APO

mardi 10 juillet 2012

Agence France Presse : Francophonie: "La RDC doit montrer sa volonté de promouvoir la démocratie" (Elysée)


François Hollande a estimé que la République démocratique du Congo (RDC), où doit se tenir le prochain sommet de la francophonie en octobre, devait "montrer sa volonté de promouvoir la démocratie", lors d'un entretien lundi à l'Elysée avec Abdou Diouf, selon l'Elysée.
François Hollande a estimé que la République démocratique du Congo, où doit se tenir le prochain sommet de la francophonie en octobre, devait "montrer sa volonté de promouvoir la démocratie", lors d'un entretien lundi à l'Elysée avec Abdou Diouf, selon l'Elysée.
A l'issue de cet entretien entre le chef de l'Etat et le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l'Elysée affirme, dans un communiqué diffusé aux agences de presse, que les deux responsables ont évoqué le XIVe sommet de la francophonie, prévu du 12 au 14 octobre à Kinshasa.
"Les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) doivent démontrer leur réelle volonté de promouvoir la démocratie et l'Etat de droit", affirme l'Elysée.
Une quarantaine de chefs d'Etat devraient participer à ce sommet mais le déroulé des dernières élections dans ce pays, en 2011, ayant suscité de nombreuses critiques, la participation de nombre d'entre eux avait été mise en cause.
En outre, depuis mai, des combats dans la province du Nord-Kivu (est) opposent l'armée congolaise à des mutins de l'ex-rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Plus de 200.000 personnes ont fui ces violences.
La ministre déléguée chargée de la Francophonie, Yamina Benguigui, également représentante personnelle du président de la République auprès de l'OIF, qui a assisté à l'entretien, a affirmé à la presse dans la cour de l'Elysée que tout était "en bonne voie" pour la participation du président Hollande au sommet de Kinshasa.
"On a eu un très bon entretien avec le président Abdou Diouf", a-t-elle ajouté, précisant qu'elle-même allait se rendre à Kinshasa du 25 au 28 juillet.
Selon le communiqué de l'Elysée, MM. Hollande et Diouf ont également évoqué la situation à Bamako et dans le nord du Mali, après l'adoption le 5 juillet de la résolution 2056 par le Conseil de Sécurité de l'ONU, à l'initiative de la France.
M. Diouf, ancien président du Sénégal, ne s'est pas exprimé auprès des journalistes.
Fin juin, il avait dénoncé dans la presse québécoise le manque d'intérêt de la France pour la promotion du français dans le monde. "Nous sommes quand même parvenus à obtenir que les autorités françaises s'intéressent réellement à la francophonie. Mais, en gros, les universitaires et les intellectuels (français) s'en moquent. C'est la nouvelle trahison des clercs", avait-il dit au quotidien Le Devoir.
Quelque 220 millions de personnes parlent le français à travers le monde et ce nombre pourrait tripler d'ici 2050, grâce à l'apport de l'Afrique, selon les données de l'OIF.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire