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dimanche 4 décembre 2011

SOS contre un déguerpissement d'un service de l'Etat


Chers amis,
Après  l'atelier des experts nationaux qui a suivi l'atelier des professionnels des média, je suis retourné à mon bureau vers 16h30  pour trouver que les meubles, les machines  et les dossiers de travail étaient en train d'être jeté  dehors sous la supervision d'un greffier tu tribunal de Grande instance de la Gombe. La Coordination Nationale de la CIRGL, un service public  dépendant du Ministère de la Coopération régionale et internationale,  était l'objet d'un déguerpissement anarchique de ses propres bureaux lui accordé par le Ministère de l'Urbanisme et Habitat. Notre bâtiment, qui est bel et bien un bâtiment du patrimoine privé de l'Etat, était cédé à un individu porteur de faux documents à la suite d'un jugement inique.
C'est  terrible quand les juges d'un   Tribunal aussi important  ne peuvent  pas discerner entre l'intérêt supérieur de l'Etat et les intérêts des individus, entre la protection du travail pour la paix  dans notre pays et la sous région et les poches de quelques  personnes !  Comment les institutions chargées de défendre les intérêts de l'Etat peuvent descendre si bas ?   Si des cas comme ça deviennent de plus en plus fréquents, nous sommes perdus. Voilà pourquoi le philosophe américain David Thaureau disait que devant une loi injuste, la place du juste est en prison. 
Nous avons lutté toute la nuit avec l’appui des conseillers du  Ministre de l'Urbanisme et Habitat et ceux du Ministre de la Coopération internationale et régionale. Nous avons   contacté les  autorités supérieures  partout où elles étaient dans les campagnes électorales à travers le pays pour les appeler à l’aide. Les foules sont arrivées. Elles étaient  étonnées et choquées  de voir comment un détachement de la police prenait le plaisir de casser les tables, jeter les dossiers et les machines .... Elles sont intervenues  par des pressions diverses. Une unité des militaires de l'auditorat militaires est  passée sur place. Choquée devoir des gens agir à pareille heure,  ils ont arrêté ce spectacle macabre et ont renvoyé la police. Elle nous a   demandé de reprendre nos bureaux.  Nous avons retourné tous nos effets dans nos locaux. Mais la  menace contre nous demeure, et il est fort probable que nous allons traverser maintenant une période très difficile.
Voyons donc demain  mardi ce qui s’annonce après les élections,  et qui sont les grosses légumes derrière ce Bongele Nkoy dont les documents renseignent que l'Etat congolais, par  le premier Ministre Mulumba Lukoji,  lui aurait attribué notre  bâtiment quand il avait l'âge de 9 ans !  Même le Tribunal de Grand instance de la Gombe ne peut pas voir cette bêtise !
Le Ministre de la Justice a demandé depuis longtemps de ne pas déguerpir intempestivement un service de l'Etat dans un  bâtiment public. Mais on continue à le faire. Dans quel pays sommes-nous ? Chers amis, je vous demande de rester en alerte et venir nous aider dans les jours qui arrivent.

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