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mercredi 25 mars 2015

CONFÉRENCE DE PRESSE DES NATIONS UNIES DU MERCREDI 25 Mars 2015

Théophane Kinda : Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, Membres de la presse, Auditeurs de Radio Okapi, Bonjour et bienvenue à ce rendez-vous hebdomadaire. ƒ
Activités des Composantes de la MONUSCO ƒ
Activités de l’Equipe-Pays ƒ
Situation militaire Activités des Composantes de la MONUSCO Protection de l’Enfant : Les opérations militaires contre les groupes armés tels que les FDLR, le FRPI, l’ADF et autres, ont donné lieu à la séparation d’un très grand nombre d'enfants utilisés comme combattants et ceux jouant d’autres rôles de soutien de ces différents groupes armés. Du 1er janvier à ce jour, plus de 510 enfants (491 garçons et 19 filles) ont été séparés de ceux qui les ont recrutés illégalement. Trente-sept pour cent de ces garçons et filles étaient âgés de moins de 15 ans, ce qui est un crime de guerre. En outre, le 20 mars, les FARDC ont remis à la MONUSCO 15 enfants anciennement associés aux FDLR. Dans le cadre du Plan d'Action pour prévenir le recrutement d'enfants dans les forces nationales, les FARDC ont accordé un accès complet et sans entrave aux agents de la Section Protection de l'enfant de la MONUSCO et partenaires, afin de vérifier s’il y a des enfants dans leurs rangs. Pendant le processus de « screening » [identification] des 2773 éléments des FARDC au Sud-Kivu, Nord-Kivu, Province Orientale et Katanga, aucun enfant n'a été trouvé.
Activités de l’Equipe-pays Développement PNUD : En 2030, la planète comptera 9 milliards d’habitants. La RDC à elle seule pourrait nourrir 2 à 3 milliards de Terriens si les conditions sont mises en place. L’agriculture reste l’activité principale de millions de populations rurales et urbaines en Afrique. En RDC, ce secteur occupe près de 80 % de la population et le pays compte 80 millions d’hectares de terres arables. Du 22 au 25 mars, le PNUD a co-organisé le Forum international Agribusiness sur le thème «Vers une croissance inclusive, une nouvelle vision pour la transformation agricole en Afrique ». Pendant 4 jours, des petits producteurs, des bailleurs de fonds, des représentants des secteurs privé et publics, des banquiers, des chefs de coopération technique ont discuté du secteur agro-alimentaire et de ses filières. Objectifs : rendre l’agriculture plus performante; briser le cercle vicieux de la faim et de la malnutrition ; nourrir sainement la population à un prix abordable et préserver le rôle majeur de l’agriculteur. Ce Forum Agribusiness crée des opportunités d’affaires. Les défis et enjeux sont connus : rendre les pays africains et la RDC auto-subsistants, où les petits producteurs gardent leur place, tout en ne perdant pas de vue que d’ici à 15 ans, 30 % des Terriens pourraient être nourris grâce à l’agriculture congolaise, devenue le grenier de la planète. PNUD : La superficie de la RDC (2.345.409 Km2), sa diversité géologique et hydrographique l’expose à plusieurs types de risques naturels tels que l’érosion côtière et les inondations au Bas-Congo, les glissements de terrain à Bukavu, les risques d’éruption volcanique à Goma ou d’explosion du gaz méthane dans le Lac Kivu. Pour mieux se préparer à ces périls éventuels, la RDC et le PNUD ont élaboré un document de projet « Appui au renforcement des capacités en Gestion des Risques Naturels en RDC » qui a été approuvé. La séance a été co-présidée par la Police Nationale Congolaise et le PNUD. Ce projet prévoit de renforcer les capacités et les équipements des experts et équipes de secours du Gouvernement congolais ; de mettre à jour la Plateforme Nationale de Gestion des Risques Naturels. Ce projet diffusera des outils de cartographie et échange de données, et il permettra d’avoir un système d’Alerte Précoce et de Prévention des risques à Kinshasa et dans une province-pilote. Ce projet diffusera aussi des outils de cartographie et d’échange de données. Il permettra d’avoir un système d’Alerte Précoce et de Prévention des risques à Kinshasa et dans une province-pilote.
