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mercredi 21 octobre 2015

CONFERENCE DE PRESSE DES NATIONS UNIES DU MERCREDI 21 OCTOBRE 2015

Charles Antoine Bambara : Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, Membres de la presse, Auditeurs de Radio Okapi, Bonjour et bienvenue à ce rendez-vous hebdomadaire des Nations Unies.
§ Activités des Composantes de la MONUSCO
§ Activités de l’Equipe-pays
§ Situation militaire
Activités des Composantes de la MONUSCO

Droits de l’Homme : Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) en partenariat avec la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), l’Ambassade de France, le Centre Carter et l’ONG internationale Diakonia, lance ce jour 21 octobre 2015, la deuxième édition du Grand Jeu Concours d’Art Oratoire sur les Droits de l‘Homme (JCAO) doté de prix. Ce concours est ouvert à tout étudiant ou étudiante âgé(e) de 30 ans au plus, inscrit(e) en deuxième année de licence pour l’année académique 2015-2016 dans une université légalement reconnue en République Démocratique du Congo. Le candidat doit avoir obtenu lors de son passage en 2ème année de licence une moyenne d’au moins 60 %. Le but visé est, entre autres, d’offrir l’opportunité aux jeunes étudiants qui vont y participer de pouvoir faire des recherches académiques, d’étudier d’une manière approfondie des sujets des droits de l’homme, de montrer leur talent de chercheur et d’orateur et pour le gagnant, de bénéficier d’une bourse d’études en Master 2 dans une université française. De nombreux autres lots sont prévus notamment des ordinateurs portables gracieusement offerts par la Commission nationale des droits de l’homme ; des lots d’ouvrages de référence sur le Droit et les droits de l’homme. Les participants doivent commencer par écrire une dissertation de 4 pages dactylographiées sur le sujet suivant : L’article 1 er de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme proclame : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Selon vous, est-ce une utopie ou une réalité ? Le texte de la dissertation devra être envoyé électroniquement à l’adresse jcaodh@gmail.com au plus tard le 27 octobre 2015 à minuit (heure de Kinshasa).
Pour tout renseignement complémentaire sur les différentes étapes de sélection, les conditions et modalités de participation, les postulants sont priés de consulter le règlement du jeu-concours sur le site de Radio Okapi et de la MONUSCO.

Genre : En prélude au 15ème anniversaire de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, la Section Genre de la MONUSCO organise une formation des Formateurs pour les jeunes universitaires de Goma du 19-22 octobre 2015 à Goma ville. L’objectif est d’outiller les étudiants avec les différents concepts du genre et les égalités sexo-spécifiques et les sensibiliser sur la Résolution 1325 sur la Femme, Paix et Sécurité et autres instruments juridiques internationaux portant sur les droits de la femme. Quarante étudiants, dont 20 filles, feront ensuite une restitution des modules reçus pendant ces 4 jours auprès de leurs camarades dans les universités et instituts supérieurs de Goma et ses environs.

Police MONUSCO : Les secteurs de Bukavu, Kalemie, Kisangani, Lubumbashi et les sous-secteurs de Manono, Masisi et Moba, ont poursuivi pour les uns et ouvert pour les autres des sessions de recyclage en sécurisation du processus électoral au profit des cadres et agents de la Police Nationale Congolaise (PNC) dans leur localité respective. Sur les 413 agents de tous grades attendus, 385 dont 37 cadres et 19 femmes ont répondu présents, soit un pourcentage de participation de plus de 90%. Ceci témoigne de l’intérêt que les autorités de la PNC accordent à ces formations. Les différents modules sont animés par les formateurs de la UN Police, du Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, de la PNC et des experts de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Une Experte en crime organisé en provenance de la « Standing Police Capacity » du Département des Opérations de Maintien de la Paix, Mme Stéphanie Tieles, séjourne depuis le 13 Octobre 2015 à la MONUSCO. L’objectif de sa mission, qui durera deux semaines, vise le renforcement des capacités de l’Unité d’Appui à la lutte contre les crimes sérieux et organisés de la Composante Police et l’évaluation des capacités de la Police Nationale Congolaise à lutter contre le crime organisé à l’échelle nationale et provinciale. Durant sa visite de travail, elle aura des entretiens avec des autorités des FARDC, de la PNC, de la Justice et le Leadership de la Police MONUSCO basés à Kinshasa et Goma.
Durant la semaine, les équipes conjointes pour la mise en œuvre de la Stratégie Opérationnelle intégrée de Lutte contre l’Insécurité à Beni/ Oicha, ont poursuivi leurs patrouilles régulières de sécurisation. Au total, quatre-vingt-quatorze (94) appels ont été reçus sur les numéros verts pour vingt-deux interventions qui ont donné lieu à seize interpellations pour diverses infractions de droit commun. Durant la même semaine, les différentes Unités de Police Constituées (FPU) ont poursuivi leurs missions de protection des populations. Unies. Ainsi, trois cent soixante-dix-sept patrouilles de sécurisation dont cent quarante-six conjointes avec la PNC ont été effectuées. Par ailleurs, quatre check-points et vingt-deux escortes de hautes personnalités ont été réalisés par ces Unités.

