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lundi 20 juillet 2020

La Banque Centrale du Congo attire l'attention du public sur le danger de la monnaie virtuelle

La Banque Centrale du Congo informe le public que des structures non agréées par l’Autorité de régulation et de contrôle du secteur financier procèdent à des opérations de collecte de l’épargne public du public à travers des dénominations diverses : crypto-monnaie, bitcoïns, monnaie virtuelle… assorties des taux d’intérêts créditeurs excessifs, des promesses de bonification et des avantages en nature suivant l’importance des mises. 

A cet effet, la Banque centrale du Congo tient à rappeler ses différents avis au public et communiqués de presse, diffusés notamment en dates des 9 novembre 2018, 13 septembre et 5 octobre 2019 ainsi que du 16 mars 2020, qui avaient mis le public en garde contre les activités réalisées par ces structures qui ne sont ni réglementées, ni autorisées à opérer en République Démocratique du Congo et agissant, par conséquent, en violation des dispositions de la loi n°003/2002 du 2 février 2002 relative à l’activité et au contrôle des Etablissements de crédit, dite « Loi bancaire ».

Selon le site https://admiralmarkets.com, les monnaies virtuelles, les monnaies numériques ou les crypto-monnaies, comme vous aimez les appeler, sont un phénomène mondial et au moins le terme générique a atteint toutes les oreilles. Mais qu'est-ce que sont réellement les monnaies virtuelles, selon quels principes fonctionnent-elles et comment nous pouvons en bénéficier? Les réponses à ces questions sont inconnues pour la plupart d'entre nous.
Mais les grandes entreprises et les banques ont pris conscience de l'importance des monnaies virtuelles et des avantages qu'elles peuvent apporter. Elles ont commencé à étudier le sujet de près et à rechercher des moyens de bénéficier de la technologie blockchain pour identifier des avantages concurrentiels ou simplement pour rester compétitives.
Les monnaies numériques sont apparues en garantie d'une autre invention. Satoshi Nakamoto, le prétendu inventeur du Bitcoin, qui est la crypto-monnaie la plus populaire à ce jour, n'a jamais eu l'intention d'inventer une monnaie. En 2008, il a annoncé qu'il avait développé "un système monétaire électronique pair à pair" (A Peer-to-Peer Electronic Cash System).
Il y a eu de nombreuses tentatives pour créer des monnaies ou de l'argent numérique au fil des ans, mais elles ont échoué. L'invention la plus importante de Satoshi a été qu'il a conçu un moyen de développer un système monétaire numérique décentralisé.
Le grand mérite de Satoshi est qu'il a essayé et réussi à créer un système monétaire numérique sans avoir une entité centrale pour le gérer, mais il a mis en place une variété de réseaux directs de partage de fichiers.
Une crypto-monnaie est essentiellement une entrée dans une base de données qui ne peut être modifiée que sous certaines conditions. Cela semble banal et incroyablement simple, mais en réalité, c'est l'essence de la monnaie numérique.
La Monnaie Numérique Bitcoin - BTC
C'est la première crypto-monnaie lancée et la plus populaire. Jouant le rôle d'étalon-or pour l'industrie des crypto-monnaies, le Bitcoin est largement utilisé comme moyen de paiement. Il a été lancé en 2009, a connu une évolution flagrante, sa valeur de marché a explosé en 2017 et a atteint un niveau record de 19.397 dollars. Il y a eu une correction sévère qui a ramené le prix à 3.100 dollars.
C'est le meilleur exemple que le prix des monnaies virtuelles peut fluctuer considérablement. Vous pouvez gagner beaucoup d'argent du jour au lendemain, mais vous pouvez également perdre beaucoup d'argent du jour au lendemain. Le volume de pièces qui sera produit et que Bitcoin a fixé est de 21 millions et il est loin d'être réalisé. Étant la crypto-monnaie fanion de l'industrie, des efforts constants sont déployés pour assurer son succès.
En ce qui concerne le trading des monnaies virtuelles, Bitcoin est probablement la première option, bien qu'il ait un prix élevé d'environ 6.000 dollars au moment de la rédaction de cet article. Mais c'est la plus stable et la plus liquide des crypto-monnaies, et la plus «sûre» si l'on peut dire, parmi les monnaies numériques, souligne le site https://admiralmarkets.com.
Les traders et les investisseurs intéressés par les monnaies numériques vont prendre en considération le Bitcoin, car il peut répondre aux besoins de tout le monde. C'est assez pertinent, Bitcoin ne disparaîtra pas de sitôt.

Dans ce contexte, la Banque Centrale du Congo attire, une fois de plus, l’attention particulière du public, d’une part sur les activités de ces structures qui proposent, sans y être autorisées, par la voie des sites Internet ou des réseaux sociaux, des investissements  sur des produits dérivés, sur des crypto-actifs via les fonds récoltés dans un système pyramidal et d’autre part, sur les risques importants associés à ces opérations sur les actifs spéculatifs.

Il s’agit en particulier de l’absence de protection réglementaire pour couvrir les pertes en cas de défaut ou de cessation d’activité dans la plateforme qui gère le stockage des bitcoïns, des risques d’utilisation à des fins criminelles et des blanchiments des capitaux préconisant, du reste, l’anonymat dans la réalisation des transactions, des risques financiers liés à l’extrême volatilité des bitcoïns et de l’absence de recours possible en cas de cyber-attaque ou de vol des bitcoïns stockés sur les téléphones, ordinateurs…

Au regard de sa mission légale de protection de l’épargne du public et des risques engendrés par ces pratiques, la Banque centrale du Congo réitère sa demande d’une vigilance accrue de la part des épargnants face aux propositions d’investissement sur ces plateformes aux fins de se prémunir contre tout risque de perte de leurs avoirs, à l’instar de ce qui a été vécu lors des phénomènes de triste mémoire, en l’occurrence Bindo Promotion, Nguma, Panier de la ménagère, Dutch Internationa. En outre, l’Autorité de régulation et de contrôle du système financier national décline, à nouveau, toute responsabilité pour tout désagrément que subiraient les personnes qui s’adonneraient à ces transactions à travers de ces structures illégales.

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