APO

mercredi 22 décembre 2010

Accusé des violations des droits de l’homme par l’Onu, le ministre de la Défense estomaqué par des propos de la conseillère du Secrétaire général des Nations unies


Le ministre de la Défense nationale, M. Mwando Nsimba a tenu à faire samedi 16 octobre 2010 le point de la situation sécuritaire dans le pays, particulièrement en rapport avec les différentes opérations menées par les Fardc. C’était à l’Etat-Major Général au Mont Ngaliema en présence de plusieurs officiers des Fardc dont le Chef d’Etat-Major Général, le Lieutenant Général Didier Etumba Longila qui revient d’une mission à l’Est de la Rdc.
Le ministre de la Défense a fait une mise au point ayant trait à l’information diffusée sur une chaîne étrangère relayant l’information selon laquelle les Fardc s’adonneraient aux violations des droits humains dans les opérations qu’elles mènent dans le Territoire de Walikale. Cette information a été fournie par Mme Margot Wallström, conseillère principale du Secrétaire général des nations unies sur les violences sexuelles.

Le ministre a exprimé son indignation la plus profonde et à élever les protestations les plus vives contre ces accusations graves qui n’ont pour objectif que de freiner l’élan des Fardc dans leur détermination à éradiquer les derniers irréductibles des Fdlr en jetant sur elles un discrédit injuste.
Pour le ministre congolais de la Défense, ces propos n’honorent pas la dignité de l’Onu. « De toute façon, si cela était vrai, il nous faudra des preuves de la part de ceux qui ont fourni les informations, notamment la Monusco ».
Il a déclaré à la presse qu’au moment où le chef d’Etat-Major Général s’apprêtait à lancer cette opération, il a eu à recevoir une importante délégation d’une Chancellerie conduite par son chargé d’Affaires. Sa mission était de lui dissuader d’entreprendre une telle opération, mais plutôt de poursuivre des actions de sensibilisation, en d’autres termes, des négociations, notamment pour éviter que les Fardc ne puissent commettre des exactions sur les populations civiles.
Comment pouvait-on faire croire que le chef d’Etat-Major soit allé monter une opération de viol ou d’exactions des populations civiles, alors que celles-ci félicitaient cette opération qui a permis l’ouverture de l’axe routier Walikale-Goma.
« J’aurais bien compris ces déclarations d’une brave dame qui est allée voir des citoyennes innocentes, malheureusement victimes. Mais ce que l’on oublie comme si il n’y a que ceux qui viennent de l’étranger pour s’intéresser aux cas de viol ». Le Général Didier Etamba lorsqu’il a voulu se rendre à Walikale, tous les mécanismes avaient été mis en place pour qu’il ne s’y rende pas. On n’a prétendu qu’il n’y avait pas d’hélicoptère, pas de logistique, on n’a pas pris de précaution comme si le chef d’Etat-Major Général n’était pas un militaire, s’est plaint le ministre de la Défense.
             
Le ministre a salué l’implication des notables de tout niveau ainsi que les populations de la province de l’Equateur, qui se sont mobilisées aux côtés des Fardc, pour résoudre le problème des Enyele. Il en est de même des députés provinciaux et nationaux d’Uvira qui, lors de sa dernière visite d’inspection dans ce Territoire, se sont mobilisés autour du ministre afin d’amener à la raison les quelques chefs des groupes armés du coin.
M. Charles Mwando a invité tous ceux des autres contrées troublées à agir de même pour que l’on parvienne rapidement à une solution qui épargne les vies humaines, aussi bine de ces bandits, de la population civile souvent amenée à se déplacer, que des militaires qui ne sont pas invu

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire