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dimanche 19 février 2012

Je dénonce l’intolérance politique et le manque de culture démocratique


Les élections générales de 2011 ne cesseront de mettre sur la place publique certains de nos compatriotes hommes et femmes, qui contrairement à leur engagement apparent dans l’arène politique, ne comprennent rien de la chose politique ni de la culture démocratique.
Mme Eve Bazaiba
Tenez pour exemple : samedi 4 février 2012,  à 10h36’alors que j’étais dans mon cabinet privé entrain de lire tranquillement, tout en notant point par point le lot des courriers composés des recommandations de la population du territoire de Basoko et les lettres de félicitations pour mon élection en qualité de Députée Nationale , je recevrai alors un texto hors du commun (voir le texte). L’expéditrice a pris soin de transférer ce message à mes enfants et à mes collaborateurs.

C’est un message plein de mensonges, de diffamation, de dénigrement de ma personne, bref, un message qui traduit l’amertume d’une épouse dont le mari a perdu le siège de député national qu’il croyait obtenir comme en 2006 grâce à la popularité de son géniteur.
La dulcinée de l’un de mes challengers à la députation nationale, territoire de Basoko dans la Province Orientale me reproche d’avoir été élue dans ce qu’elle considère comme « fief » ou mieux « propriété privée » de son cher époux.
Autre reproche c’est le fait pour moi de me féliciter que tous les deux sièges de Basoko soient raflés par les femmes ! Pour elle (expéditrice du message d’intolérance), je ne pouvais pas citer la dame qui a été déclarée élue après moi car elle n’est pas de ma famille politique.Ceci lors d’une conférence organisée par l’Association des Parlementaires européens pour l’Afrique, Awepa en Sigle, le 1er et le 3 février 2012.
En effet, il sied de souligner que dans le cadre de la promotion de la participation politique des femmes et de l’application du principe constitutionnel de la parité homme – femme dans la gestion des institutions publiques, l’opinion tant nationale qu’internationale est très préoccupée par les statistiques actuelles de femmes Elues députées nationales en République Démocratique du Congo.
Pour ce faire, l’Awepa poursuit une série des formations des candidates députées provinciales  en vue de renforcer leur capacité en matière de la compétition électorale. L’occasion a été donnée au cours de ces séminaires aux femmes Elues et non Eluesde témoigner de leurs différentes expériences sur terrain. Il a été aussi question d’évaluer et de féliciter les circonscriptions électorales qui  ont jeté leur dévolue aux candidates femmes. Le Territoire de Basoko a été pris pour exemple car, sur un total de 33 candidats dont 29 hommes et 4 femmes, les deux sièges ont été remportés par les femmes. Les organisateurs de ces assises n’ont pas orienté les échanges sur les critiques du déroulement du scrutin. Les représentants de la Céni n’étaient même pas conviés à ces réunions. Je n’ai donc eu d’occasion pour évoquer les irrégularités qui ont émaillé le processus électoral dans son ensemble, cette approche n’étant pas inscrite à l’ordre du jour.
Lorsque madame évoque ma présence dans son salon en 2009, elle a certainement oublié de dire que c’était à sa demande, lorsqu’elle était l’objet des intimidations de la part d’un compatriote au sujet d’une affaire au niveau de la justice internationale. Elle avait sollicité mon aide en ma qualité de défenseur des droits humains. J’avais contacté les instances habilitées et jusqu’à présent, madame et sa famille sont couvertes. Je n’étais donc pas allée importuner madame et surtout faut-il préciser, ma démarche en sa faveur était une action sans but lucratif.
J’avoue que le géniteur du mari de madame est une personnalité respectée et respectable dans notre territoire et surtout, c’est un parent pour moi. Le mari de madame étant mon cousin, madame est logiquement ma belle – sœur.  Il en est de même avec presque tous les candidats députés nationaux de Basoko avec lesquels je partage  pour certains les liens de sang et pour les autres des liens par alliance. Raison pour laquelle, je m’étais interdit de répondre à tous les propos désobligeants à mon égard et à tous les coups-bas contre ma personne pendant la période de la campagne électorale.
Cependant, outre le fait que par ma mère, je sois native de Basoko, localité Yabibi, Secteur de Turumbu, je suis donc la petite fille de feu le Révérend Pasteur Pierre Angangi Lisasi, j’ai battu la campagne électorale en dialectes et en Lingala à la demande expresse de la population.
S’il y a des noms qui ont soutenu ma candidature auprès de la population de Basoko, et pour lesquels j’ai été Elue, c’est le « Mlc », Mouvement de Libération du Congo, son Président national le Sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo et bien entendu, Feu le Sénateur Jeannot Bemba Saolona pour qui la population du Secteur de Mobango Itimbiri et ses environs ont émis le vœu de revivre l’époque fructueuse de la Rizerie de  Moenge avec Scibe – Zaïre.  Ce vœu sera réalisé incessamment par M. Nzoma  Bemba, l’actuel Responsable de cette entreprise.
En plein meeting dans fief électoral
Je dénonce l’intolérance politique et je dénonce le manque de culture politique de la part de madame qui me considère désormais comme « son ennemi » tout simplement parce que la population de Basoko m’a fait confiance pour la représenter valablement à l’Assemblée Nationale.
En ce qui me concerne,mes adversaires politiques ne sont pas mes ennemis ! Je sais faire la part des choses entre les personnes et les différends.
Je suis certes une bagarreuse comme le dit madame, mais mon énergie je l’oriente vers la lutte contre les antivaleurs et non contre les personnes. Mes adversaires politiques sont avant tout mes compatriotes.
Je dénonce des menaces contre ma personne par madame et je prends l’opinion nationale et internationale à témoin si jamais quelque chose de fâcheux m’arrivait  car  je ne sais pas trop ce que madame fait de ses ennemis, Dieu Seul sait !
« Avec Dieu nous vaincrons ».
Fait à Kinshasa, le 9 février 2012
Madame BAZAIBA MASUDI Eve
Sénatrice, Présidente de la LIFCE

