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dimanche 8 janvier 2012

Elimination de la Lra au Nord-Est de la Rdc, enfin, les Nations unies et l’Union africaine s’impliquent pour une force conjointe

Une mission conjointe Union africaine et Nations unies a séjourné du 6 au 7 janvier 2012 à Kinshasa pour discuter de l’élimination de la Lra. Cette mission conduite par M. Francisco Jose Madeira, envoyé spécial de l’Union africaine pour la question de la Lra et de M. Abou Moussa, chef de bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale a rencontré les autorités congolaises. 

La délégation conjointe Nations unies et Union africaine a séjourné en Rdc dans le contexte de la mise en œuvre des conclusions prises par les ministres de la Rdc, Rca, Ouganda et le Sud-Soudan affectés par le fléau de la Lra. C’est dans ce sens qu’il fallait obtenir un engagement clair de tous les pays impliqués. Ils sont donc prêts d’aller de l’avant soit pour mettre en place la force régionale opérationnelle conjointe, le centre d’opération et le centre de renseignement conjoint, a déclaré à Kinshasa, le Représentant du président de la Commission de l’Union africaine, M. Francisco Caetaro Jose Madeira.
Il a indiqué trouver une grande réceptivité de la part du gouvernement congolais et de son engagement total à s’impliquer davantage dans ce processus de l’éradication du phénomène Lra. « Nous allons travailler pour que le commandant, le vice-commandant de la force, le chef de centre opérationnel conjoint soient mis en place le plutôt que possible », a soutenu M. Francisco Madeira.
Le phénomène Lra n’est plus une question ougandaise parce que c’est une question maintenant transnationale. C’est pourquoi l’Union africaine a décidé de prendre cette initiative. Les membres de la délégation ont été contents que cette initiative ait été bien acceptée par tous les pays affectés. Dans cette optique, une force conjointe de près de 5.000 hommes sera mise en place dans les jours à venir.
« Nous allons travailler avec nos partenaires particulièrement les Etats-Unis de l’Amérique, l’Union européenne, les Nations unies et bien d’autres. Nous sommes tous déterminés à aider la Rdc et les autres pays affectés à éradiquer une fois pour toute ce fléau représenté par les terroristes de la Lra ».
Quand au temps que cette force pourrait être opérationnelle, il s’agit effectivement de nous assurer que les zones affectées par les Lra soient apaisés, a-t-il tenu à faire savoir. Que la paix et la stabilité retournent dans ces zones pour que les populations retournent dans leurs villages. Ainsi, ils pourront recommencer la travailler la terre et vivre une vie apaisée. En combien de temps, écoutez, le temps c’est le temps qu’il faudra pour neutraliser M. Joseph Kony et ses hommes. Si cette mission prendra un jour, elle prendra un jour, si c’est quatre mois elle va prendre le temps qu’elle prendra.

M. Abou Moussa, le Représentant spécial pour l’Afrique centrale nouvellement nommé a déclaré que l’un des points qu’ils ont évoqué avec les autorités congolaises, était la question de Lra. « Comment nous pouvons aider les pays affectés à mettre fin à ce fléau. Je me réjouie à partir du 14 novembre 2011, le Secrétaire général et même le Conseil de sécurité des Nations unies ont pris de problème au sérieux à tel point qu’il y a une déclaration présidentielle qui nous demande, nous les Nations unies et particulièrement, moi en tant que Représentant spécial pour les Nations unies pour l’Afrique centrale d’appuyer l’initiative régionale de l’Union africaine ».
Les Nations unies accordent le soutien aux actions menées par la Rdc à travers la Monusco. Les Nations unies devront étudier au-delà de la Rdc qu’est-ce qu’il nous fait encore pour que ça soit global. C’est une coordination des efforts qui est menée. Il l’a fallu des engagements de tous les Etats concernés par la question de ce groupe terroriste. « Heureusement que nous l’avons obtenu un écho favorable. Il ne nous reste qu’à nous mettre au travail et de nous assurer que la mise en œuvre de tous ces engagements soient définitifs ».
Dans la foulée, des agences humanitaires offrent de la nourriture aux populations affectées par des éléments de la Lra. En dehors de la nourriture, il faut la réhabilitation des milieux dans lesquels vivaient les déplacés parce que ces zones ont été abandonnées depuis un certain moment. Une évaluation sera faite en février 2012 avec tous les acteurs impliqués à Addis-Abeba en Ethiopie autour de l’envoyé spécial et moi-même pour que nous définissions qu’est-ce que nous avons fait jusqu’ici. Qu’est-ce qui reste à faire et qu’est-ce que nous avons besoin pour la mise en œuvre de toutes les recommandations, a conclue M. Abou Moussa.

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