Toujours au PNUD, trois antennes provinciales de la Commission nationale de contrôle des armes légères et de petit calibre et de la réduction de la violence armée, en sigle CNC-ALPC, ont été inaugurées cette semaine. Elles sont partie intégrante du Projet de lutte contre la possession et la circulation illicites des ALPC en RDC. Cette inauguration illustre aussi la volonté des autorités de mener à bien ce projet de désarmement et de restauration de la sécurité dont elles se sont entièrement approprié les résultats. En termes de construction et d’équipement des différentes antennes de la CNC-ALPC, ce projet a permis de réceptionner au total cinq bâtiments totalement achevés et équipés et abritant les Antennes provinciales de Bunia, Boma, Lubumbashi, Mbandaka et Kisangani. Les 3 antennes de Kisangani, de Lubumbashi et de Mbandaka, inaugurées cette semaine, ont été financées par l’Allemagne. Elles ont été équipées en mobilier et matériels bureautiques, informatiques et de transport par la Coopération australienne. Pour les trois antennes, le coût total est de 415.000 USD. En 2009-2010, une étude conduite par le Gouvernement a révélé que près de 300.000 armes légères et de petit calibre étaient aux mains des populations civiles et circulaient illicitement dans l'Ituri, les Nord et Sud Kivu, le Maniema et le Tanganyika dans le nord Katanga. C’est dans ce cadre que s’est déroulée, d’avril à août 2014, la campagne de désarmement civil volontaire dans l’Ituri, à Bunia, Fataki, Libi et Mahagi, avec comme résultat la collecte de 23.600 ALPC, y compris des munitions et le marquage de 550 armes à feu. Les remettants volontaires ont reçu des kits en compensation dont des motos, des moulins à moudre, des tôles : au total, 8.484 kits ont été distribués. En lançant cette opération, on espérait récolter 2.500 armes et munitions. On en est à dix fois plus. L’inauguration des 3 antennes de la CNC-ALPC de Kisangani, Lubumbashi et Mbandaka est donc un maillon important de la chaîne de sécurisation des personnes et de leurs biens, de la restauration de l’autorité de l’État, de la consolidation de la paix, aux niveaux communautaire et provincial. Situation militaire Les Casques bleus de la Brigade d’Ouest de la Force de la MONUSCO mènent sans relâche des patrouilles intensives de domination de terrain, dans le but de sécuriser les biens et les personnes à Kinshasa et dans les autres provinces, où la situation sécuritaire a été jugée calme mais imprévisible durant la semaine écoulée. En Province Orientale, cinq incidents majeurs liés principalement aux kidnappings, ont été perpétrés pendant la période sous examen par des rebelles résiduels de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), encore actifs dans le district de Haut-Uélé, particulièrement dans les territoires de Dungu et de Duru. En effet, les rapports concordants ont fait état du kidnapping de cinq individus près de la localité de Bangadi par vingt-six éléments supposés appartenir à la LRA. Trois présumés rebelles de la LRA ont également tendu une embuscade à un individu dans la région dénommée ‘’Zaïre’’, située à 3 kilomètres au Nord de Kpaika.
Des rebelles de la LRA ont aussi pillé des biens appartenant à deux motocyclistes, au cours d’une embuscade tendue sur l’axe Duru-Dungu. Les Forces onusienne et congolaise poursuivent leurs opérations conjointes dénommées « Rudia II » (Retour II), « Chuma Ngumi » (Poing d’acier) et « Bienvenue à la Paix », contre les rebelles de la LRA encore actifs dans les districts de Haut et de Bas-Uélé, visant à mettre un terme à l’activisme des éléments de la LRA. Le bataillon Marocain de la Force de la MONUSCO a assuré l’évacuation médicale d’un militaire Congolais blessé au cours de ces opérations. En Ituri, les miliciens du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI) continuent de perpétrer des exactions contre les populations civiles vivant dans les localités situées au Sud du territoire d’Irumu. En effet, environ cinq cents éléments de la milice précitée, aux ordres du ‘’Colonel’’ Mbadu, demeurent actifs dans la région de Gety, et opèrent principalement sur l’axe Boga-Bogoro, ainsi que dans les régions situées près du lac Albert. Les éléments du FRPI ont pendant la période sous examen attaqué douze villages dans les régions susmentionnées (Ngazu, Kapalay, Matafu, Mangala, Mawara, Ngabu, Mandibe, Kagaba, Nyasoma, Sisa, Mogbe et Lakpa), où ils ont perpétré des pillages, viols et kidnappings, qui ont provoqué des déplacements des populations civiles. Pendant la période sous examen, environ treize individus ont été kidnappés et approximativement neuf femmes violées par les insurgés du FRPI dans les régions concernées. Le 19 mars 2015, des biens de valeur appartenant à deux agents d’une Organisation Non Gouvernementale (ONG), ont été pillés par des miliciens du FRPI, au cours d’une embuscade tendue dans la localité de Tchanda (7 kilomètres au Nord de Gety), située sur l’axe Gety-Soke. Le même jour, des insurgés du FRPI ont tendu une embuscade à un véhicule dans la région située à 7 kilomètres de Bukiringi, sur l’axe Bukiringi-Boga, pillé tous les biens de valeur et blessé deux passagers, qui ont été évacués vers l’hôpital de Gety pour des soins appropriés. Les troupes de la Force de la MONUSCO et celles de l’armée congolaise déployées dans la partie méridionale du district d’Ituri, poursuivent des opérations contre les insurgés du FRPI, dans le but de contrer leurs activités négatives, de rassurer et de protéger également les populations civiles. Trente-quatre miliciens du FRPI ont ainsi été appréhendés par les troupes de l’armée gouvernementale, soutenues par les Casques bleus de la Force de la MONUSCO, au cours d’opérations menées pendant le mois en cours. Du 20 au 22 mars 2015, cinq insurgés du FRPI ont été appréhendés par les Forces de Défense et de Sécurité congolaises avec le soutien de la Force de la MONUSCO, dont deux soupçonnés d’avoir pris part à l’assassinat le 3 mars 2015 d’un Major des FARDC en déploiement dans la localité de Ntoroko, dans la région de Gety (57 kilomètres au Sud de Bunia), sur l’axe Bukiringi-Boga.
