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vendredi 17 mai 2019

Les finances publiques de la Rdc ont dégagées en d’avril un solde excédentaire de 307,6 milliards de Fc


La balance du compte général du trésor a dégagé au mois d’avril, un solde excédentaire de 307,6 milliards de Fc contre un excédent programmé de 41,6 milliards. C’est ce qui ressort de la réunion du comité de politique monétaire tenue jeudi à Kinshasa. Cette réunion a été présidée par Deogratias Mutombo Mwana Nyembo, gouverneur de la Banque centrale du Congo et président du comité de politique monétaire.
Au plan intérieur, selon les réalisations de la production à la fin du mois de décembre 2018, la croissance est estimée à 5,8 % en 2018 contre 3,7 % en 2017, soit une progression de 2,1 points. Il est prévu un taux de croissance économique de 5,9 % en 2019. Cette projection converge avec l’optimisme qu’affichent les chefs d’entreprises quant à l’évolution de la conjoncture économique à court terme, quoique leur confiance ait légèrement baissé au mois de d’avril 2019. Le solde global d’opinions s’est chiffré à +10,4 % contre +19,2 % au mois précédent.
Le marché des changes a renseigné une stabilité des taux de change dans ses deux compartiments. Fin avril, la monnaie nationale s’est appréciée de 0,01 % et 0,21 % sur les marchés interbancaires et parallèle par rapport au mois de mars 2019, situant le taux de change à 1.639 Fc le dollar américain et à 1.639 Fc.
Les réserves de change ont dépassé le cap de 1,1 milliard à fin avril 2019. Elles ont atteint au 6 avril dernier 1,13 milliard de dollars américains, correspondant à 4 semaines et 3 jours d’importations des biens et services sur ressources propres.
S’agissant du secteur monétaire, l’évolution des agrégats monétaires renseignent une hausse de la base monétaire de 5,8 %, se chiffrant à 2.862 milliards de Fc, expliquée principalement par la hausse des avoir extérieurs nets. L’encours du Bon BCC s’est établi à 40 milliards des FC.
Le comité de politique monétaire encourage le gouvernement congolais à poursuivre avec une gestion saine des finances publiques et la mise en œuvre des réformes structurelles susceptibles de favoriser la consolidation de la stabilité macroéconomique et de croissance.

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