APO

lundi 3 décembre 2012

FFJ exige le rétablissement du signal de la radio de l’ONU en RD Congo

Freedom for journalist (FFJ), organisation neutre de défense et de promotion de la liberté de la presse exige, toutes affaires cessantes, le rétablissement du signal de Radio Okapi, un média parrainé par l’Organisation des nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) en partenariat avec l’Agence hirondelle, un organisme suisse d’appui aux médias dans les pays en crise.
La coupure du  signal de la radio est intervenue samedi 1er décembre 2012 vers 14 heures sur décision du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC, organe public de régulation des médias), sans qu’une notification préalable ne soit adressée à ce média très suivi par les Congolais pour son caractère jugé impartial dans le traitement de l’information.
Aux termes de sa note technique n° CSAC/CT/BT/098/11/2012 du 27 novembre 2012, diffusée par la chaîne publique RTNC, le CSAC accuse la Radio Okapi « d'avoir diffusé, le vendredi 23 novembre 2012, à partir de 2 heures du matin, au cours de l'émission parole aux auditeurs, des interventions comportant le non respect de l'autorité et des institutions établies...le manque de retenue, l'appel à l'insurrection et le parti pris ».
« Le CSAC n’a pas pris soin d’inviter les responsables de Radio Okapi à venir présenter les moyens de leur défense. Alors que la pratique aurait du être d’usage. L’acte posé s’apparente à un acharnement contre un média qui, visiblement, était déjà dans l’œil du cyclone », a déclaré FFJ
« La pensée unique a la peau dure dans le pays. FFJ dénonce fermement l'instrumentalisation, de l’organe de régulation dans le dessein d'intimider et de museler les médias indépendants et demande à l’ensemble de professionnels des médias de défendre fermement leurs droits civils et politiques, et de dénoncer publiquement les ingérences, maintes fois dénoncées du gouvernement, dans l'exercice du métier d’informer », a ajouté l’organisation.
FFJ relève que la coupure du signal des stations de radio et chaînes de télévision est l'une de tentatives du gouvernement congolais à réduire au silence tous les médias réputés indépendants qui contribuent, en toute responsabilité, à l'exercice, par les citoyens, à l’essor du droit du public à l’information.
Cette coupure du signal s'ajoute à celle de Radio Lisanga Télévision (RLTV), une propriété de l’opposant Lumbala, contraint à l’exil et Canal Futur télévision (CFTV), une propriété de Vital Kamerhe, opposant au régime du président Kabila.

ACAJ condamne la coupure arbitraire du signal de la Radio Okapi par le CSAC

Kinshasa, le 02.12.2012 : L'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice (ACAJ) condamne la coupure du signal de la Radio Okapi, émettant à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC) le samedi 1er décembre 2012, vers 14 heures, sans qu'elle n'ait été, préalablement, invitée à présenter ses moyens de défense par rapport aux faits lui imputés.
En effet, par sa note technique n° CSAC/CT/BT/098/11/2012 du 27 novembre 2012, diffusée par la chaîne publique RTNC, le CSAC accuse la Radio Okapi « d'avoir diffusé, le vendredi 23 novembre 2012, à partir de deux heures du matin, au cours de l'émission parole aux auditeurs, des interventions comportant le non respect de l'autorité et des institutions établies...le manque de retenue, l'appel à l'insurrection et le parti pris ».
L'ACAJ relève que la coupure du signal de la Radio Okapi est l'une de tentatives du Gouvernement congolais à réduire au silence tous les médias indépendants qui contribuent, en toute responsabilité, à l'exercice, par les citoyens, de la liberté d'expression et d'opinions en RDC. Cette coupure s'ajoute à celle des signaux de la Radio Lisanga Télévision (RLTV) et Canal Futur (CF); et aux agressions physiques, meurtres, arrestations et détentions arbitraires des journalistes, qui ne sont jamais suivies d'enquête judiciaire indépendante.
L'ACAJ dénonce fermement l'instrumentalisation, par le Gouvernement congolais, du CSAC afin d'intimider et de museler les médias indépendants ; exige le rétablissement sans condition du signal de la Radio Okapi ainsi que de RLTV et CF; et demande aux journalistes de défendre fermement leurs droits, dénoncer publiquement et repousser par les voies de droit les ingérences, du Gouvernement, dans l'exercice de leur profession.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire