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samedi 6 avril 2024

En dépit des menaces, intimidations... dont sont victimes ses cadres, ses membres, ainsi que d'autres compatriotes, le FCC estime faire échec à la dictature

Suite aux propos abjects, irresponsables et sans fondement, du Secrétaire général de l’Udps à l’endroit du Président de la République Honoraire, autorité morale du FCC, Joseph Kabila Kabange, et aux aveux stupéfiants et invérifiables, visiblement arrachés de force, publiés par un service spécialisé en violation du sacro-saint principe du secret de l’instruction prejuridictionnelle. Le Front Commun pour le Congo (FCC)  a fait le 6 avril 2024 la mise au point sur les accusations dont serait victime Joseph Kabila. 

Le FCC condamne, avec la plus grande fermeté, les allégations, susceptibles de poursuites judiciaires pour imputations dommageables, dans un Etat de droit, faites à charge de son autorité morale, véritable antithèse de ce dont on l'accuse et qui est connu pour être un homme de paix et de dialogue, un patriote et démocrate avérés, un Homme d'Etat respectueux de la Constitution de la République, ainsi que de son serment de respecter cette loi suprême du pays.

Interpellé, par les militants de son parti, sur la non tenue des promesses démagogiques qui leur avaient été faites, ainsi qu'à la population congolaise, le Secrétaire général de l'Udps, en bon Porte-Parole d'un régime affabulateur, a une fois encore, justifié leur manque de résultats concrets au terme du mandat précédent et les mauvaises augures actuelles en chargeant injustement Joseph Kabila Kabange.

Le FCC rappelle que, durant les dix-huit ans de Joseph Kabila Kabange à la tête du pays, ce dernier a été, plus d'une fois, confronté à des rébellions, tentatives de putschs et agressions extérieures, sans soutien avéré des « nouveaux patriotes » qui n'ont « découvert » le patriotisme que depuis 2019 et qui le travestissent cyniquement, pour masquer leur incapacité chronique et accuser ceux qui ne sont pas de leur obédience d’une traîtrise à géométrie variable.

Tout en prenant acte de la mauvaise foi et de l'ingratitude de ceux qui, il y a cinq ans, ont été les principaux bénéficiaires de la première passation pacifique de pouvoir en RDC, le FCC tient à rappeler, qu’en sa qualité d’unique Président de la République Honoraire vivant, de Sénateur à Vie et de principal artisan de la première alternance pacifique au Sommet de l'Etat en soixante ans d'indépendance du pays, dans une sous-région de l'Afrique où l’alternance démocratique est une denrée rare, Joseph Kabila Kabange, en lieu et place d’être vilipendé et injustement mis en cause, mérite plutôt d'être reconnu comme patrimoine national à préserver, et traité avec respect et considération.

Le FCC souligne que la convoitise des richesses du Congo, les desseins expansionnistes de certaines voisins et la traîtrise de quelques compatriotes égarés au service des intérêts étrangers ont toujours été des défis pour la gouvernance de ce pays continent, béni de Dieu, qu'est la République démocratique du Congo. Faire croire qu'ils ne le sont que depuis 2019 et les présenter comme étant la cause de l'échec à tous égards du pouvoir actuel, en lieu et place des politiques naïves, peu réfléchies et mal appliquées, prônées et mises en œuvre par ce dernier, est donc une supercherie.

A ceux qui ne connaissent pas l'histoire, feignent de l'ignorer, ou ont la mémoire courte, le FCC rappelle qu'à son avènement au pouvoir en janvier 2001, Joseph Kabila Kabange, alors âgé de seulement 29 ans, avait hérité d'un pays "balkanisé", dont le pouvoir central ne contrôlait que le tiers du territoire national, le reste, soit les deux tiers, étant divisé en quatre pseudo-Etats ayant chacun, non seulement son administration, son armée et sa police, mais aussi son parrain extérieur. Malgré son jeune âge - preuve qu'aux "âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années", Joseph Kabila Kabange avait cependant compris que c'est aux Congolais qu'il revient, d'abord et avant tout, de régler les problèmes du Congo, que la cause de ces problèmes soit endogène ou exogène. Il savait aussi qu'être Chef, mieux, être Chef de l'Etat, c'est savoir s'assumer et assumer; que, face aux problèmes, le peuple n'attend pas que le Chef de l'Etat se comporte en chroniqueur.

Au lieu de discourir à longueur de journées et d'ériger des murs de lamentations, le Chef de l'Etat doit plutôt réfléchir, consulter, écouter, planifier, organiser, unir, motiver, mobiliser, décider et agir. Aussi, en dépit du lourd héritage lui légué, n'y a-t-il pas, en dix-huit ans de pouvoir, de discours de Joseph Kabila Kabange chargeant ses prédécesseurs ou une partie du peuple congolais pour justifier la lenteur, la modicité ou l'absence des résultats. Pas plus qu'il n'a jamais excipé de l'agression extérieure, de l'existence de groupes armés ou de l'activisme parfois violent de l'opposition politique, pour s'exonérer de son devoir de redevabilité vis-à-vis du peuple congolais.

Plus fréquent à l'intérieur du pays que dans les palaces étrangers, privilégiant l'action réfléchie et concertée aux effets d'annonces et aux oukases, usant à bon escient du dialogue et de la puissance publique, l'autorité morale du FCC avait réussi à déjouer les pronostics; à réunifier, pacifier et démocratiser le pays, le dotant d’une Constitution moderne; à apurer la dette extérieure, stabiliser le cadre macro-économique, relancer la croissance et amorcer la reconstruction des infrastructures, au point de léguer à son successeur, au moment de la première alternance pacifique depuis l’Indépendance, le 24 Janvier 2019, un pays uni dans ses frontières du 30 Juin 1960, un Etat moderne, démocratique, fonctionnel et solvable; une économie redynamisée et résiliente; un peuple réconcilié et acquis au principe du vivre ensemble par-delà sa diversité.

