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Côte d'Ivoire - Santé/ Vaccination Multi-Age Contre le Cancer du Col de l’Utérus : Le Coup d’Envoi de la Campagne Lance a Abobo

Pendant 06 jours, plus de 3 millions de jeunes filles âgées de 09 à 18 ans recevront le vaccin contre le Virus du Papillomavirus humain (HPV), principal responsable du cancer du col de l’utérus

La mairie de la commune d’Abobo, à Abidjan, a vibré, le lundi 07 avril 2025, au rythme du lancement officiel d’une vaste campagne de vaccination, visant à éradiquer le cancer du col de l’utérus à travers une approche multi-âge inédite.

Cet événement porteur d’espoir pour la santé des femmes s’est déroulé en présence du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre Dimba, accompagné de la présidente du Sénat de Côte d’Ivoire, Kandia Camara, maire d’Abobo.

Pendant 06 jours, plus de 3 millions de jeunes filles âgées de 09 à 18 ans recevront le vaccin contre le Virus du Papillomavirus humain (HPV), principal responsable du cancer du col de l’utérus.

Kandia Camara, première magistrate de la commune, a exprimé sa fierté de voir Abobo être le point de départ de cette campagne nationale. Elle a lancé un appel vibrant à la mobilisation générale, réaffirmant l’engagement de sa municipalité en faveur de la santé et du bien-être de ses concitoyens.

Même engagement du côté du premier responsable de la Santé, le ministre Pierre Dimba qui a souligné : « Nous comptons sur l’implication des parents, des enseignants, des forces de défense et de sécurité, des leaders communautaires et religieux, des médias, ainsi que des professionnels de santé, pour garantir le succès de cette initiative ».

En misant sur une stratégie de vaccination multi-âge, les autorités envoient un message fort : protéger la santé des femmes, c’est construire un avenir sans cancer du col de l’utérus.  



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samedi 5 novembre 2011

L’Asadho condamne les atteintes à la liberté d’expression pendant la campagne électorale


L’Association africaine de défense des Droits de l’Homme - Asadho - est vivement préoccupée par les atteintes  à la liberté d’expression commises par certains éléments des Forcées Armées de la République Démocratique du Congo - Fardc - pendant la campagne électorale.
Il nous revient de la représentation de l’Asadho à Bukavu,  Asadho/Sud-Kivu, que le jeudi 3 novembre 2011 vers 12H45, Monsieur Batumike Ndihano Asumani, commerçant et militant proche de l’Union pour la Nation Congolaise, a été arrêté, torturé et ligoté par les militaires des Fardc avant d’être amené à la direction de la 10ème Région Militaire. Il lui est reproché de parler en public de Monsieur Vital Kamhere comme candidat favori  dans la province du Sud-Kivu.
Ces militaires ont aussi menacé et donné des coups de pieds à d’autres personnes  dont Monsieur  Buhendwa Toto, dénommé Bezo, qui étaient sur le lieu de l’incident. L’Asadho rappelle qu’aux termes de l’article 23 de la Constitution de la République la liberté d’expression est garantie et que nul ne peut être inquiété, arrêté et torturé pour avoir exprimé ses opinions ou convictions.
 
Elle condamne ce comportement des éléments des Fardc et recommande :
 
Au Gouvernement :
 
- de garantir la liberté d’expression à tous les Congolais pendant toute la période électorale ;
- d’instruire les Fardc, la Police Nationale Congolaise et tous les services de sécurité pour qu’ils gardent leur neutralité et laissent les citoyens s’exprimer  et soutenir les candidats de leur choix ;
 
A la Justice Militaire :
 
-  d’ordonner la mise en liberté pure et simple de Monsieur Batumike
- d’ouvrir des poursuites disciplinaires et judicaires à l’égard des militaires impliqués dans l’arrestation et la torture de Monsieur Batumike.
 
 Fait à Kinshasa, le 4 novembre 2011

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