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lundi 11 février 2013

La démission du Pape Bénoit XVI, un exemple à suivre pour Marini Bodho

Un véritable coup de tonnerre dans un ciel serein du monde chrétien en général  et catholique en particulier, la démission d’un pape. Cela est arrivé y a sept siècles, lorsque le pape Grégoire XIII avait abdiqué. Ceci  est un exemple pour un homme qui sait faire la part des choses entre ce qui est de tous et ce qui est de soi même.  Jean Ratzinger s’est déclaré physiquement incapable de poursuivre sa tâche à la tête de l’église de Rome. Il a aussi fait allusion à son état de santé. Comparativement à Jean-Paul II cela peut étonner. Quoi qu’il en soit, il administre là une bonne leçon à tous les dirigeants religieux qui s’accrochent  contre vents et marées au pouvoir, prétextant qu’ils auraient reçu une mission divine spéciale. Le cas le plus actuel est celui de Marini Bodho, président de l’ECC.
Né le 30 mars1938, cette année il aura 75 ans. Alors que tous les textes légaux de l’ECC lui disqualifient, il utilise tous les subterfuges pour demeurer à son poste.  A cet âge, il doit aller en retraite, mais lors du dernier synode national des protestants, il aurait acheté les consciences à cout des billets sonnants et trébuchants et se faire élire en piétinant les statuts qui fixent l’âge de retraite à partir de 70ans
Et pourtant la mise en retraite au sein de son église n’est pas considérée comme un rejet, mais une sortie honorable  en vue de permettre aux retraités de mettre à profit leur temps de repos en mettant par écrit leurs expériences. Pour ceux qui approchent, Marini, il est tout à fait clair qu’il est suffisamment fatigué. Il accorde d’ailleurs moins de temps pour l’église il est plus dans son sénat où il passe des journées entières. Il n’a plus la possibilité de rester au bureau et gérer l’église, il est toujours absent. Obtenir un rendez-vous dans son cabinet est devenu un parcours de combattant. Il apparait très déphaser par rapport à la vitesse des événements  au point y a une totale inertie dans la marche des choses de l’ECC. Mais au nom d’un «  sacro- appel », il se considère comme l’homme providentiel.
Par rapport à ce que vient de démontrer  le Pape Bénoit XVI, Marini doit tirer de leçons de cet acte de grandeur et de dignité que tous les protestants considèrent comme un signe de temps et un bel exemple à suivre. Il y a deux voies pour lui : aller en retraite ou démissionner. Tout est prévu dans l’art.30. Il est là non pour servir le peuple de Dieu, mais lui-même…. Non, Marini, ne soyez pas tenter de modifier les textes. C’est flagrant pour un chrétien protestant et trop païen…
Bonne retraite, Jean Marini Bodho, tous les chrétiens vous saurez gré... En posant ce geste, vous entrerez dans l’histoire et votre nom restera graver dans les annales comme le premier président à avoir quitter le pouvoir et vous pouvez même obtenir le prix Mo Ibrahim récompensant les dirigeants dignes. Et plus vous serez peut être admis au panthéon des grands hommes de l’église protestante du troisième millénaire. Allez un peu du courage.

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