1.
Joseph
Kabila, Président de la République ?
Les
élections présidentielle et législatives, qui ont été organisé le 28 novembre
2011, ont provoqué des tensions, des frustrations et de mécontentement
populaire, dont les blessures risquent de demander beaucoup de temps pour se
cicatriser. La crise est bel et bien là.
Face
à cette crise, que la présidence aille à Gauche ou à Droit, la Rdc a grandement
besoin d’un gouvernement de large union nationale, car, à gauche comme à
droite, il y a beaucoup plus de médiocrité et d’opportunisme, que d’excellence.
D’une
manière générale, l’actuelle classe politique congolaise est médiocre. Car,
elle est composée essentiellement par une grande majorité des gens, qui sont
incapables d’élever leur conscience au niveau de la grandeur du pays ( de la Rdc ).
Le
président Joseph Kabila a dit un jour, que tous ces cadres de l’Amp qui
l’entourent, il n’y a pas quinze personnes qui soient réellement compétentes.
Aux
dernières élections, les cadres du Pprd et de la Mp en général, ont essuyé un
échec cuissant. Ces cadres donc ne peuvent pas prétendre que ce sont eux qui
ont conduit Joseph Kabila à sa victoire proclamée. Les Dieux le savent, et la
Céni aussi.
En
vérité, en vérité, l’Amp est en grande majorité composée de flatteurs qui
vivent au dépend de celui qui les écoute. L’Amp n’a donc pas le droit de
prétendre que diriger le pays ( la Rdc ) seule. Car, la Rdc a beaucoup de
cadres compétents mais qui ne sont pas tous membres de l’Amp. D’où la nécessité
d’un gouvernement de large union nationale, pour sauver le pays de la crise.
La
Céni a dit que c’est Joseph Kabila qui a gagné les élections du 28 novembre
2011. Cette même Céni a dit que c’est Joseph Kabila qui a obtenu 58 % des voix
de l’électorat. Il y a donc un problème.
Car,
dire que Joseph Kabila a obtenu 58 % des voix signifie, qu’il a 52 % des
Congolais qui ne l’ont pas voté. Il n’a donc pas la majorité, car 52 % est
supérieur à 48 %. Il est donc archifaux, de parler de la Majorité
présidentielle (Mp). Et voilà la crise de légitimité.
Que
faut-il faire pour mettre fin à cette crise, provoquée par une élection
présidentielle à un tour, et à la majorité simple ?
Réponse
Il
y a deux solutions pour résoudre ce problème, et mettre fin à la crise. Primo,
amener la Céni à revoir son Procès-verbal, et proclamer un autre résultat qui
serait conforme à la vérité des urnes. Secundo, si la Céni ne peut pas changer,
parce que la vérité des urnes est 48 % pour Joseph Kabila, alors il faut
chercher un moyen pour combler ce déficit de confiance du peuple congolais,
vis-à-vis du président Joseph Kabila.
Pour
cela, le président Joseph Kabila doit se faire entourer par des collaborateurs
crédibles, qui jouissent chacun de la confiance du peuple dans sa province
d’origine, ou dans l’opinion publique congolaise.
Car,
lorsque les ressortissants de chaque province, verront que l’homme qu’ils
aiment le plus dans leur communauté est dans l’entourage gouvernemental du
président Joseph Kabila, un sentiment d’espoir va naitre en eux, calmant ainsi
l’amertume provoquée dans leurs cœurs, par des élections bâclées, contestées ou
contestables.
D’où,
la nécessité d’un gouvernement de large union nationale, pour mettre fin à
l’actuelle crise politique congolaise, un gouvernement composé des leaders
charismatiques de chaque province congolaise.
D’où,
la nécessité d’un dialogue au Palais du peuple, entre les représentants de
toutes les forces vives de la nation congolaise.
2.
Etienne
Tshisekedi, président de la Rdc ?
Supposons
que d’une manière ou d’une autre, Etienne Tshisekedi devenait président de ce
pays, et bien de côté-là, il faut craindre la dérive totalitaire, et mettre des
garde-fous, contre les abus du tribalisme agressif d’une certaine coterie, qui
prône la pensée unique.
Car,
de tout temps, et dans les pays du monde, la pensée unique a toujours conduit à
la dictature, et non à l’Etat de droit. Abandonnez ce pays (la rdc) aux
fanatiques de SET et de la DTP, nous aboutiront au même désastre que les cadres
véreux de l’Amp ont conduit ce pays. Je sais de quoi je parle, et je pèse bien
mes mots.
Comme
à l’Amp, comme à la DTP prédominent plus de l’opportunisme, l’aventurisme et la
médiocrité. Beaucoup d’aventuriers y sont allés (à la DTP), non pas pour aller
soutenir Etienne Tshisekedi et le conduire au pouvoir, mais plutôt pour aller
tirer profit de la popularité de Tshisekedi et se faire élire député. Ce sont
des missiles sans carburant.
Avant
les élections du 28 novembre 2011, les fanatiques de la DTP diabolisent Vital
Kamerhe à outrance. Ils disaient que Vital Kamerhe est Hutu rwandais. Zongisa
ye na Rwanda ! Tout ceci a empêché l’opposition de s’entendre et de former
un bloc monolithique avant les élections.
Immédiatement
après les élections, maintenant que Kamerhe se promène partout avec son
« nouvel ami », Félix Tshisekedi, on ne le diabolise plus à la DTP
pourquoi ? Mission accomplie (diviser) l’opposition ou bien simplement de
la démagogie made in DTP ?
Ainsi
donc, Etienne Tshisekedi à lui besoin d’un gouvernement de large union
nationale, s’il aime réellement ce pays, et s’il réussissait à parvenir au
pouvoir. Car, de ce côté-là aussi, il y a beaucoup d’aventurier véreux, et des
politiciens sans idéal nationaliste.
Raser la Gauche et la Droite ?
Mais
si la crise Gauche-Droite continue, s’aggrave et plonge la Rdc dans
l’incertitude et le lendemain, peut-on recourir à une solution radicale, qui
mettrait de côté les deux protagonistes, pour privilégier une troisième
voie ?
Pourquoi
pas ? Si cela peut mettre fin à la crise et sauver le pays ! Fermons
très vite cette parenthèse. Ingeta, Ibobo, Ibobo !
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