Le climat sécuritaire au Nord-Kivu, a été marqué par la poursuite des opérations militaires contre les rebelles résiduels de l’Alliance des Forces Démocratiques (ADF), auteurs de nouvelles atrocités contre les populations civiles dans le territoire de Beni, mais aussi, contre d’autres groupes armés actifs dans les différents territoires de cette province. Dans la région dénommée ‘’Grand Nord’’, les rapports concordants ont fait état dans le territoire de Beni, du meurtre à la machette d’approximativement trente civils dans une période d’environ un mois, par des éléments supposés appartenir à l’ADF, dans la région agricole de Mayangose, située dans la périphérie de Beni. Entre les 16 et 21 mars 2015, cinq individus (un homme et quatre femmes) ont été tués dans la région précitée. Les Forces coalisées MONUSCO-FARDC poursuivent dans le cadre de l’opération « Umoja 3 bis » (Unité 3 bis), la traque des rebelles réfractaires de l’ADF, dans le but d’éradiquer ce groupe armé et d’assurer une protection efficiente des populations civiles. Dans le territoire de Masisi, les miliciens de l’Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS), profitant du redéploiement des troupes des FARDC à Lukweti, ont commis des violations des Droits de l’Homme dans la région de Kashebere, située à 10 kilomètres à l’Ouest de Nyabiondo. Les FARDC ont initié des opérations dans le but de neutraliser la présence d’éléments de l’APCLS dans cette région. Ainsi, après une longue période d’accalmie, des accrochages ont repris entre les troupes des FARDC et les miliciens de l’APCLS, aux ordres de Janvier, dans la région située au Nord-ouest de Nyabiondo. Ces combats qui ont eu lieu dans la localité de Lwibo et dans les régions situées sur l’axe Kinyumba-Lukweti, ont provoqué le déplacement des populations civiles vers la base de la MONUSCO de Nyabiondo et le centre de santé située dans la même localité. Trois éléments de l’APCLS ont été appréhendés par les troupes des FARDC le 19 mars 2015 dans la région de Kichwa, située à 15 kilomètres de Kitchanga. La situation sécuritaire dans la région dénommée ‘’Petit Nord’’ de la province du Nord-Kivu, est demeurée volatile pendant la période sous examen, et continue d’être marquée par un taux élevé de meurtres ciblés, vols armés, embuscades des véhicules et enlèvements des civils pour une demande de rançon, par des éléments des groupes armés non identifiés, et ce, particulièrement dans le territoire de Rutshuru.
En effet, le 17 mars 2015 à Bunagana, le chef du groupement de Jomba ainsi que trois agents des Force de Défense et de Sécurité congolaises, ont été tués et deux autres blessés, lorsqu’ils interpellaient des hommes armés, localisés dans un hôtel. Trois suspects ont été appréhendés. Le 20 mars 2015, la Police onusienne a fait savoir que selon les premiers éléments de l’enquête, les éléments appartenant à ce groupe armé criminel répondaient aux ordres d’un chef rebelle des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR).

