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dimanche 11 septembre 2011

Mbuji-Mayi, un journaliste menacé de mort au Kasaï Oriental


Freedom for journalist - FFJ -, organisation de défense & de promotion de la liberté de la presse craint pour la vie de Jean-Michel Kabangu, journaliste à Radio catholique Fraternité Buena Muntu - RCF -, émettant à Mbuji-Mayi, capitale de la province du Kasaï Oriental - Centre de la RD Congo -.
Kabangu qui a pu joindre le correspondant local de FFJ, a témoigné que le message emprunt des menaces qu’il a reçu mercredi 07 septembre 2011 par short message  - SMS - dans son téléphone émanait du numéro local 0854540078. «J’ai reçu mercredi 07 septembre 2011 à 20h17’, un message de quelqu’un que je ne connais pas mais qui me menace en disant qu’il me connaît et qu’il me cherchera», a témoigné Kabangu à FFJ.
En Tshiluba, la langue locale, le message reçu lui reproche d’avoir, dans son journal parlé de mercredi 7 septembre 2011, fait état de l’incendie des véhicules lors d’une marche organisée par l’opposition quelques jours auparavant devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante - Céni - à Kinshasa, la capitale.
Kabangu a, en outre, ajouté qu’il serait également pris à partie à cause de son émission intitulée « Dietu », une tranche radiodiffusée d’appel au réveil de conscience qu’il anime et qui avait mis l’accent, lors de sa dernière édition, sur la violence devenue monnaie courante en cette période de précampagne électorale.
Kabangu a déclaré avoir été conseillé d’adresser une plainte aux autorités compétentes locales contre inconnus pour «menaces de mort».
FFJ note avec regret que des menaces anonymes visant des professionnels des médias, particulièrement des journalistes soient légion ces derniers temps dans cette région pro-opposition.
Kalamuena, un journaliste à Radio Lisanga, émettant toujours à Mbuji-mayi a, lui, aussi été menacé à travers son téléphone lundi 29 août 2011. Avant lui, Billy Lutumba, correspondant local à Radio Okapi - une station de radio parrainée par l’ONU - a, lui, aussi été visé auparavant, mais dont le jour de menaces n’a pu nous être communiqué.
FFJ exprime ses vives inquiétudes et invite les autorités à assurer la sécurité des professionnels des médias de la région pris pour cibles par des partisans des leaders et partis politiques.
                                                Fait à Kinshasa, le 10 septembre 2011
                                                                                Freedom for journalist

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