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dimanche 22 janvier 2012

Après un déguerpissement forcé, le ministre de la Justice rétablit Congo Loisirs dans ses installations


La Direction de Congo Loisirs représentée par sa gérante, Mme Emilie Shako Djunga, a tenu à fixer toute l’opinion ainsi que sa clientèle sur l’événement survenu le 5 janvier 2012. Elle a en même temps fustigé le traitement qui lui a été infligé par la justice congolaise à son siège administratif et commercial situé sur l’avenue de la Libération – Ex-24 novembre, en face de la maison communal de Lingwala, concession appartenant à la Congrégation des Frères des écoles chrétiennes.
La Gérante de Congo Loisirs
 
Les services de la justice escortés par une trentaine d’éléments de la police nationale congolaise., bien armés, munis d’un ordre d’origine inconnu pour faire évacuer les lieux, et cela à la surprise générale, ont atterri le 5 janvier 2012 dans cette concession. Sans tenir compte de la fragilité de beaucoup de ses biens, étant donné qu’elle œuvre dans la restauration, l’événementiel et le divertissement. Ces Congolais qui servent sous le drapeau ont mis tout dehors sans aucune autre forme de procès.
Saisi de cette affaire, le ministre de la Justice et des Droits humains, le Professeur Janvier Luzolo Bambi Lessa est descendu lui-même sur le terrain. Il a ordonné après constat, que tout le patrimoine de Congo Loisirs soit remis en place et que les activités reprennent normalement. « Cette réaction urgente et responsable de l’autorité compétente est une preuve que la partie qui réclame ce terrain des Frères est en irrégularité. Ce déguerpissement ne s’est pas fait sans casse », a déploré la direction de Congo Loisirs.
Le ministre de la Justice et des Droits humains
Le ministre de la Justice s’est interposé face à un déguerpissement qui ne se justifiait pas juridiquement puisqu’il n’y avait aucun arrêt à exécuter. La Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe venait de rendre depuis le 29 décembre 2011 un arrêt ordonnant la suspension de l’exécution du jugement dont se prévalent ses adversaires. « Ceux qui sont venus nous troubler ici n’étaient pas entrain d’accomplir un devoir un nom de la loi mais tout simplement attenter à la propriété privée et il serait juste qu’ils soient poursuivis pénalement », a dit Mme Emilie Shako. Mais les décisions que la succession Mpengo avait pu obtenir était d’une irrégularité grossière, constate-t-elle. Quant au fond, elle se prévaut d’un contrat de location sur un terrain comme celui-ci non seulement lotis depuis le début des années 1900, mais aussi couvert par un titre valable au nom de la Congrégation.
En ce qui concerne la forme, le premier jugement a été redu par défaut à l’égard de Congo Loisirs Sprl à qui aucune notification ou assignation avait été donnée pour l’audience où la cause avait été instruite et plaidée. La Direction de Congo Loisirs avait été obligée de faire opposition. Congo Loisirs avait été contrainte irrégulièrement à plaider avant que son bailleur ne mette à sa disposition les pièces à conviction.
Le jugement rendu sur opposition ayant été exécutoire, Congo Loisirs fit une assignation en défense à exécuter et les magistrats de la Cour d’Appel ont prétendu que l’expédition pour Appel n’avait été versée au dossier. Alors que le préambule de cet arrêt reprenait les moyens contenus sur les notes de plaidoirie de ses avocats déposés le 12 août 2011, les magistrats de la Cour d’Appel vont affirmer qu’ils avaient statué le 11 août, c’est-à-dire avant le dépôt de son dossier contenant l’expédition pour appel. Il faut dire que le registre du greffe renseignait qu’à la date du 12 août 2011, le dossier physique n’avait pas encore été retiré par les membres de la composition.
Les mois de décembre 2011 et de janvier 2012 qui sont d’ailleurs des périodes de vacances, donc des moments d’intenses activités pour les enfants auront été marqués par toute cette psychose qui n’a pas permis un bon rendement à cette entreprise.
Et pourtant, Congo Loisirs qui n’est qu’un client des Frères des écoles chrétiennes a signé un contrat de bail depuis mai 2006 sans être au courant d’un quelconque litige. Cependant, la concernée a toujours menacé Congo Loisirs - du reste locataire-, au lieu d’attaquer la Congrégation des Frères des écoles chrétiennes qui est propriétaire. Ce qui choque dans cette décision inique est que la réquisition de la force publique s’est faite en violation d’une décision de justice qui suspendait toutes les actions sur ce terrain, a poursuivi la Direction de Congo Loisirs.
L'avocat conseil de Congo Loisirs
La Direction de Congo Loisirs tient à affirmer à sa clientèle sa grande volonté à offrir des services de qualité dans un environnement de rêve qu’est l’espace Congo Loisirs pour le divertissement des enfants et les différents événements, le restaurant Yayo ainsi que la Salle Polyvalente « La Salle ».
Cette entreprise est l’une des sociétés de droit congolais qui œuvrent à Kinshasa et qui s’acquittent de toutes les exigences légales en vigueur en Rdc. Aussi, en l’absence des centres des jeux déjà vendus, propices à développer l’intelligence des enfants et à combattre les « Kuluna » que tout le monde dénonce, mettre fin à cette aire de jeux c’est mettre en chômage tout son personnel mais bien plus, c’est livrer les enfants à la merci de vandales.
Au regard de tous ces préjudices causés à notre entreprise, la Direction de Congo Loisirs exige la réparation et se dit prête à la réclamer par les voies indiquées. Congo Loisirs remercie le Professeur Luzolo Bambi Lessa, ministre de la Justice et l’encourage à mettre hors d’état de nuire, l’ensemble de malfrats qui ne cessent de spolier le patrimoine d’utilité publique ou communautaire destiné à l’éducation de la jeunesse. Congo Loisirs présente ainsi des excuses à sa clientèle pour ses incidents et l’invite à la sérénité tout en lui souhaitant la bienvenue dans son univers.

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