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jeudi 18 août 2011

Formation de deux bataillons de la Police d’Intervention Rapide par la France : remise de matériels

M. Luc Hallade, Ambassadeur de France en Rdc

La France, appuyée par l'Union Européenne, poursuit activement sa coopération avec la Police Nationale Congolaise. Dans le cadre de la sécurisation du processus électoral, deux bataillons de la Police d'Intervention Rapide -PIR-, soit 1.000 policiers, sont en cours de formation, annonce un communiqué émis le 17 août 2011 par l’Ambassade de France en Rdc.
Une étape importante sera franchie le vendredi 19 août 2011, au siège de l'Inspection Générale de la Police Nationale Congolaise -PNC- où M. Luc Hallade, Ambassadeur de France en République Démocratique du Congo, procèdera à la remise de matériels au bénéfice de la PNC. La cérémonie a eu lieu à l’état-major général de la PNC à Kinshasa.
Pour cette première sortie officielle, le représentant de la France sera aux côtés de son M. Adolphe Lumanu Mulenda Bwana N’sefu, vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité, et du général Charles Bisengimana, Inspecteur Général intérimaire de la PNC.
Deux millions d’euros -soit environ 2,8 millions de dollars américains- sont consacrés par la France à cette coopération, couvrant à la fois le recyclage des 1er et 7ème bataillons de la PIR sur le camp de Maluku, l’équipement individuel des policiers, l’équipement collectif, et la mise à disposition d’un lot de véhicules d’intervention.

Ce projet d’envergure bénéficie du soutien appuyé de l’Union Européenne, qui prend en charge la fourniture de matériels de communication pour quatre bataillons de la PIR positionnés à Kinshasa dont les 1er et 7ème.

La mission Eupol met quant à elle à disposition trois experts policiers dont le chef de projet adjoint. La période de formation étant en voie d’achèvement, la réception des premiers matériels individuels, pour une valeur de 470.000 euros, a été officialisée lors de cette cérémonie réunissant les représentants des autorités françaises et congolaises.

La France est attachée à ce que les manifestations publiques soient gérées avec professionnalisme par la police. Ainsi, la priorité doit toujours aller à la recherche d’une réponse proportionnée à l’évènement. La formation dispensée promeut l’usage de moyens non létaux, interdisant toute utilisation d’arme à feu, par les forces de police.
« Au final, ce type de coopération doit servir le citoyen» assure le colonel Philippe Ledoux, attaché de sécurité intérieure de l’Ambassade de France, «car mieux le policier est formé, mieux il se comporte et mieux il est équipé et plus vite il intervient. En outre lorsque les manifestations de rue sont autorisées, leur gestion doit être appropriée et la répression aveugle totalement bannie. En parfait accord avec la hiérarchie policière, nous insufflons dans les esprits, l'idée qu'un citoyen mécontent ne peut être traité comme l'est un dangereux malfaiteur».

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