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lundi 16 mars 2015

VIVES TENSIONS AU SEIN DE LA MISSION DES NATIONS UNIES POUR LA STABILISATION EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

CAUSE: LE PERSONNEL LOCAL A KINSHASA ET EN PROVINCES PRET A MENER DES ACTIONS DE GRANDE ENVERGURE CONTRE M. KOBLER, CHEF DE LA MISSION ET M. GUY CYRILLE, CHEF DE L’ADMINISTRATION
 En effet, au regard de l’évolution de la situation en République Démocratique du Congo, le Conseil de Sécurité a décidé de réduire les effectifs de la Mission et le Gouvernement d’accueil a suggéré la réduction des troupes de l’ordre de 7.000 militaires. L’une des conséquences de cette réduction exceptionnelle serait le paiement des indemnités de sortie, déjà appliqué au Burundi selon les modalités administratives bien connues.
Malheureusement, pour ce qui concerne la RDC, M. Kobler et Guy Cyrille font tout pour ne pas honorer cet engagement en interprétant les règlements des Nations Unies à leur manière pourvu que le personnel soit privé de ses droits, du reste fondamental. La conséquence serait visiblement de rendre ce personnel misérable du jour au lendemain, mettre leurs familles dans la rue alors qu’on ne leur a pas donné la possibilité d’épargner. Tout l’argent de la Mission ayant profité au personnel international, aux grands chefs de la Mission dont les salaires, émoluments, avantages sont plus qu’impressionnants, ici et peut être à New York, au rang desquels compteraient des millionnaires, si pas des milliardaires. C’est là un véritable drame.
Par ailleurs, au lieu de réduire surtout le personnel militaire, c’est plutôt le personnel congolais qui est le plus touché, ce qui est invraisemblable. Grace à l’appui moral d’une brave dame du service du personnel, qui a révélé au Congolais leur droit et leur a demandé de tenir ferme, parce qu’Africaine comme eux, les congolais qui ont été chassés dans la première et la deuxième vague, ont bravé l’autorité de Martin Kobler et de Guy Cyrille pour obtenir leurs indemnités de sortie. 
Cette fois encore, ces deux messieurs, comme des Jumeaux, en parfait tandem, tiennent à empêcher les Congolais d’accéder à leurs indemnités de sortie au motif que la Mission connait un grave déficit de 100.000.000 dollars américains, que l’enveloppe global des indemnités de sortie payés lors des deux premiers licenciements auraient couté des millions à la Mission, que ceux-là avaient de la chance, que le Secrétaire général des Nations Unies s’opposent maintenant à cette opération. Aussitôt après avoir annoncé cela, je vous invite à lire cette réaction de la part d’un personnel, séance tenante, à l’endroit de Kobler et de Guy Cyrille son administrateur, qui pourra vous inspirer, inspirer M. Ban Ki-moon, le Conseil de Sécurité des Nations Unies, les pays contributeurs, les ambassadeurs, les autorités gouvernementales, la presse mondiale et locale sur les œuvres d’injustice et des maffias au sein des Nations Unies pour vous donner une idée sur la gravité de la situation:
«M. Kobler, peut-être jusque-là, on ne vous a pas encore jeté des pierres; vous recevez votre salaire régulièrement au moment convenu, quant  à nous, nous sommes ballotés; après plus de 10 ans de services loyaux, nous n’avons rien parce que la Mission ne nous donne pas grand-chose contrairement à vous qui vivez des frais des missions et autres et épargnez vos salaires pendant des années; maintenant, vous voulez nous mettre à la porte sans nous donner nos indemnités de sortie; nous serons des misérables, dans la rue, nous aurons des AVC, nous mourrons, nous serons chassés des maisons, dans la rue avec nos familles, alors que nous avions servi les Nations Unies; en attendant, vous vous serez heureux d’avoir gagné plus que prévu, d’avoir acheté des villas, de vous avoir constitué des fortunes et. Où sont les droits de l’homme dans tout cela que vous chantez matin, midi et soir; c’est une plaisanterie de mauvais goût; Vous tenez, vous deux Kobler et Cyrille à priver les misérables travailleurs congolais de leurs droits, vous y tenez mordicus parce qu’ils sont sans défense, et vous avez tous les moyens à votre disposition pour mentir et mériter ainsi d’autres postes de confiance de la part de ceux qui vous envoient. M. Cyrille n’hésite même pas à évoquer le nom du Secrétaire Général des Nations Unies qui appuierait sa démarche, QUELLE HONTE POUR LES NATIONS UNIES! Si cela est vrai;  MONSIEUR KOBLER, MONSIEUR GUY CYRILLE, C’EST COMME CELA QUE NAISSENT DES MOUVEMENTS COMME BOKO HARAM; C’EST A CAUSE DE CE GENRE DE COMPORTEMENT QUE VOUS AFFICHEZ ; M. CYRILLE, M. KOBLER, VOUS M’AUREZ FAIT CELA, JE SERAI DEVENU MISERABLE A CAUSE DE VOUS, MA FAMILLE SERAIT DANS LA RUE A CAUSE DE VOUS, PARCEQUE MON SEUL PECHE C’EST D’AVOIR CHOISI DE SERVIR LES NATIONS UNIES EN RESPECTANT SES VALEURS FONDAMENTALES JUSQU’A ETRE TRAHI, VOICI LE SORT QUE JE VOUS RESERVERAI;  LORSQUE JE SAURAI QUE VOUS PASSEZ PAR UN CHEMIN QUE JE FREQUENTE, JE M’ORGANISERAI !!!!!!!!!! JE PRENDRAI TOUTES LES DISPOSITIONS QUI S’IMPOSENT………….
(Sous les applaudissements nourris du personnel) Town Hall Meeting du mardi 10 mars 2015
J’invite la Presse Internationale et locale à venir interviewer le personnel congolais surtout la catégorie du personnel journalier et des IEC. Certainement, ils feront des documentaires qui circuleront à travers le monde sur les scandales au sein des Nations Unies. Ce personnel que je vois, organise des séances de prières chaque semaine pour survivre à ces énormes injustices et surexploitations entretenus par les pouvoirs des Nations Unies.
Ils parlent de déficit aujourd’hui, comment pourront-ils expliquer que dans une grande Mission comme celle-ci, moins de 40 % du personnel travaille effectivement (dont les 70 % de ces 40 % des Congolais)…

Un autre point pour démontrer la cruauté de la Mission de Maintien de la Paix. De manière unilatérale, la Mission retient 10 % de salaire mensuellement pour la caisse de pension, gardé dans des banques à New York, à payer au travailleur à la fin de son contrat. Ce que nous vivons sur terrain. Un travailleur qui quitte aujourd’hui, se voit ravir sa carte de travail et donc n’a plus accès aux installations de la MONUSCO. Il aura rempli toutes les procédures pour accéder à son argent, malheureusement, il attendra une année, deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans et plus, et il mourra sans obtenir cet argent au nom de la bureaucratie des Nations Unies.

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