Les représentants des opérateurs de téléphonie
cellulaire et des fournisseurs d’accès à Internet ont demandé au vice-premier
ministre et ministre des Postes, Transports et télécommunications (PTT), Louis
Koyagialo, jeudi 15 décembre, de lever la suspension du service de messagerie
téléphonique (SMS) intervenue au lendemain du scrutin présidentiel et
législatif du 28 novembre dernier, rapporte la Radio Okapi parrainée par les
Nations unies.
Le vice Premier ministre et ministre de
l’Intérieur, Adolphe Lumanu, avaient décidé, samedi 3 décembre, la suspension
de ce service pour «préserver l’ordre public et assurer un aboutissement
heureux du processus électoral en RDC» alors que les résultats de la
présidentielle non vérifiés et non publiés parla Ceni circulaient à travers le
SMS.
Selon Tarcisse Mukindji, représentant des
opérateurs des télécommunications à la Fédération des entreprises du Congo
(FEC), la suspension de SMS cause aux compagnies téléphoniques une perte
quotidienne moyenne d’environ 150 000 dollars américains par jour. Mais il
affirme que les opérateurs ont compris la décision du gouvernement «
motivée par le souci de la protection [de la population] et de garantie de
l’ordre public».
Selon lui, les représentants des opérateurs de
téléphonie cellulaire ont proposé au ministre des PTT de lever la mesure mais
il précise que « tout le monde reste disposé à accompagner le
gouvernement dans l’encadrement de ce service pour qu’il ne porte pas préjudice
à l’ordre public» estimant que le SMS est un facteur de sécurité tant pour
l’autorité publique que pour le citoyen.
Tarcisse Mukindji déclare à ce propos que les
personnes en danger peuvent recourir aux SMS plutôt qu’aux appels vocaux quand
ils veulent demander un secours.
«Le gouvernement nous a demandé de présenter ces
moyens de manière structurée par écrit pour l’examiner dans les plus brefs
délais. Chose que nous allons faire,» a-t-il conclu.
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