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mardi 12 septembre 2023

Le programme des 145 Territoires vient pour combler le vide des zones où l’Etat a été trop longtemps absent

Le Ministère du Plan en collaboration avec le PNUD a  organisé le 12 septembre 2023 un atelier sur la revue à mi-parcours du Programme de Développement Local des 145 territoires (PDL-145T), volet géré par le PNUD. L’objectif général de la présente revue est de faire le point à mi-parcours sur les progrès réalisés vers l’atteinte des résultats attendus du PDL-145T, analyser les contraintes dans sa mise en œuvre et tirer les enseignements pouvant être capitalisés au cours de cette dernière année restante.

La ministre d’Etat, ministre du Plan Judith Suminwa Tuluka, l'objectif de la revue à mi-parcours est des faire le point sur les Progrès réalisés vers l'atteinte des résultats attendus du PDL-145 T. « Nous allons analyser les contraintes de sa mise, afin d'en tirer les enseignements pouvant permettre un bon aboutissement de ce programme qui est porteur d'espoir pour la majorité de notre population.

La formulation du  PDL-145 T est le fruit de vision et de la volonté politique du chef de l'État, Président de la République endossé par les deux chambres du Parlement à vaincre la pauvreté et les inégalités sur toutes leurs formes ».

Le  PDL-145 T destiné aux milieu rural a pour but de réduire les inégalités spatiales et parvenir à transformer les conditions et cadre de vie des territoires mal desservis jusque-là en infrastructures de base. La ministre d'État a argué que ce programme s'inscrit dans les efforts en cours consentis par le gouvernement congolais avec le concours de ses partenaires pour la réduction significative de la pauvreté, la lutte contre les inégalités territoriales et la promotion du développement à partir de la base.

Le PNUD en tant quorganisme d'exécution de ce programme a la responsabilité de la couverture de 9 provinces à travers 54 territoires ruraux sur la base des accords signés avec le gouvernement depuis mars 2022. « Et ce , conformément à la revue à mi-parcours du  PDL-145 T co-présidé par elle-même et par le Représentant résident du PNUD qui a mandat de nous réunir ce jour pour évaluer le chemin qui reste à parcourir, identifier les problèmes et apporter les réajustements nécessaires pour parvenir à l'atteinte des résultats visés ».

« Nous très honoré d’être associé au Programme de développement locale de 145 territoires parce que ce programme est l’illustration de ce que nous avons toujours demandé à tous les gouvernements africains, c’est-à-dire d’investir dans les services publics au dernier kilomètre et de faire en sorte qu’on accélère la marche vers la réalisation des objectifs de développement durable. Il y a la question de l’inclusion et le principe de ne laisser personne de côté. Le PDL a la particularité d’être un investissement , conséquent et simultané dans tous les 145 territoires de la RDc mais un espace de temps très court ».  C’est ce qu’a déclaré le Représentant résident du Pnud en RDC, Damien Mama.

En initiant le PDL, il croit que le chef de l’Etat congolais savait certainement qu’il aurait des impacts transformateurs majeurs. Le PDL, c’est au-delà et au-dessus des infrastructures, c’est une dynamique de développement qui est avancée à des endroits où l’Etat a été absent pendant longtemps et trop longtemps. Donc, le PDL vient restaurer la présence de l’Etat et la présence des services, a-t-il soutenu.

La croyance des citoyens en l’Etat est toujours matérialisé ou mieux matérialiser par les services que par les forces de sécurité. Quand les services sont là, des gens disent leur sentiment d’appartenance à un pays et à un Etat. C’est ce que le PDL est en train de nous aider à réaliser.  

Le PDL a été lancé dans un contexte où l’on sait très bien que, même si on les a bien sous estimés, il y a des défis logistiques majeurs. « Et ceux qui ont eu la possibilité de faire le terrain nous racontent et nous disent que le PDL est en train d’explorer les nouveaux horizons et de transformer des endroits qu’on n‘avait jamais imaginé transformables et octroyer de l’emploi à des endroits où des gens n’avaient cru qu’ils pouvaient avoir de l’emploi à travers un investissement de l’Etat. Ce sont des actions que nous avons souhaité que tous les gouvernements fassent. C’est vrai que nous avons eu au niveau du Pnud quelques lenteurs dues aux défis logistiques mais des lenteurs dues aussi à l’envie de protéger l’argent public de faire en sorte que tout dollar qui est alloué au niveau central est ressenti au niveau local. Et nous allons délivrer les résultats ».

Pour le numéro un du Pnud en RDC, Damien Mama, c’est la raison pour laquelle cette revue est organisée. C’est parce que le Pnud est une organisation transparente. « Nos portes sont toujours ouvertes et nous avons toujours fait en sorte que tous les acteurs impliqués dans un processus de développement ou de délivrance de solutions au niveau local puissent être impliqués pour savoir qu’est-ce qui est dans la voie,  qu’est-ce qui est en train de se faire et de planifier ? »

Damien Mama s’est réjoui particulièrement a indiqué que le Pnud est absolument confortable pour qu’on le critique. « C’est pour cette raison que nous organisons cette revue. Les gouverneurs que j’ai eu à rencontrer se sont battus pour s’assurer que le programme du chef de l’Etat puisse aller vers un succès. C’est une séance où l’on dit la vérité et à travers laquelle la vérité nous permet d’avoir un sursaut et de faire mieux, plus vite et de faire en sorte que les populations qui attendent dans toutes les localités de la RDC puissent se réjouir de cet investissement que le gouvernement fait ».

Et qu’ensemble qu’on puisse célébrer l’effort de développement que le PDL aura consenti et les transformations que ce programme va avoir au plan des infrastructures, au plan de la création d’emplois, au plan de dynamisation de l’économie, au plan de l’énergie pour les populations locales et au plan de production et de transformation agricole.


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