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lundi 21 mars 2011

L’Unicef Rdc lance un appel pour l’extension de l’accès à l’eau potable

    A l'occasion de la Journée mondiale de l'eau célébrée le 22 mars, la Représentante du Fonds de Nations Unies pour l'enfance en République Démocratique du Congo, Mme Pierrette Vu Thi a rappelé que 37 millions de Congolais vivant dans les zones rurales n’ont pas accès à un point d’eau amélioré, ils puisent l’eau à la rivière, à une source non protégée ou sur les bords d’un lac. 
    « Un enfant congolais vivant dans un village est quatre fois plus à risque de boire de l’eau contaminée que quelqu’un en ville. Et pourtant, tous les enfants ont le même droit à la survie et le développement ; l’eau potable en est une composante vitale » La situation est critique et illustrée par des chiffres de plusieurs sources. Selon la dernière étude à indicateurs multiples (MICS 2010), la RDC est caractérisée par un manque d’équité criante entre les villes et les zones rurales. Pendant que 83 pour cent de la population ont accès à un point d’eau amélioré en zone urbaine, il n’y a que 31 pour cent en milieu rurale.
Mme Pierre Vu Thi
    Les conséquences ont été publiées par le ministère de la Santé et parlent par eux-mêmes. On note plus de 2 millions d’enfants congolais de 0 à 59 mois, soit un enfant sur cinq, sont régulièrement malades de la diarrhée. « Le fait que nous soyons incapables de permettre à chaque famille de boire de l’eau potable est un affront, » a dit Mme Pierrette Vu Thi. « Trop d’enfants meurent parce que nous ne respectons pas notre responsabilité ; et leurs décès sont passés sous silence » La fourniture des services sociaux de base aux ménages les plus démunis est au centre des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), en particulier l'OMD n° 4, qui appelle le monde à faire baisser d'au moins deux tiers les décès d'enfants évitables.

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