 avec un budget total de £14.880.992 sur financement de l’Agence britannique de développement (DFID). Le PCOF permettra aux communautés du groupement de Buzi, qui est le site pilote dans la province du Sud-Kivu, d’élaborer elles-mêmes un plan communautaire d’occupation des espaces dans leurs trois villages, y compris Kitembo, Mulala et Chondo ;
La mise en place du Système d’Information Foncière (SIF).  Avec l’appui technique de l’ONU-Habitat, la mise en place du SIF se fera à l’échelle du groupement, mais également au niveau de l’administration foncière qui est le service étatique attitré pour la gestion de la terre au niveau de la RDC. L’ONU-Habitat va appuyer les autorités locales du groupement de Buzi, ainsi que l’administration foncière afin qu’elles disposent d’un SIF qui consistera non seulement à enregistrer les droits fonciers à la fois des particuliers, mais aussi les droits fonciers publics. Bref, le système aidera les communautés à sécuriser leurs droits fonciers ;
La mise en place des mécanismes de résolution pacifique de conflits fonciers. A ce jour, ce processus est déjà enclenché dans le site pilote du groupement de Buzi et un collège des médiateurs locaux a été mis en place avec pour mission de travailler avec les communautés sur la prise en charge de conflits fonciers par des méthodes alternatives de résolution des conflits et enfin ;
L’appui au processus de la réforme foncière qui est un processus déjà engagé au niveau national depuis 2012 et se mettra en place de façon graduelle tant au niveau local que provincial. L’ONU-Habitat apportera son expertise technique dans l’établissement d’une coordination provinciale et sous-coordination de la réforme foncière en vue d’alimenter le processus de réforme foncière au niveau national.

Le Plan Communautaire d’Occupation Foncière et ses perspectives pour la communauté du groupement de Buzi

Le lancement ce jour du Plan communautaire d’occupation foncière nous conduira jusqu’à la fin du projet de Planification communautaire foncière participative, c’est-à-dire en juin 2019. C’est un processus qui débouchera sur un document stratégique de référence qui renseignera sur l’occupation actuelle des espaces au niveau du site pilote, mais également va pouvoir nous projeter dans l’avenir à une échéance de 2030-2050. 
A cette échéance, nous pourrons ensemble avec les communautés reconnaître toute une gamme de droits fonciers, renforcer les droits des femmes à la terre et à la propriété, impliquer les jeunes dans la gestion des ressources foncières, assurer une coordination plus efficace dans le secteur foncier, et surtout adopter des méthodes novatrices de gestion des terres. »

vendredi 17 mai 2019

Les finances publiques de la Rdc ont dégagées en d’avril un solde excédentaire de 307,6 milliards de Fc


La balance du compte général du trésor a dégagé au mois d’avril, un solde excédentaire de 307,6 milliards de Fc contre un excédent programmé de 41,6 milliards. C’est ce qui ressort de la réunion du comité de politique monétaire tenue jeudi à Kinshasa. Cette réunion a été présidée par Deogratias Mutombo Mwana Nyembo, gouverneur de la Banque centrale du Congo et président du comité de politique monétaire.
Au plan intérieur, selon les réalisations de la production à la fin du mois de décembre 2018, la croissance est estimée à 5,8 % en 2018 contre 3,7 % en 2017, soit une progression de 2,1 points. Il est prévu un taux de croissance économique de 5,9 % en 2019. Cette projection converge avec l’optimisme qu’affichent les chefs d’entreprises quant à l’évolution de la conjoncture économique à court terme, quoique leur confiance ait légèrement baissé au mois de d’avril 2019. Le solde global d’opinions s’est chiffré à +10,4 % contre +19,2 % au mois précédent.
Le marché des changes a renseigné une stabilité des taux de change dans ses deux compartiments. Fin avril, la monnaie nationale s’est appréciée de 0,01 % et 0,21 % sur les marchés interbancaires et parallèle par rapport au mois de mars 2019, situant le taux de change à 1.639 Fc le dollar américain et à 1.639 Fc.
Les réserves de change ont dépassé le cap de 1,1 milliard à fin avril 2019. Elles ont atteint au 6 avril dernier 1,13 milliard de dollars américains, correspondant à 4 semaines et 3 jours d’importations des biens et services sur ressources propres.
S’agissant du secteur monétaire, l’évolution des agrégats monétaires renseignent une hausse de la base monétaire de 5,8 %, se chiffrant à 2.862 milliards de Fc, expliquée principalement par la hausse des avoir extérieurs nets. L’encours du Bon BCC s’est établi à 40 milliards des FC.
Le comité de politique monétaire encourage le gouvernement congolais à poursuivre avec une gestion saine des finances publiques et la mise en œuvre des réformes structurelles susceptibles de favoriser la consolidation de la stabilité macroéconomique et de croissance.

