L'Inspecteur divisionnaire de la ville de Kinshasa, le Général Jean de Dieu Oleko, a réuni
les différentes unités de la police nationale congolaise de la ville de
Kinshasa au camp Lufungula lundi 24 octobre2011. Son message était axé sur les élections, le
rôle de la police au cours de ce processus, comment les unités de Kinshasa se
préparent-elles pour accompagner ces élections.
La
parade de lundi était très importante parce que la hiérarchie de la police a eu
à déterminer avec ses hommes les rôles qui sont les leurs avant, pendant et
après les élections. « Nous avons déterminé à chacun d’entre nous quel est
notre rôle exactement. Nous sommes les accompagnateurs du pouvoir de l’Etat
dans l’application des lois du pays ».
Pour
être plus précis, s’agissant des manifestations la police nationale n’autorise
pas des manifestations publiques ou les rassemblements publics et ne les interdit
pas non plus, a indiqué le Général Jean de Dieu. Le pouvoir d’autorisation ou
d’interdiction des manifestations ne relève pas de la police. C’est un pouvoir
qui appartient à l’autorité étatique, pour la ville de Kinshasa c’est le
gouverneur.
« Nous
avons dit également que nous sommes consultés comme élément technique en appui
de la mise en œuvre des décisions d’Etat. Quand au maintien de l’ordre public,
lorsque certaines instances d’un parti politique et celles de l’Etat se mettent
d’accord pour une manifestation donnée, nous sommes pour encadrer la
manifestation dans le respect de ce que les parties ont convenu entre
l’autorité étatique et les organisateurs », a-t-il martelé.
Dans
le cas de l’organisation des manifestations publiques, l’autorité n’intervient
que pour modifier l’itinéraire. La police accompagne les manifestants suivant
l’itinéraire tracé en avance. Le problème intervient lorsque cet itinéraire
n’est pas respecté. Lorsqu’il s’agit d’un rassemblement populaire ou d’un
meeting, la police est sollicitée pour la sécurisation du lieu.
Ainsi,
la police donne son avis puisque généralement les meetings et les
rassemblements sont à la mesure d’un parti politique, à des endroits qui
normalement n’entravent pas les autres libertés constitutionnelles.
« C’est à ce moment où la police a un rôle à jouer pour que cette liberté
soit respectée ».
Pour
la sécurisation des candidats à la présidence de la République, 800 policiers
ont terminé une formation à ce sujet lundi 24 octobre 2011 à Maluku. Ils ont
été formés expressément et spécialement pour leur sécurité. « Pour nous, tout
candidat a une valeur et une grande valeur que nous devons sécuriser puisqu’il
est Congolais et compatriote ». Chaque candidat président de la République
sera sécurisé par 25 policiers telle que le prévoit la loi. L’Inspecteur
divisionnaire, le Général Jean de Dieu Oleko a tenu à faire savoir que ces
policiers qui seront commis à leur sécurité seront totalement pris en charge
par l’Etat congolais.
Par
rapport à la route, le Général Jean de Dieu Eleko a eu à rappeler qu’il y a
tellement d’innovations sur la voirie urbaine quant à la grandeur et à la
largeur de certains tronçons, il a demandé aux éléments de la police de
circulation routière de se mettre plus à instruire plus les conducteurs à se
familiariser avec le nouvel environnement plutôt qu’à se mettre à la répression
aveugle.
Le
Général Oleko a dit qu’il y a contradiction et controverse dans l’organisation
des manifestations publiques pour celui qui veut écouter avec l’oreille de
celui qui ne veut pas entendre. Mais si l’organisateur vous écoute avec
l’oreille de celui qui veut entendre, il n’y a donc pas de contradiction.
Présentation de trois bandes de
malfaiteurs
La
brigade d’investigation criminelle a présenté à la presse trois bandes de
criminelles. Ces bandes ont la spécialité le cambriolage des dépôts et coffres
forts des entreprises tant publiques que privées de la ville de Kinshasa. La
première bande composée de neuf personnes s’illustraient aux vols à main armée.
Ce groupe avait projeté de réaliser un forfait à l’agence Procrédit Banque à la
Place Victoire à Kalamu en complicité avec deux agents qui assuraient la
garde. Cette opération que les membres
de cette bande avait monté a échoué grâce à la prévention de la police qui les
a maîtrisés 24 heures avant l’opération proprement dite.
Concernant
la deuxième bande, seuls deux personnes ont été appréhendées étant donné les
autres membres ont eu le temps de se soustraire aux éléments de la police
criminelle. Ils avaient dévalisé dans la nui du 1er au 2 octobre
2011 le coffre fort de l’Université
catholique du Congo où ils avaient emporté une somme de 225.000 dollars
américains. Certains membres de cette bande avaient été arrêtés au mois d’avril
dernier à la station essence Engen aux environs de Saint Luc au quartier Macampagne
dans la commune de Ngaliema.
Enfin,
la troisième bande est dirigée par un certain Pablo et en complicité avec des
agents à la sécurité de l’Immeuble Sadisa sur l’avenue Colonel Ebeya dans la
commune de la Gombe, a réussi à emporter environ 139 cartons de produits
pharmaceutiques d’une société
chinoise.
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