Chers
amis,
Après
l'atelier des experts nationaux qui a suivi l'atelier des professionnels des
média, je suis retourné à mon bureau vers 16h30 pour trouver que les
meubles, les machines et les dossiers de travail étaient en train d'être
jeté dehors sous la supervision d'un greffier tu tribunal de Grande
instance de la Gombe. La Coordination Nationale de la CIRGL, un service public
dépendant du Ministère de la Coopération régionale et internationale,
était l'objet d'un déguerpissement anarchique de ses propres bureaux
lui accordé par le Ministère de l'Urbanisme et Habitat. Notre bâtiment, qui est
bel et bien un bâtiment du patrimoine privé de l'Etat, était cédé à un
individu porteur de faux documents à la suite d'un jugement inique.
C'est
terrible quand les juges d'un Tribunal aussi important
ne peuvent pas discerner entre l'intérêt supérieur de l'Etat et
les intérêts des individus, entre la protection du travail pour la paix
dans notre pays et la sous région et les poches de quelques personnes ! Comment
les institutions chargées de défendre les intérêts de l'Etat peuvent descendre
si bas ? Si des cas comme ça deviennent de plus en plus
fréquents, nous sommes perdus. Voilà pourquoi le philosophe américain David
Thaureau disait que devant une loi injuste, la place du juste est en
prison.
Nous
avons lutté toute la nuit avec l’appui des conseillers
du Ministre de l'Urbanisme et Habitat et ceux du Ministre de la
Coopération internationale et régionale. Nous avons contacté les
autorités supérieures partout où elles étaient dans les campagnes
électorales à travers le pays pour les appeler à l’aide. Les foules sont
arrivées. Elles étaient étonnées et choquées de voir comment un
détachement de la police prenait le plaisir de casser les tables, jeter les
dossiers et les machines .... Elles sont intervenues par des
pressions diverses. Une unité des militaires de l'auditorat militaires
est passée sur place. Choquée devoir des gens agir à pareille
heure, ils ont arrêté ce spectacle macabre et ont renvoyé la police.
Elle nous a demandé de reprendre nos bureaux. Nous avons
retourné tous nos effets dans nos locaux. Mais la menace contre nous
demeure, et il est fort probable que nous allons traverser maintenant une
période très difficile.
Voyons donc demain mardi ce qui s’annonce après les élections, et qui sont les grosses légumes derrière ce Bongele Nkoy dont les documents renseignent que l'Etat congolais, par le premier Ministre Mulumba Lukoji, lui aurait attribué notre bâtiment quand il avait l'âge de 9 ans ! Même le Tribunal de Grand instance de la Gombe ne peut pas voir cette bêtise !
Voyons donc demain mardi ce qui s’annonce après les élections, et qui sont les grosses légumes derrière ce Bongele Nkoy dont les documents renseignent que l'Etat congolais, par le premier Ministre Mulumba Lukoji, lui aurait attribué notre bâtiment quand il avait l'âge de 9 ans ! Même le Tribunal de Grand instance de la Gombe ne peut pas voir cette bêtise !
Le
Ministre de la Justice a demandé depuis longtemps de ne pas déguerpir
intempestivement un service de l'Etat dans un bâtiment public. Mais on
continue à le faire. Dans quel pays sommes-nous ? Chers amis, je vous
demande de rester en alerte et venir nous aider dans les jours qui arrivent.
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