Etienne
TSHISEKEDI WA MULUMBA est en tête des suffrages face a Joseph KABILA dans six
provinces sur onze avec des écarts de suffrages situés entre 50 et 82 % dans
quatre provinces (Bas Congo 58 %, Kinshasa 63%, Kasaï oriental 80%,
Kasaï occidental 82%) et dans les deux autres provinces, l'écart
entre les deux principaux candidats se situe en deçà de 35% (Équateur
25%, Bandundu 32%)
Didier
IBII OTTO
Les élections générales en République démocratique
du Congo se sont donc tenues ce lundi 28 novembre 2011 dans un chaos total mais
prévisible par les différents acteurs, sauf bien sûr le président de la
Commission électorale indépendante (CENI), Daniel NGOY MULUNDA, qui avait
l'illusion de penser qu'il pouvait relever ce grand défi.
Que nenni au finish; des bulletins de vote sans le
candidat numéro 11 à Kananga le fief d'Etienne TSHISEKEDI, deux militaires et
une électrice tués dans le Katanga, des bulletins de votes absents dans
plusieurs bureaux de votes dans tout le pays, un hélicoptère obligé de se poser
en catastrophe dans une localité, alors qu'il allait livrer du matériel
électoral ailleurs faute de carburant, sans oublier les bulletins déjà
cochés, des urnes bourrées en faveur du PPRD et le sempiternel problème
d'absence de noms sur les listes. C'est donc dans cette ambiance que malgré
tout, les élections ce sont tenues le lundi 28 novembre et déjà ce mardi la
contestation a commencé à sourdre.
C'est avant tout les candidats Adam BOMBOLE,
KENGO WA DONDO et MBUSA NYAMWISI, dans une déclaration commune et d'autre
part Vital KAMERHE qui demandent l'annulation de ce scrutin en invoquant de
nombreux disfonctionnements sus évoqués pour justifier leur démarche. A coté de
ces opposants le pouvoir en place accuse les militants de l'UDPS dans le Kasaï
d'avoir empêché les militants de leur parti d'exprimer leur vote ce qui selon
le parti de TSHISEKEDI serait une manœuvre du pouvoir en vue de discréditer une
élection dont les premiers résultats seraient très favorable au
"Sphinx" de Limété pour lequel les chances d'accession au
pouvoir se précisent.
En effet, d'après les résultats informels,
l'opposant historique à toutes les dictatures successives en RDC se trouverait
très largement en tête comme le témoigne le tableau ci-dessous, même s'il faut
repréciser que les dépouillements bien qu'étant avancés ne sont pas achevés.
Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA est
en tête des suffrages face a Joseph KABILA dans six provinces sur onze avec des
écarts de suffrages situés entre 50 et 82 % dans quatre provinces (Bas Congo
58 %, Kinshasa 63%, Kasaï oriental 80%, Kasaï occidental 82%)
et dans les deux autres provinces, l'écart entre les deux principaux
candidats se situe en deçà de 35% (Équateur 25%, Bandundu 32%)
Joseph KABILA KABANGUE quant a lui est en tete des suffrages
dans quatre provinces mais avec des écarts assez réduits a l'égard d'Etienne
TSHISEKEDI dont le plus élevé est de 09% (Nord Kivu 9%, Province
orientale 4%, Maniema 3%, Katanga 1%)
Vital KAMERHE quant à lui remporte le scrutin dans
son fief le Sud Kivu avec un écart de 30% sur le candidat Etienne TSHISEKEDI.
Il est donc clair comme beaucoup d'observateurs le
prévoyaient que les congolais ont décidé de faire confiance à celui qui depuis
plus de trente ans a lutté pour accéder au pouvoir et c'est fort de cela que
Vital KAMERHE bien que contestant le déroulement du scrutin aurait selon
certaines indiscrétions adressés ses félicitations à TSHISEKEDI WA MULUMBA le
président de l'Union pour le Démocratie et le Progrès Social, sachant que les
dépouillements en court ne pourraient sauf extraordinaire renverser la
tendance.
Au demeurant de nombreuses sources semblent
indiquer un complot qui aurait pour but de voler au peuple congolais ses
suffrages et qui serait ourdi par la cellule africaine de l'Élysée et mis en
branle déjà par les medias- menteurs de l'audiovisuel extérieur de la France
(RFI, TV5 et France 24). En témoigne ces propos de Sylvain ATTAL, le
responsable politique de France 24 qui a attribué à TSHISEKEDI et de manière
volontaire, des viols massifs avant de venir s'excuser pour ce qu'il a appelé
une méprise. Mais en réalité ces excuses découleraient de la frayeur née des
résultats partiels largement favorables à l'UDPS. Sinon comment comprendre que
l'on puisse délibérément proférer de telles accusations si ce n'est dans le but
de nuire à l'image et à la réputation d'un patriarche de soixante dix huit ans.
De nombreuses personnes appellent à une plainte contre ce fameux journaliste
dont on se souvient des envolées sur le même plateau lors de la guerre que la
France, son commanditaire, a menée à un digne fils africain qui vient d'être
incarcéré à la Haye, Laurent koudou GBAGBO.
Des sources indiquent que l'UDPS dans les jours qui
suivent saisira les juridictions compétentes pour que soit lavé cet outrage.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire