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vendredi 18 janvier 2013

La tension à Kasindi, agglomération frontalière avec l'Ouganda située à 80 km à l'Est de la ville de Beni

Une tension a été observée après l'assassinat  de M. Alexis Katembo Kombi, 33 ans, dans la nuit de jeudi à vendredi. Le défunt était infirmier traitant au Dispensaire Vukuno, au quartier Congo ya Sika dans la ville de Beni.
Il a reçu la viliste de deux hommes armés qui ont fait irruption au dispensaire où ils ont trouvé la victime dans la salle de réception avant de le lui loger trois balles dans la poitrine et à la jambe gauche. La victime a succombé à ses blessures. Sans rien emporté, les assassins se sont enfui dans une destination inconnue, ajoute le communiqué de la coordination de la société civile du Nord-Kivu.
Les infirmiers, les membres de famille et la population en colère ont  manifesté vendredi 18 janvier 2013 pour exiger des autorités locales et provinciales des enquêtes sérieuses devant déboucher à l'arrestation des criminels en fuite. Les proncipales artères ont été barricardées, les commerces paralysées, la journée déclarée ville-morte et la tension était encore perceptible en milieu de la journée.

Ville de Butembo
Des bandits armés ont fusillé une personne en Cellule Malera au Quartier Mukuna, dans la Commune de Bulengera aux environs de 20 heures. Le drame s'est déroulé dans la nuit de mercredi 16 à jeudi 17 janvier 2013. M. Patrick Vwahirehi, âgé de 20 ans, a été logé une balle dans son bassin avant d'être conduit a l'hôpital Général de Mathanda où il a succombé dans l'après-midi du 17 janvier 2013.
Par ailleurs signale la société civile, la nuit de mardi 15 janvier à mercredi 16 janvier 2013 (au lendemain de l'evasion a la prison de Kakwangura de la ville de Butembo), des hommes en armes ont visité une famille en Cellule de Kyavuyiri au Quartier Mutiri dans la Commune Bulengera. Des hommes armés ont tiré plusieurs balles avant de tirer sur Mlle Félicité Kavira (6 ans), élève a l'Institut Malkia, élève en 4ème des humanités.
La victime qui se trouvait au salon au moment des faits, en lieu et place de sa mère recherchée par les assaillants, est encore admise a l'Hopital Général Matanda Butembo. La coordination de la société civile du Nord-Kivu qui déplore cette insécurité grandissante et le laxisme des autorités policières, militaires et judiciaires.
Elle réalise que ce que la montée en flèche de l'insécurité qu'elle redoutait après l'évasion de 372 prisonniers a Butembo, se confirme dans la zone.

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