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jeudi 8 mars 2012

Ne Muanda Nsemi préconise un Premier ministre du Kongo Central


Le poids humain et économique du Kongo Central
Dans l’histoire combattante de la Rdc, le Kongo Central a déjà donné à ce pays les trois hommes forts suivants :
Mfumu Kimbangu, le Père de l’indépendance politique et spirituelle de l’empire colonial belge. Mbuta Kasa-Vubu, le héros de l’indépendance immédiate du 4 janvier 1959 et Ne Mwanda Nsemi, l’actuel Instructeur des Prêtres et des politiciens en Afrique centrale.
Le Kongo Central(=le Bas-Congo plus Kinshasa) est une province stratégique de la Rdc dont elle constitue l’unique ouverture à la Mer, à l’Océan Atlantique. Avec son pétrole, son méga barrage d’Inga, ses ports de Boma et de Matadi, sa route nationale numéro Un et ses diverses industries, le Kongo Central est actuellement la province qui contribue le plus au trésor national de la Rdc.
Malheureusement, soumis à trop d’injustice dans ce pays, les autochtones du Kongo Central ne profitent presque pas de toutes ces richesses de leur terre ancestrale, de leur province chérie.
Ainsi donc, l’unité de la Rdc ne rapporte rien aux Bakongo, au contraire elle nous apporte, nous peuple Kongo que des ennuis, de la misère et des antivaleurs bannis par la loi sacrée du Seigneur Akongo, notre Dieu. Et ça les Bakongo ne les méritent pas, mais alors pas du tout. Car, disaient les Belges à l’époque coloniale : « … les bakongo son un peuple travailleur, bon gestionnaire et doté des valeurs morales et spirituelles… »
Ne l’oublions pas que le monde entier reconnait le droit de chaque de chaque peuple à l’autodétermination, et que nous les Bakongo, nous sommes le peuple du Royaume Kongo, et que, à la conférence de Berlin, en 1885, aucun Mukongo n’a représenté notre peuple là-bas.
C’est de force que les Belges nous ont incorporés à leur colonie du Congo Belge. Le Peuple Kongo réaffirme son droit à l’autodétermination, et de son désir de vivre en unité avec les autres peuples de l’Afrique centrale, à condition que nous les Bakongo, nous ayons notre part du gâteau de la Rdc. Sans cela, alors…   

Donner la Primature au Kongo Central
L’élection présidentielle du 28 novembre 2011 s’est terminée dans un climat morose, de mécontentement généralisé, et de crise de légitimité. Le Parti présidentiel (PPRD) sentait tellement l’odeur de la honte, que beaucoup de ses cadres l’ont fui, et se sont présentés sous le label d’inombrables partis alimentaires du PPRD, fondés à la veille des élections.
La composante dite Majorité présidentielle n’a pas du tout convaincu les gens, puisque la Céni a proclamé Joseph Kabila, vainqueur, avec 48 % des voix exprimées, ce qui signifie que la Majorité de l’électorat congolais n’a pas voté pour Joseph Kabila.
Pour compenser ce déficit de confiance du peuple congolais vis-à-vis de Joseph Kabila, le Grand Maître de Bundu dia Kongo a proposé l’idée d’un gouvernement de large union nationale, autrement dit, un gouvernement inclusif, composé de trente ministres issus de l’opposition, et de quinze autres issus de la famille politique de la Majorité présidentielle.
Le gouvernement inclusif doit être composé par des grandes personnalités, qui sont très aimées chacun dans sa province d’origine, ou dans l’opinion publique congolaise. Puisque la Majorité présidentielle à la Présidence de la République, le poste de Premier ministre doit être donné à la famille politique de l’opposition.
La géopolitique congolaise veut que : puisque la Présidence de la République est l’Est, la Primature doit revenir à l’Ouest (Kongo Central, Equateur, Bandundu), ou bine au centre (Le Kasai).
Puisque depuis l’indépendance (le 30 juin 1960) jusqu’à ce jour, le Kongo Central n’a jamais occupé le poste de Premier ministre, il est vraiment important que ce poste soit donné à un homme fort du Kongo Central, qui dirigera le gouvernement congolais de mains de maître, comme un PDG qui dirige une entreprise privée. Alors, le Président Kabila deviendra donc un Roi qui règne, mais qui ne gouverne pas. Ingeta, Ibobo, Ibobo !
En résumé, le Grand Maître de Bundu dia Kongo propose donc un Président de la République de l’Est Swahiliphone, travaillant la main dans la main avec un Premier ministre issu du Kongo Central, secondé par deux Vice-premiers ministres, l’un de l’Equateur, et de l’autre du Kasaï.
Ne Muanda Nsemi
Nlongi’a Kongo
Grand Maître de la Sagesse Kongo
Président National BDM

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