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mercredi 8 août 2012

L’UNICEF a besoin de plus de 133 millions de dollars pour répondre à la crise que subissent les enfants et les femmes en République Démocratique du Congo


REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, 7 aout 2012 – L’UNICEF a publié aujourd’hui la mise à jour de son rapport d’Action Humanitaire 2012 dans lequel l’organisation exprime sa vive inquiétude face à la situation des populations les plus vulnérables en RDC. Des milliers d’enfants sont exposés à la violence, les épidémies et la malnutrition.
Les nouvelles violences accentuent les besoins en abris, soins de santé, nourriture, eau, hygiène et assainissement, protection et éducation au moment même où certains acteurs humanitaires éprouvent des difficultés pour accéder aux populations affectées. L'UNICEF a besoin de 35 millions de dollars pour répondre aux besoins les plus pressants des enfants dans les zones en situation d'urgence jusqu'à la fin de 2012, et 98 millions de dollars afin d’apporter une réponse humanitaire globale dans tous les secteurs.
Dans l’Est du pays, le nombre de déplacés a atteint son plus haut niveau depuis 2009 avec près de 2,2 millions de personnes qui ont dû fuir les combats et l’insécurité. Un déplacé sur deux a moins de 18 ans. Des informations inquiétantes faisant état du recrutement de mineurs de la part de groupes armés qui profitent de l’instabilité régnant dans la région ont été reçues. Au Nord-Kivu 258 écoles ont été pillées ou brulées. La rentrée de septembre de près de 60.000 enfants est menacée.
La recrudescence d’épidémies est, elle aussi, source d’inquiétude. Plus de 20.000 cas de choléra dont 481 décès ont été recensés depuis le mois de janvier. En 2012, 1 million d’enfants souffrent de malnutrition aigüe sévère et 820.000 d’entre eux n’ont toujours pas accès au traitement. Dans les provinces de l’Ouest et du centre, les taux de malnutrition aigüe dépassent souvent le seuil d’urgence de 15 %.
« Nous devons tout mettre en œuvre pour protéger les enfants, partout et toujours », a déclaré la Représentante a.i. de l’UNICEF, Sylvie Fouet. « Peu importe les circonstances, leur droit à la vie et le bien-être doit être respecté. »

L’allaitement maternel exclusif pour tous les nouveau-nés
Kinshasa, le 7 août 2012. La célébration de la Semaine mondiale de l’allaitement maternel du 1er au 7 août, offre une opportunité au Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), ainsi qu’à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui ont toujours montré leur vif engagement vis-à-vis de ce mode naturel d’alimentation du nourrisson, d’en présenter la situation en République Démocratique du Congo.
En RDC, quatre enfants de moins de 5 ans meurent par heure. Les résultats publiés par l’enquête MICS 2010 montrent de graves lacunes au sujet de la mortalité infantile et maternelle – ainsi que de l’allaitement maternel dans le pays. En effet, le taux de 37 % relevé pour la moyenne nationale de femmes pratiquant l’allaitement maternel, est préoccupant et justifie une mobilisation de tous les acteurs opérant dans ce secteur pour encourager les mères et les familles à allaiter au sein.
Pratiquement toutes les mères peuvent allaiter, si elles ont des informations précises et le soutien de leur famille comme du système de soins. Le colostrum, sécrétion lactée jaunâtre et épaisse produite à la fin de la grossesse, constitue, ainsi que le préconise l’OMS, l’aliment parfait pour le nouveau-né qui doit commencer à s’alimenter dès la première heure qui suit la naissance.
Se référant au thème 2012 de la semaine mondiale de l’allaitement maternel «Comprendre le passé, planifier l’avenir : célébration des 10 ans de la stratégie mondiale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant de l’OMS/UNICEF», Mme Geneviève Inagosi, Ministre du Genre, Famille et Enfant, a déclaré dans son adresse radiotélévisée à la population :« Il est important d’avoir une approche commune entre les différents partenaires afin d’aider les mères à adopter définitivement l’allaitement maternel exclusif pour une meilleure survie de leurs enfants.»
Pour relever les défis de la malnutrition qui frappe 43 % d’enfants de moins de 5 ans –environ 5.5 millions d’enfants– une approche synergique s’avère indispensable. «L’allaitement maternel exclusif est une première étape importante. Il contribue à construire la fondation de toute la vie en assurant une bonne santé et un développement cognitif au bébé, en garantissant à l’enfant la capacité d’apprentissage et en augmentant la productivité de l’adulte », a souligné Mme Sylvie Fouet, Représentante a.i. de l’UNICEF.
Quant au Représentant de l’OMS, Dr Léodegal Bagizira, il a notamment relevé que « Tous les partenaires et intervenants du domaine de la nutrition sont invités à soutenir les initiatives visant la promotion de l’allaitement maternel, moyen idéal d’apporter aux nourrissons tous les nutriments dont ils ont besoin pour grandir et se développer en bonne santé. »
L’OMS peut désormais affirmer avec certitude que l’allaitement réduit la mortalité de l’enfant et que ses bienfaits pour la santé se ressentent jusqu’à l’âge adulte. Dans les milieux défavorisés, marqués par de mauvaises conditions d'hygiène et le manque d'eau potable, l'allaitement maternel peut sauver des vies. Il protège en effet le nouveau-né contre les pathologies infectieuses, spécialement les infections gastro-intestinales, qui contribuent grandement à la morbidité et à la mortalité infantiles. Cependant, l’UNICEF et l’OMS recommandent l'allaitement exclusif au sein pendant les six premiers mois de la vie, suivie par une association de l'allaitement maternel continu et de l'introduction d'autres aliments dans le cadre d'une alimentation adaptée, appropriée et de qualité. Ils promeuvent activement l’allaitement maternel, considéré comme la meilleure alimentation pour les nourrissons et les jeunes enfants.
Ainsi, une aide doit être apportée aux mères pour leur expliquer les nombreux avantages de ce mode d’alimentation en vue d’accroître la pratique de l’allaitement. La nécessité d’aider le nourrisson à rester en bonne santé et à se développer grâce à l’allaitement maternel exclusif et d’encourager les mères à s’y conformer en adoptant, au niveau national, des mesures incitatives en leur faveur est d’autant plus forte, que plusieurs études ont montré que la malnutrition contribue à environ 35 % des décès chez les enfants de 0-5 ans.

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