Activités de l’Equipe-pays PNUD : Lancement de la campagne « Investissons dans la paix ! » Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est partenaire de la campagne nationale « Investissons dans la Paix !» qui est organisée par la Commission d’Intégrité et Médiation Electorales (CIME) qui rassemble des confessions religieuses, notamment l’Église Catholique, l’Église du Christ au Congo (ECC), l’Église Kimbanguiste, la Communauté Islamique en RDC (COMICO), l’Église Orthodoxe, l’Armée du Salut, les Eglises de Réveil au Congo (ERC) et l’Union des Églises Indépendantes du Congo (UEIC). L’objectif est de sensibiliser et d’encourager la population, les acteurs politiques, sociaux et économiques à s’engager en faveur de la préservation de la paix sociale tout au long du processus électoral en RDC. Le travail de la CIME s’inscrit dans une logique de prévention et de gestion des conflits avant, pendant et après les élections. Ainsi, elle compte déployer dans un premier temps deux médiateurs de paix au niveau de chacun des 478 secteurs et des 259 chefferies, puis idéalement d’autres équipes de médiateurs au niveau des groupements. Le rôle de ces médiateurs et médiatrices de paix sera de sensibiliser les communautés à la paix et de les encourager à régler pacifiquement les conflits par la voie du dialogue et/ou de la justice. La Campagne « Investissons dans la Paix ! » a été officiellement lancée au cours d’une soirée de gala retransmise en direct sur les antennes de la Radio Télévision nationale congolaise (RTNC), le samedi 17 octobre 2015. Des artistes congolais ont accepté de participer à cette campagne en proposant aux organisateurs de la campagne « Investissons dans la paix !» certaines de leurs œuvres pour une vente aux enchères afin de réunir des fonds pour que la campagne « Investissons dans la paix ! » puisse couvrir l’ensemble du territoire de la RDC et permettre de déployer le maximum de médiateurs et médiatrices de paix.

Appui de l’UNESCO au processus électoral en RDC : Dans le cadre de son appui au processus électoral en RDC, l’UNESCO entend une fois de plus accorder une importance prépondérante à la question de la prestation des professionnels des médias et des acteurs socio-politiques en période électorale, le défi majeur étant de les responsabiliser quant aux rôles qui sont les leurs en tant qu’acteurs clés à la réussite d’élections libres, démocratiques et apaisées. Pour avancer vers cet objectif, l’UNESCO organise du 26 au 27 octobre 2015 à Matadi, sous le patronage du Gouverneur de la Province du Kongo Central, et en présence du Chef de Bureau et Représentant de l’UNESCO en RDC, un atelier sur les infractions de presse et les fautes à éviter en période électorale .en faveur de professionnels des médias et des acteurs socio-politiques de la Province du Kongo central. Cet atelier, qui est le deuxième de la série, après celui organisé à Kinshasa en juillet 2015, a pour objectifs d’une part , de prévenir les journalistes et les acteurs socio-politiques sur le régime de répression des infractions de presse et d’autre part d’améliorer leurs connaissances sur les fautes à éviter , tout particulièrement dans l’exercice de leur métier pour les uns, et dans leurs prestations dans les médias pour les autres, en période électorale.