mercredi 15 mai 2019

Une mission de supervision du FIDA séjourne à Kinshasa d’évaluer la performance atteinte par le PAPAKIN dans la réalisation des jalons fixés



Après huit mois de la levée de suspension du portefeuille du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) en RDC, et la prorogation de l'échéance de clôture du Programme d’appui aux pôles d’approvisionnement de Kinshasa en produits vivriers et maraichers (PAPAKIN), Programme qui va jusqu'au 31 octobre 2020, à condition pour le projet d'atteindre un certain nombre de jalons financiers et opérationnels respectivement au 31 décembre 2018 et au 30 juin 2019, la mission d'appui à la relance et à la planification en novembre 2018, une mission de supervision du FIDA séjourne à Kinshasa depuis le 12 mai 2019.
Le FIDA a été fondé en décembre 1977 dans le sillage de la Conférence mondiale de l'alimentation réunie à Rome en 1974. Sa mission unique est d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition et d’œuvrer pour que les populations rurales, femmes et hommes, se libèrent de la pauvreté.
L’objectif global de cette mission de supervision est d’évaluer la performance atteinte par le PAPAKIN dans la réalisation des jalons fixés respectivement en décembre 2018 et en juin 2019, et de proposer un plan d'accélération de la mise en œuvre. Il est question de faire l’analyse structurelle de la mise en œuvre de chaque composante, en termes de performance, d'efficacité, d'efficience, de taux de réalisation physique du PTBA 2018-2019, en évaluer les résultats atteints à ce jour par rapport au document non objecté par le FIDA.
Il s’agit également de faire ainsi le point de la préparation et de la mise en œuvre des principaux chantiers qui assurent la visibilité, l'impact rapide et la pérennité du projet ;
Passer en revue les recommandations des missions de supervision et d'appui antérieures, de la revue à mi-parcours et de la revue conjointe de portefeuille et en évaluer le niveau d’exécution ;
Apprécier au niveau du suivi administratif et financier ; la performance, l’efficacité et l’efficience de la gestion administrative, financière et comptable du PAPAKIN, l’état de mise en œuvre des  recommandations du dernier audit du PAPAKIN question de mesurer les efforts de performance réalisés le niveau de préparation et de mise en œuvre du plan de trésorerie pour la période septembre 2018-juin 2019, évaluer la disponibilité des ressources financières et la possibilité de leur mobilisation pour une mise en œuvre ordonné du PAPAKIN;
Examiner le plan de passation des marchés en cours, sa conformité aux procédures du Gouvernement et du FIDA, l'efficacité de sa mise en œuvre et reformuler, au besoin, des recommandations pour une plus grande efficacité, en tenant compte de celles qui sont contenues dans le rapport produit à cet effet ; et proposer un Plan de Passation des Marchés qui tient compte de la nécessité vitale d'accélérer la mise en œuvre du projet. Identifier les goulots qui étranglent la fluidité de la fonction de passation des marchés et proposer des solutions.
Sur le plan du suivi-évaluation, il sera question passer en revue tous les indicateurs identifiés et leur pertinence pour le rapport, cibles et les indicateurs du système de mesure des résultats retenus pour renseigner le plan de suivi des résultats opérationnels; donner une appréciation et une validation du processus de collecte, de documentation, de traitement, de gestion et de reportage des  informations et des indicateurs, ainsi que leur diffusion au sein du projet et des Ministères de l’Agriculture  de l'Elevage et de la Pêche. 
Concernant le ciblage et le genre, la mission devra s’assurer que le projet maintient le cap sur les petits producteurs actifs dans les chaines de valeur, et sur les stratégies d'inclusion des femmes, des jeunes et des producteurs les plus pauvres dans l'approche entrepreneuriale du projet.
Il est à noter que la délégation du FIDA, Conduite par le Directeur Pays, Abdelhaq Hanafi, appréciera par composante, l’efficacité des contrats de partenariats notamment avec les institutions de recherche et développement, les directions provinciales des ministères impliqués, les services publics, les prestataires privés, les organisations faîtières des producteurs, et proposer des ajustements.
Pour la journée du 13 mai, cette mission a été reçue par le Ministre intérimaire de l’Agriculture, le Professeur Tshibangu Kalala. La mission de supervision du FIDA séjourne en RDC du 12 au 31 mai 2019. Il est prévu à cet effet, des visites de terrain à Kinshasa au niveau des différents sites où PAPAKIN travaille, et au niveau de deux antennes du Programme c’est-à-dire à Kikwit dans la Province du Kwilu, et à Mbanza-Ngungu dans le Kongo Central.
Depuis 2004, le FIDA a financé quatre programmes du Gouvernement qui couvrent cinq Provinces : le Programme de Relance Agricole dans la Province de l’Equateur (PRAPE, 2005-2012, avec un financement complémentaire du Fonds belge pour la sécurité alimentaire, FBSA, projet clôturé); le Programme de Réhabilitation de l’Agriculture dans le District de la Tshopo en province Orientale (PRAPO, 2007-2013, avec un financement complémentaire du FBSA, projet clôturé), le Programme Intégré de Réhabilitation de l’Agriculture dans la Province du Maniema (PIRAM, 2010-2019, avec un cofinancement du Fonds de l’OPEP pour le développement international) et le Programme d’Appui aux Pôles d’approvisionnement de Kinshasa en Produits Vivriers et Maraichers (PAPAKIN, 2013-2023) basé à Kikwit dans le Kwilu avec une antenne à Mbanza- Ngungu dans le Kongo central. Un nouveau projet en cours de formulation dans le même cadre est le Projet d’Appui au Secteur Agricole dans la Province du Nord-Kivu (PASA-NK).