Par ailleurs, une augmentation des violations des Droits de l’Homme par les rebelles des FDLR, notamment les arrestations arbitraires, les extorsions et autres atrocités, a été observée pendant la période sous examen, dans les localités situées dans le territoire de Rutshuru et au Sud du territoire de Lubero. Dans le territoire de Rutshuru, des éléments des FDLR ont tendu une embuscade à un minibus en déplacement de Beni vers Goma dans la région de Bushendo, située à 30 kilomètres au Sud-est de Rwindi et enlevé huit passagers, qui ont été emmenés vers la région de Katanda, dans le parc national de Virunga. Des éléments supposés appartenir aux FDLR, ont également pendant la période sous examen, fait incursion et pillé vingt maisons dans la localité de Kazuba, située à 18 kilomètres au Nord-est de Katale. A noter que les FARDC ont poursuivi dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi, la conduite de l’opération « Sukola 2 », destinée à neutraliser les éléments des FDLR dans cette province du Nord-Kivu. Du 18 mars 2015 à ce jour, six éléments en provenance des groupes armés, se sont rendus aux troupes de la Force onusienne déployées dans la province. Il s’agit de : cinq des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) et un de l’Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS) [avec une arme AK-47 et des munitions]. Au Sud-Kivu, en dépit de quelques activités négatives perpétrées par des groupes armés dans certains territoires de la province, l’environnement sécuritaire demeure globalement sous le contrôle des Forces onusienne et congolaise. En effet, dans le territoire de Kabare, selon des sources militaires et celles des autorités locales, le chef rebelle d’une faction du groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki, dénommé Blaise Lukisa, a lancé le 17 mars 2015 avec ses miliciens, une attaque contre le camp des déplacés de Lwizi, situé dans le village Nakarwa (dans la chefferie de Nindja, près de la localité d’Ihembe, à 75 kilomètres au Nord-ouest de Bukavu), tué un individu et blessé un autre. Dans le territoire de Kalehe, dans la nuit du 19 au 20 mars 2015, des éléments armés non identifiés ont attaqué le poste de contrôle de la Police Nationale Congolaise (PNC) situé près du village Noremese (35 kilomètres au Sud-est de Minova), tué un policier et emporté six armes AK-47. Des troupes d’intervention rapide des FARDC ont immédiatement été déployées dans la zone afin de contrer cette attaque et de rétablir la sécurité dans la région. L’armée congolaise, soutenue par la Force de la MONUSCO, poursuit ses opérations contre les groupes armés actifs dans cette province. L’opération dénommée « Kamilisha Usalama 2 » (Renforcer la paix 2) est ainsi menée, avec succès, dans le territoire d’Uvira, contre les rebelles du Front National de Libération (FNL) et ceux des différents groupes armés. Le 18 mars 2015, deux éléments du groupe Mayi-Mayi Yakutumba, actifs dans la région de Lemera (28 kilomètres à l’Ouest de Bwegera, dans les Moyens Plateaux du territoire d’Uvira), ont été appréhendés par des troupes des FARDC. Les FARDC ont également lancé pendant la période sous examen, des opérations militaires contre plusieurs factions du groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki actives sur trois axes routiers majeurs du territoire de Shabunda, dans le but de les libérer de l’emprise de ces forces négatives et de renforcer l’autorité de l’Etat dans cette contrée. Au Katanga, l’armée congolaise, soutenue par la Force de la MONUSCO, mène des activités militaires déterminantes, dans le but de contrôler et de terminer les conflits ethniques entre les communautés Luba et pygmée, mais également de mettre un terme aux violences perpétrées par les miliciens du groupe Mayi-Mayi Bakata-Katanga dans les territoires de Manono, Nyunzu et Moba. Les miliciens pygmées ont en effet pendant la période sous examen, lancé une série d’attaques dans les régions situées autour du village stratégique de Mukebo, à 160 kilomètres au Nord-est de Manono. Les villages Luba de Kazana (154 kilomètres au Nord-est de Manono) et celui de Kabondo (203 kilomètres au Nord-est de Manono) ont à cette occasion été attaqués et incendiés par les chefs rebelles pygmées dénommés Sac-Vide, Nyumba-Isha et Moket. Un civil Luba a été tué et huit autres blessés. Des miliciens Luba, ont en représailles à ces attaques des éléments Mayi-Mayi pygmées, initié des attaques contre les régions adjacentes au territoire de Kalemie, notamment Kisunkulu (150 kilomètres au Sud-ouest de Kalemie) et Kasanga-Nyemba (169 kilomètres au Sud-ouest de Kalemie). Des éléments Mayi-Mayi Bakata-Katanga ont également incendié le 19 mars 2015, plusieurs maisons dans le village Kapangwe, situé à 235 kilomètres au Sud-est de Manono, causant le déplacement des populations civiles vivant dans cette région. En réponse, les troupes des FARDC ont lancé des patrouilles de liaison sur l’axe Manono-Nyunzu, dans le but de prendre en sandwich les miliciens pygmées actifs entre les territoires de Nyunzu et de Manono et de mettre un terme aux conflits entre les deux communautés. Les troupes gouvernementales ont à cet effet, démantelé plusieurs postes de contrôle établis dans la région par les miliciens pygmées, dans le but d’encourager environ vingt mille déplacés Luba concentrés à Nyunzu-centre, de retourner dans leurs villages respectifs. L’environnement sécuritaire dans le Secteur 2 est calme. Enfin, la Force de la MONUSCO a mené 1.861 patrouilles armées, dont 567 nocturnes, et fourni 88 escortes pendant la période sous examen.

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