Situation militaire
(Par le Lieutenant-colonel AMOUZOUN CODJO MARTIN, Porte-parole militaire)
La situation sécuritaire à Kinshasa et dans les autres provinces situées dans l’Ouest de la République Démocratique du Congo, a été rapportée calme durant la semaine écoulée. En Province Orientale, des exactions contre les populations civiles attribuées aux éléments résiduels de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), ont été de nouveau rapportées dans les districts de Haut et de Bas-Uélé, poussant les Forces coalisées MONUSCO-FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) à mener des offensives conséquentes, visant à la neutralisation de ce groupe armé et à la restauration totale de l’autorité de l’Etat dans cette partie du pays. Globalement, dix incidents majeurs, notamment les embuscades et pillages, liés à l’activisme des éléments des groupes armés, principalement la LRA, ont été rapportés pendant la période sous examen dans cette province. Dans le district de Haut-Uélé, les territoires affectés sont Dungu et Niangara ; tandis que dans celui de Bas-Uélé, c’est le territoire d’Ango. Les axes les plus concernés par l’activisme des groupes armés sont ceux de Dungu-Duru, Ngilima-Bangadi, Bangadi-Nambia-Niangara et Ango-Bili.
Dans le district de Bas-Uélé, le 11 octobre 2015, un groupe composé de plusieurs éléments supposés appartenir à la LRA, a attaqué la localité de Passi, située à 160 kilomètres au Sud-est d’Ango, enlevé onze mineurs et pillé des biens domestiques. Dans le district de Haut-Uélé, le 13 octobre 2015, quatre éléments supposés appartenir à la LRA ont fait incursion dans la localité d’Anduala, située sur l’axe Ngilima-Bangadi, à 12 kilomètres au Nord de Ngilima, dans le territoire de Dungu, et kidnappé deux individus qui ont été soumis aux travaux forcés. L’armée congolaise, soutenue par la Force de la MONUSCO, a vigoureusement réagi à cet activisme de la LRA, engagé le 12 octobre 2015 les éléments de ce groupe armé à Samungu, situé à 180 kilomètres au Nordouest d’Ango, tué deux rebelles et détruit également leur camp déployé dans cette région. En Ituri, l’armée congolaise, soutenue par la Force de la MONUSCO, mène des opérations vigoureuses dans le but d’interdire la récurrence des activités négatives perpétrées par des éléments du Front des Nationalistes et Intégrationnistes (FNI) et ceux du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI), respectivement dans les localités situées dans les territoires de Djugu et d’Irumu. Dans le territoire de Djugu, des sources concordantes ont rapporté l’attaque lancée le 8 octobre 2015 par des éléments appartenant à l’ancien groupe armé FNI, contre des populations civiles implantées dans la localité de Lotakidogo, située à 40 kilomètres au Nord-ouest de Djugu-centre. Dans les localités situées au Sud du territoire d’Irumu, les rapports ont spécialement fait état de l’incursion les 13 et 17 octobre 2015, en vue de perpétrer des activités négatives, des éléments supposés appartenir au FRPI dans les localités de Nagsu Loko et de Wasonga, situées respectivement à 40 et 9 kilomètres au Sud de Bunia et au Nord d’Aveba. L’armée gouvernementale a poursuivi avec le soutien de la Force de la MONUSCO, les opérations visant l’éradication des groupes armés encore actifs dans le district d’Ituri, principalement dans les localités situées au Sud du territoire d’Irumu. Le 14 octobre 2015, l’armée congolaise a appréhendé, avec l’assistance des populations locales, dans le camp des déplacés de Lagabo, situé à 5 kilomètres au Sud de Bogoro, un élément du FRPI, proche collaborateur du ‘’Major’’ Abdul, chef rebelle tué le 6 octobre 2015 par des troupes des FARDC. Des patrouilles de contrôle de zone déployées immédiatement sur les lieux par le poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Bogoro, ont ramené pour sa prise en compte vers la localité précitée, le milicien arrêté. Sur base des déclarations faites par cet élément capturé, des patrouilles conjointes MONUSCO-FARDC ont mené dans la même période des opérations de bouclage et de ratissage dans la localité de Kinyoba, située à 23 kilomètres au Sud-ouest de Bogoro, afin d’y récupérer un lance-roquette. Six autres éléments du FRPI, dont une femme, actifs dans cette zone, ont été appréhendés par les troupes des Forces coalisées MONUSCO-FARDC au cours de ces opérations, et transférés à l’Etat-major des FARDC à Bogoro pour des investigations.