jeudi 9 mai 2019

L'ancien DG de l'ANR dénonce la traitrise des ex-collaborateurs de Kabila


Pour ma part, je saisis ce véritable "temps de reniements" pour réitérer solennellement ma profonde gratitude et mon indéfectible loyauté à l'égard de son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange, écrit Kalev Mutondo, ancien directeur général de l'Agence nationale de renseignements.
Il estime dans un communiqué que certains anciens camarades dans le pré carré du président Joseph Kabila, ont trouvé le moment venu pour étaler sur la place publique, avec arrogance et haine, leur traitrise à l'endroit de celui grâce à qui, ils ont pu faire quelque chemin, aussi bien quant à leur personnalité que quant au patrimoine dont ils peuvent se prévaloir aujourd'hui.
Kalev Mutondo leur rappelle plus que la sagesse universelle bantoue qui préconise, à bon droit de ne guère oublier d'où l'on vient et par où l'on est passé. "Je le dis en connaissance de cause".
Dans pareil contexte, l'arrogance, la rancune et la haine sont contre-productives, d'autant plus que les témoins sont nombreux qui s'interrogent, les uns, qui n'en reviennent pas, les autres, sur les motivations réelles qui poussent ces anciens camarades à désinformer l'opinion publique.
Les mêmes témoins pronostiquent, aux dépens de ces anciens camarades, qu'un autre épisode de leur traitrise n'est pas loin.
"Ma famille et tous les miens, repartis aussi bien dans l'ex-province du Katanga, ma terre d'origine, et sur l'ensemble du territoire de la Rdc, des frontières nationales se rangent résolument dans le camp de la fidélité inébranlable, de la défense légitime et tous azimuts de la vision souverainiste, patriotique et constructive du Rais Joseph Kabila, conclue Kalev Mutondo.