S'agissant plus précisément de la crise sécuritaire dans l'Est du pays, et confirmant en cela la sagesse millénaire selon laquelle "il n'y a pas de mauvaises troupes, il n'y a que de mauvais chefs", le FCC rappelle que, sous le leadership compétent et efficace du Président Joseph Kabila Kabange, le M23 fut militairement vaincu en 2013 par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, qui sont aujourd'hui accusées, par leur propre gouvernement, d'être infestées de traîtres et d'infiltrés. Cette prouesse avait été réalisée grâce à l’opération "Pomme Orange" d’heureuse mémoire, conçue par le Commandant Suprême d'alors, et exécutée de main de maître sur le terrain par des dignes fils du pays, dont les Généraux Etumba et Bahuma, ainsi que le célèbre Colonel Mamadou Ndala. Elle l'a été aussi grâce au concours de la SADC et à une architecture de sécurité régionale stable, soutenue par l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba avec, pour effet combiné, d'avoir fait bénéficier des dividendes de la paix au pays et à l'ensemble de la région des Grands Lacs pendant près de dix ans.

La diplomatie post-alternance, inexpérimentée, naïve et erratique a rompu cet équilibre par son manque de lucidité analytique et de profondeur stratégique, l'une des manifestations en étant le séjour à Kinshasa, pendant 14 mois, tous frais payés par le trésor public, des représentants du M23, groupe armé aujourd'hui désigné comme suppôt des intérêts étrangers et ennemi de la Nation.

Pour le FCC, c'est à tout le moins téméraire et vexatoire, que les tenants de ces politiques irresponsables et sans résultats jusque-là, accusent de collusion avec l'ennemi, le seul Commandant Suprême des FARDC qui, confiant en l'armée nationale, a combattu et vaincu plusieurs groupes armés dont le M23, en a fait traduire en justice certains des dirigeants et a obtenu des sanctions internationales contre d'autres.

N'en déplaise à ceux qui, pour exister, doivent nécessairement effacer ou, à défaut noircir, le souvenir de leurs prédécesseurs, quitte à falsifier l'histoire, le FCC fait confiance au peuple congolais, agent et sujet de sa propre histoire. Le FCC est convaincu que le peuple n'est pas dupe. Qu'il sait donc, contrairement à ce que veulent faire accroire les dirigeants actuels du pays, que c'est la mauvaise gouvernance de ces derniers, et non le FCC, moins encore le Président de la République Honoraire Joseph Kabila Kabange, qui est la cause des maux indicibles qui l'accablent dont : l’inflation et la dépréciation continue de la monnaie nationale qui, aujourd'hui, frôle le taux de 3.000 francs congolais pour un dollar, rendant le panier de la ménagère plus léger chaque jour, et plongeant environ 40 millions de nos compatriotes, soit 40 % de la population congolaise, dans une insécurité alimentaire chronique de niveau modéré à sévère ; la non prise en charge humanitaire des déplacés internes, soit plus de 7 millions de personnes qui, depuis la reprise de la guerre dans l'Est il y a bientôt trois ans, vivent à la belle étoile, dans le dénuement total. Un triste record mondial !

La non pacification de l’Ituri où les groupes armés continuent à sévir impunément, en dépit d'un état de siège dont l’inefficacité n’est plus à démontrer ; le paiement erratique des salaires des agents de l’Etat, désormais étalés sur 45 à 60 jours ; la pratique, sur fond de discours de haine d’une politique de division, de tribalisme à outrance, et de rejet d’une partie de la population congolaise du fait de son apparence physique, minant ainsi la cohésion nationale, pour n’en citer que quelques-uns.

Le FCC dénonce donc les scandaleuses allégations faites à charge de son autorité morale pour ce qu'elles sont réellement, à savoir, une diversion mal ficelée pour détourner l'attention du peuple congolais de l'impéritie des tenants du pouvoir ; pire, une campagne de diabolisation en vue de préparer l'opinion nationale et internationale à des interpellations injustifiées et à une mise en accusation déjà programmées, point d'orgue d'une stratégie qui, après le lancement des Tontons Macout ou SS du régime dénommés "Forces du Progrès", la menace présidentielle de remplir les prisons de tous les résistants à la pensée unique, et la levée récente du moratoire sur l'exécution de la peine de mort, a pour objectif de cristalliser, dans le pays, un climat de terreur à la faveur duquel la dictature pourrait être plus facilement consolidée et pérennisée.

En dépit des menaces, intimidations, spoliations des biens, arrestations arbitraires et assassinats dont sont victimes ses cadres, ses membres, ainsi que d'autres compatriotes, camarades combattants de la liberté et défenseurs de la démocratie, le FCC réaffirme, de la manière la plus solennelle, sa détermination à user de toutes les voies autorisées par la Constitution pour, avec le concours actif du peuple congolais, faire échec à la dictature et empêcher la transformation programmée de la République Démocratique du Congo en "Archipel du Goulag" ou en « Empire du Silence ».

Fort des prescrits de l'article 64 de la Constitution de la République, cadre exclusif dans lequel s'inscrit son action, le FCC estime qu'agir autrement, face à des gouvernants doublement illégitimes, parce que fruit d'une fraude électorale sans précédent et exerçant le pouvoir en violation de la Constitution, serait violer le serment de ses membres de « ne jamais trahir le Congo » !

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