La pression militaire exercée par les Forces onusienne et congolaise sur les miliciens réfractaires du FRPI, a poussé des membres de ce groupe armé à se rendre volontairement aux troupes de la Force de la MONUSCO déployées au Sud du territoire d’Irumu. A cet effet, le 13 octobre 2015, un élément du FRPI aux ordres du chef rebelle ‘’Major’’ Abdul, s’est rendu volontairement au poste opérationnel de la Force de la MONUSCO d’Aveba. Au Nord-Kivu, la situation sécuritaire est restée volatile dans les territoires de Beni, Masisi, Rutshuru, Walikale et Butembo. Dans le territoire de Beni, les Forces de Défense et de Sécurité congolaises, poursuivent avec le soutien de la Force de la MONUSCO, la traque des éléments résiduels de l’Alliance des Forces Démocratiques (ADF), dont des activités négatives ont été rapportées pendant la période sous examen. Le 18 octobre 2015, des éléments supposés appartenir à l’ADF ont, pour des motifs d’approvisionnement logistique, lancé une attaque contre les populations civiles et les positions des FARDC situées dans la région de Bakila-Tanambo et Mamiki, à 2 kilomètres à l’Est et au Nord-est d’Oicha. Une femme a été tuée, deux individus kidnappés [une femme et un enfant], et douze maisons incendiées au cours de ces attaques. Ces incidents ont provoqué le déplacement des populations locales vers les localités situées au Sud et Mbau. Des troupes des Forces Spéciales Tanzaniennes et du contingent Malawite de la Brigade d’Intervention de la Force de la MONUSCO basées à Mavivi et Oicha, ont été immédiatement projetées sur les lieux, dans le but de contrer l’attaque des assaillants, de renforcer les unités des FARDC, de surveiller la situation sécuritaire dans la région, de rassurer et de protéger les populations civiles. La lutte contre les activités négatives des éléments résiduels de l’ADF se poursuit par les Forces de Défense et de Sécurité congolaise, dans le but de restaurer durablement l’autorité de l’Etat dans toutes les localités du territoire de Beni affectées par l’activisme de ce groupe armé. Le 10 octobre 2015, les services de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) ont appréhendé le chef des renseignements de l’ADF avec trois autres complices dans le quartier Congo Yasika de la localité de Kasindi, située à 30 kilomètres au Sud-est de Beni. Dans le territoire de Masisi, l’arrestation dans la région de Kitchanga par les troupes des FARDC des quelques membres de l’Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS), dont un plus influent dénommé Tito, a provoqué l’organisation des manifestations de protestation contre la détention des résidents Hunde par certains individus à proximité du camp des FARDC. Deux manifestants ont été blessés au cours de ces manifestations. Dans le territoire de Rutshuru, le climat sécuritaire s’est détérioré avec l’évasion de trente-quatre détenus de la prison centrale, dont des criminels dangereux.
L’un d’entre eux dénommé Rukara, a immédiatement repris les activités criminelles en kidnappant un motocycliste à Kasanza et en molestant des enseignants à Cumirwa. Il a été arrêté le 15 octobre 2015 par des agents de la Police Nationale Congolaise (PNC). Le climat sécuritaire s’est également détérioré dans ce territoire par plusieurs incidents de pillage, kidnapping et embuscade, perpétrés dans les différentes localités par des éléments armés non identifiés. Par ailleurs, le 18 octobre 2015, le poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Katale a au cours d’une patrouille de longue portée menée dans la localité de Nyesisi, découvert une cache d’armes renfermant six armes de type AK-47, cinq obus de mortier 82 mm, cinq obus de lance-roquette et une importante quantité de munitions. Dans le territoire de Walikale, l’environnement sécuritaire a été perturbé par l’activisme des groupes armés rapporté dans certaines régions de cette partie de la province du Nord-Kivu. Le 13 octobre 2015, des éléments appartenant au groupe armé Nduma Défense du Congo (NDC) ont fait incursion dans la région de Pinga, située à 95 kilomètres au Nord-ouest de Goma, kidnappé et pris en otage cinq individus, et pillé également des biens de valeur. Le 14 octobre 2015, des maisons ont été pillées puis incendiées, et une femme kidnappée par des éléments du NDC-Rénové à Pitakongo, situé à 45 kilomètres au Nord-ouest de Luofu, au cours d’accrochages contre des éléments des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda-Ralliement pour l’Unité et la Démocratie (FDLR-RUD). Dans le territoire de Butembo, l’environnement sécuritaire a été perturbé par des activités négatives perpétrées par des éléments du groupe Mayi-Mayi. Le 15 octobre 2015, selon des sources locales, un groupe d’éléments Mayi-Mayi faction ‘’Simba’’ a fait incursion dans la localité de Kambau, située à approximativement 87 kilomètres au Nord-est de Butembocentre, pillé systématiquement les populations civiles, kidnappé cinq hommes et blessé grièvement un individu, qui a été évacué vers Butembo-centre pour des soins appropriés. Toutefois, en dépit de cet activisme des groupes armés rapportés dans les territoires cités supra, les troupes des Forces onusienne et congolaise maintiennent globalement sous leur contrôle la situation sécuritaire dans cette province. Au chapitre des redditions dans la province, du 14 octobre 2015 à ce jour, vingt-neuf éléments en provenance des groupes armés, se sont rendus aux troupes des Force onusienne et congolaise déployées dans la province. Il s’agit de : Dix-huit des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), un du groupe Mayi-Mayi de l’Union des Patriotes Congolais pour la Paix (UPCP), un du groupe MayiMayi Rahiya Mutomboki faction ‘’Nsindo’’ et neuf de divers groupes Mayi-Mayi.

