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vendredi 11 mars 2011

Journée mondiale de l’environnement, le Peco en première ligne pour défendre l’environnement

Didas Pembe, Président du Péco

Le 5 juin de chaque année, il est célébré la journée mondiale de l’environnement. Si le ministre de l’Environnement, conservation de la nature et tourisme s’est adressé à la nation, le Parti écologique  -Péco- du président national Didace Pembe s’est adonné à ramasser les sachets sur l’Avenue Kasa-Vubu dans la commune de Bandalungwa.
Il est utile que les Congolais comprennent que cette date nous rappelle la journée mondiale de l’environnement qui a été consacrée par l’Assemblée générale des Nations unies depuis 1972. C’est Rdc, cette journée n’a pas toujours été commémorée cette journée si importante. C’est pour ça le pari écologique, depuis qu’il est né depuis un an, a voulu mettre un accent sur cette journée qui devrait normalement être fêtée tous les jours parce que l’environnement est une question journalière.
C’est une journée qui devrait se vivre du jour au jour, dans nos cœurs, dans nos activités, dans nos gestes de tout un citoyen ou tout être humain contre le désastre climatique que vit la planète. Après la sortie officielle du Péco, une action similaire avait été lancée l’année dernière. La vice-présidente du Péco a indiqué que c’est question de l’environnement préoccupe beaucoup son parti parce que les sachets sont le départ même de la destruction de l’environnement.
Mme Lina Pembe a noté que les sachets constituent un danger pour la terre. C’est le combat que mène le Péco et encourage la décision prise par le gouverneur de la ville de Kinshasa d’interdire la vente d’eau en sachet. « Nous devons chercher les voies et moyens de les détruire. Nous les ramassons mais nous devons chercher comment les recycler».  L’année dernier, les militants et sympathisants du Péco s’étaient employés à ramasser les sachets sur le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe. Cette année, ils se sont cantonnés dans la commune de Bandalungwa. Mme Pembe a dit que ces actions seront étendues dans d’autres communes de la capitale pour assainir l’environnement des Congolais. 
La vice-présidente du Péco s’est dite révoltée par l’abattage des arbres dans la capitale. « Quand je vois un arbre qui est coupé, en tant qu’écologiste, c’est comme une personne qu’on vient de tuer. C’est bien de faire de nouvelles avenues mais on ne doit pas gâcher les richesses que Dieu nous a données. Si on doit couper un arbre, on ne doit pas l’abandonner ».
Didace Pembe, président de Péco, qui était l’invité de CongoWeb Tv dans son journal télévisé de 19 heures le samedi, a relevé que son parti a offert un don de plus de 1.000 plantes à l’Université de Kinshasa. « Ils ont la délicatesse de donner mon nom a un arbre, ça ne serait pas un refus ». La déforestation est un vrai problème non pas seulement en Rdc mais à travers le monde. Il a l’impression que l’environnement en Rdc, c’est l’arbre ou la forêt. Il y a des challenges bien plus importants que la forêt, c’est le développement durable. Comment nous devons aménager des espaces verts ? Ca ce sont des challenges que le gouvernement doit pouvoir prendre en main pour montrer que l’environnement connaît un peu d’avancement dans notre pays.
La journée mondiale de l’environnement est fêtée cette année au Rwanda. Ca veut dire qu’il ya une politique volontariste qui a été imprimée par ce pays qui a fait que le pays des milles collines se distingue parmi les pays africains. M. Pembe est sidéré puisque quand on parle de l’environnement au Congo, c’est la forêt. Il ne s’agit pas d’un centre d’intérêt. En attendant les élections, le Péco envisage diverses actions ; Il a demandé au ministère de l’Epsp d’imposer un cours d’écologie de ma maternelle jusqu’à la sixième année secondaire. Ce principe a été accepté et il espère que les autorités vont devoir passer à l’acte. Les experts de Péco sont disponibles pour l’élaboration de ce cursus.
Parmi les actions que mène ce parti, il y a la loi-cadre sur l’environnement. Au cours de son mandant à la tête du ministère de l’environnement, conservation de la nature et tourisme, Didace Pembe avait terminé cette loi-cadre. Il s’est réjoui que son successeur ait réamendé cette loi-cadre. Il regrette tout de même que cette loi-cadre n’est pas celle qui été présentée au parlement. Cette loi-cadre qui a été présentée au Parlement a beaucoup de faiblesses. Son parti a émis des amendements et espère qu’ils seront pris en considération.
Le président du Péco a soutenu que la conférence de Copenhague en décembre 2009 n’a rien apporté au pays. Il a dit que son parti avait boycotté ce sommet bien qu’il avait reçu des invitations. Il va de même représenter son institution Le Global Green coordination  à Bonn en Allemagne au mois de juin pour l’intérêt de l’Afrique. Et en décembre prochain, ils iront à Mexico ou en Afrique du Sud, il compte défendre les intérêts de la Rdc en harmonie avec ce que le gouvernement congolais est train de rechercher. 
Message du ministre de l’environnement, conservation de la nature et tourisme
Chaque année, il est proposé un thème spécifique sur lequel la communauté internationale est invitée à réfléchir. Pour cette année, le thème est des millions d’espèces, une planète, un avenir commun. Ce thème traduit l’importance pour l’homme de la richesse des espèces, des écosystèmes, a souligné le ministre José Endundo. Il relaie également le message lancé par les Nations unies qui ont déclaré l’année 2010, année internationale de la biodiversité.
 La Rdc regorge la richesse de son patrimoine national de biodiversité et elle est le tout premier pays de mégabiodiversité. Elle se place en tête des pays africains avec 10.500 espaces végétales recensés. Elle abrite des espaces phoniques endémiques que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Il s’agit des gorilles de plaines de l’Est du pays, des bonobos, de l’okapi… C’est le seul pays au monde où vivent les quatre des cinq espèces des grands singes. Il manque à la Rdc que l’orang-outan. La nécessité de réconcilier le développement économique et al conservation de notre patrimoine naturel, notamment de biodiversité constitue  une orientation politique clairement affirmée au niveau des chefs d’Etat de l’Afrique centrale. 

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