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samedi 22 octobre 2011

Déclaration de Vital Kamerhe, Président national de l’Unc et candidat-Président de la République, à l’occasion de la signature du code de bonne conduite


Le geste  que je viens de poser en signant solennellement ce jour, en ma qualité de candidat Président de la République, le code de bonne conduite, est à la fois un acte civique et républicain de haute portée morale, politique, juridique et symbolique, a déclaré Vital Kamerhe le 20 octobre 2011 à la signature du Code de bonne de conduite au siège de la Céni à Kinshasa.
Par cet acte, les partis et regroupements politiques ainsi que les candidats aux élections s’engagent, de bonne foi, à observer un certain nombre de principes avant, pendant et après le processus électoral, dans le respect des lois de la République en la matière. Ils souscrivent ainsi aux valeurs et fondements d’une compétition électorale démocratique, libre, transparente et loyale.
Chacun se souviendra que le président de l’Unc a été parmi les premiers à appuyer cette démarche à laquelle d’ailleurs son parti, l’Unc, avait également souscrit. Vital Kamerhe est convaincu que la Céni, en tant qu’organisatrice des élections, mettra tout en œuvre, conformément au serment d’impartialité prêté devant le peuple, pour faire respecter les règles du jeu démocratique telles qu’elles résultent notamment de la Constitution et de la loi électorale, afin que triomphe réellement la vérité des urnes.
« Il est regrettable que certains candidats Président de la République et certains partis politiques ne confèrent pas à cet acte toute la considération solennelle qu’il requiert, soit en refusant de signer ce code de bonne conduite, soit en se contentant d’un endossement par procuration en réalité juridiquement invalide, et politiquement déloyal vis-à-vis de la Nation », a-t-il regretté. 
D’après lui, l’engagement qu’implique la signature du code de bonne conduite est personnel à chaque candidat pris individuellement et ne peut nullement être assumé par un tiers, quelle que soit sa qualité. Il n’est par conséquent pas normal que la Céni ait laissé faire et toléré cette imposture, hypothéquant de la sorte, aux yeux de l’opinion publique, son crédit. Il faut que le peuple congolais comprenne la gravité de cette attitude qui peut justifier des comportements contraires aux principes du code et le recours à la violence dès lors que l’on n’y a pas personnellement adhéré.
Ainsi, le président de l’Unc a réaffirmé par l’acte qu’il a posé son engagement et celui de son parti, l’Union pour la nation congolaise, à respecter la loi portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales. Et, il en a appelé au sens de responsabilité et de l’intérêt national des autorités de la Céni pour veiller scrupuleusement aux prescriptions de cette loi de façon à garantir à tous les candidats un traitement égal, objectif et impartial. Il a  à cet égard indiqué, dans un document officiel adressé aux autorités, un certain nombre de préoccupations et de correctifs qui, il l’espère fermement, seront pris en compte pour améliorer la fiabilité du processus électoral.

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