Au Sud-Kivu, les Forces onusienne et congolaise maintiennent la situation sécuritaire sous leur contrôle, par la conduite d’opérations contre les éléments des différents groupes armés encore actifs dans cette province. Dans le territoire d’Uvira, le 12 octobre 2015, les troupes des FARDC ont appréhendé le chef rebelle du groupe armé dénommé ‘’Amuzguel’’ ainsi qu’un élément d’un groupe d’autodéfense local, et récupéré cinq armes AK-47, au cours d’opérations menées dans la localité de Sange et de Kahungwe, située à 6 kilomètres au Nord-ouest de Sange. Le 18 octobre 2015, deux éléments supposés appartenir au groupe Mayi-Mayi faction ‘’Simuzizi’’, ont été appréhendés par des troupes des FARDC, au cours d’opérations menées dans la localité de Luberizi, située à 62 kilomètres au Nord d’Uvira. Un autre élément du groupe Mayi-Mayi faction ‘’Karakara’’ a été appréhendé et une arme AK-47 récupérée, au cours d’opérations menées dans la localité de Lemera et de Kigulube, située à 170 kilomètres au Nord-est de Shabunda. Dans le territoire de Kalehe, le 17 octobre 2015, les troupes des FARDC ont engagé les éléments du groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki, dans le but de les déloger de la localité de Chigoma, située à 32 kilomètres au Nord-est de Bunyakiri. La Force de la MONUSCO a rapidement redéployé sur les lieux à partir du poste opérationnel de Bunyakiri, des troupes d’intervention rapide, dans le but d’appuyer les troupes des FARDC, d’évaluer la situation sécuritaire et de protéger les populations civiles. Au Katanga, la situation sécuritaire, y compris dans la région dénommée le ‘’triangle de la mort’’, a été jugée globalement stable pendant la période sous examen. Elle a été marquée au Nord du territoire de Kalemie, dans la région frontalière avec la province du Sud-Kivu, par le lancement des opérations militaires menées par les FARDC contre les éléments affiliés au groupe MayiMayi Yakutumba. Ces opérations ont provoqué à ce jour le déplacement d’environ deux cents civils de la localité de Lubitchako, située entre le Sud-Kivu et le Tanganyika, vers les localités du Nord du territoire de Kalemie. Enfin, la Force de la MONUSCO a mené 1228 patrouilles armées, dont 364 nocturnes, et fourni 91 escortes pendant la période sous examen.

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