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dimanche 20 mars 2016

Ladislas Ntangazwa transféré dimanche 20 mars à Kigali au Rwanda


Ce rebelle rwandais capturé en décembre 2015 dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu a été extradé dimanche 20 mars 2016 à Kigali au Rwanda. Il  a été trouvé sur notre territoire et il est entre les mains de services convolais depuis décembre 2015. La Rdc avait décidé au niveau de donner une suite favorable au mandat d’arrêt international qui a été lancé contre lui par le Conseil de sécurité des Nations unies.
« Nous ne pouvons pas nous opposer à exécuter un mandat qui a été émis par le Conseil de sécurité des Nations unies », a dit le ministre de la Justice et des Droits humains, Alexis Thambwe Mwamba.
Le ministre de la Justice a signé à l’aéroport de N’djili l’autorisation de cette extradition. « Cette signature est indispensable faute de quoi il ne saura pas partir, a-t-il ajouté. Le représentant du mécanisme des tribunaux pénaux des Nations unies dépêché à Kinshasa, Samuel Okorimo, a également signé ce document. Le greffier près de cette Cour qui se trouve à Arusha en Tanzanie a déjà apposé sa signature.

Pourquoi pas un échange d’autres personnes recherchées comme Laurent Nkunda ?

Il y a une distinction à faire entre un mandat d’arrêt ou d’amener qu’un Etat peut nous envoyer  pour demander l’exécution, a précisé le ministre de la Justice.  « Pour le cas du Rwanda, plusieurs mandats d’arrêt ont été lancés contre des individus qui sont supposés être sur notre territoire. Là c’est une relation d’un Etat à Etat, donc une relation bilatérale ».
Alexis Thambwe Mwamba a relevé qu’il y a une différence entre un mandat d’arrêt qui a été émis par le Conseil de sécurité des Nations unies. Ce mandat d’arrêt qui  été émis par le Conseil de sécurité des Nations unies n’obéit pas aux mêmes règles. Il est évident que pour les autres mandats d’arrêt qui ont été lancés par le Rwanda ou par d’autres pays voisins pour des personnes que la Rdc est train de rechercher  sur le sol congolais, « il est  évident que pour ces individus-là lorsque les services congolais mettront la main sur eux, il y aura nécessairement réciprocité.  Il y aura échange des personnes qui sont recherchées de part et d’autre ».
S’agissant de Laurent Nkunda parce que ça c’est le cas qui intéresse particulièrement l’opinion congolaise, « je voudrais vous assurer ma conviction à 100 % et qu’il fera l’objet d’un mandat international. Lorsque le dossier de Bosco Ntangada commencera à être traité au niveau de la Cour pénale internationale, nécessairement il y aura un mandat à ce moment-là du procureur contre Laurent Nkunda. Et le Rwanda ne peut faire autrement que de le livrer sinon il se mettrait en marge de la communauté internationale ».
« Ici c’est un mandat qui a été émis par le Conseil de sécurité des Nations unies. Nous sommes membre de cette organisation et nous ne pouvons pas ne pas remplir nos obligations internationales. Nos obligations internationales c’est de répondre lorsqu’il y a un mandat de ce genre et que l’individu se trouve sur notre territoire, nous devons exécuter ce mandat ».

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