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jeudi 1 septembre 2011

Nominations dans des officiers dans la Police nationale congolaise


Le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité, M. Adolphe Lumanu Mulenda Bwana N’sefu a fait le commentaire le 31 décembre 2010 des ordonnances présidentielles portant nominations des officiers de la Police nationale congolaise.
Selon le Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et sécurité, il a plu au chef de l’Etat, Joseph Kabila de signer le samedi 31 décembre 2010, une série d’ordonnances portant nomination dans les catégories des officiers supérieurs et subalternes des forces armes de la République Démocratique du Congo et de la Police nationale congolaise.
Ces nominations traduisent dans l’effet, la détermination du Président de la République d’œuvrer envers et contre tout, à la réforme du système de sécurité du pays, a-t-il indiqué. L’objectif, à ce niveau, étant de doter le pays des instruments indispensables à sa souveraineté, à savoir notamment, une armée républicaine, professionnelle, et dont la qualité du personnel et d’équipement seront capables à celles des meilleures armées du monde et une police nationale qui rassure et protège les populations et leurs biens, dans le strict respect de la loi et des droits des citoyens.
En ce qui concerne la police nationale congolaise, il y a lieu de relever que les dernières nominations sont intervenues dans ce corps en 2006. Ces ordonnances sont portées par les ordonnances n°10/085 et 10/086 du 31 décembre 2010 portant respectivement nomination, dans la catégorie des officiers supérieurs et dans la catégorie des officiers subalternes de la Police nationale congolaise. Leur lecture succincte a été faite par le conseiller juridique et administratif principal du chef de l’Etat.
Ces nominations sont consécutives aux travaux de la commission de nomination, régulation et avancement en grade, qui a travaillé d’arrache-pied, pendant près de six mois et qui s’est basée sur les dispositions légales et réglementaires, notamment la Constitution du 18 février 2006, la loi portant statut du personnel de carrière des services publics de l’Etat et le Décret du 26 janvier 2002 portant institution, organisation et fonctionnement de la Police nationale congolaise.
Elles tiennent également comptent des travaux de la commission technique mixte, paix et sécurité du Programme Amani et de l’accord de Goma signé le 23 mars 2009 dans la province du Nord-Kivu, relatif à l’intégration au sein des Forces armées et de la Police nationale congolaise des éléments des ex-groupes armés.
« Ces nominations tiennent également compte du fait que certains officiers nous ont quittés et d’autres éléments nous ont rejoints, dans le cadre de la consolidation de la paix retrouvée et la stabilisation des zones sortant des conflits armés », a poursuivi le Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur. Il a ajouté que ces ordonnances répondent enfin, aux exigences de l’équilibre au sein de la Police nationale congolaise. De façon générale, le saut de grade a été évité et des critères ont été appliqués par catégorie des grades.
La synthèse des bénéficiaires de ces ordonnances indique que 91 officiers dont 70 actifs et 21 à titre posthume ont été nommés au grade d’inspecteur principal, 297 officiers dont 268 et 29 à titre posthume ont été nommés au grade d’inspecteur, 579 officiers dont 486 actifs et 93 à titre posthume ont été nommés au grade d’inspecteur adjoint, 3.071 officiers dont 2.859 actifs dont 212 à titre posthume ont été nommés au grade de commissaire principal, 4.138 officiers dont 3.886 actifs et 252 à titre posthume ont été nommés au grade de commissaire et 3.379 officiers dont 3.164 actifs et 215 à titre posthume ont été nommés au grade de commissaire adjoint. Soit un total de 11.555 officiers dont 10.733 actifs et 822 à titre posthume.
M. Adolphe Lumanu a déclaré que le processus reste ouvert. Il se poursuivra conformément aux règlements et procédures administratives qui en assurent une périodicité régulière. Ainsi donc, tous les officiers, anciens et nouveaux, sont invités à plus de patience, de persévérance, de dévouement et de patriotisme pour servir loyalement la patrie. Toutefois, il a attiré l’attention des officiers que les réclamations sont autorisées pour ceux qui se sentent lésés, mais elles ne sont pas collectives. Tout officier qui se sent lésé aura le loisir d’introduire individuellement et par écrit sa requête auprès de son commandant d’unité, qui la transmettra à l’échelon supérieur. 
Ecrit le 25 janvier 2011

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