Message de l’épouse d’un candidat député national dans la circonscription électorale de Basoko
Chère Eve, lorsque tu vas parler dans les conférences, évite de parler de nous, de citer nommément Likulia. Tu oublies que c’est en quittant mon salon en 2009 que tu as décidé derrière mon dos d’aller à Basoko ? Tu es allée chercher le suppléant de Claudien à Kis pour le débaucher en proposant 300 dol. Tu oublies que tu as dû mentir à la population que tu venais au nom de Likulia pour qu’on t’accepte ? Tu as été jusqu’à Bumane mentir à la famille que Claudien t’a envoyée pcqu’il ne se représenterait pas…Et tu l’as fait partout sur le territoire. Si Likulia ne valait rien à Basoko, prq t’es-tu servie de son nom ? Qui es-tu si ce n’est qu’une manipulatrice,mesquine pour te venter publiquement que tu as chassé un Likulia de son fief a malgré son argent ? Peux-tu vraiment venter « l’élection » de Moleko aujourd’hui alors que le lendemain du vote tu dénonçais la fraude et le bourrage des urnes en sa faveur ? Ne crie pas trop vite au triomphe pcq ceci n’est qu’une partie de la bataille que tu pense s gagner, la guerre que tu viens de déclarer ne fait que commencer pcq je suis aussi une bagarreuse comme toi. Et tu sais très bien que Moleko n’a pas été élue légalement. Quel pouvoir as-tu de « chasser »Likulia de chez lui ? Es-tu en mesure de faire tout ce que Likulia a fait à Basoko sans calculs politiques ? Un minimum de respect ! Jusque là on ne t’avait jamais  classée parmi nos ennemis comme Moleko, mais si tu veux vraiment qu’il en soit ainsi, ça le sera. Désormais, je viendrais à toutes les réunions de la Wepa pour voir si tu auras le courage de déclarer ttes ces bêtises dvt moi.
Merci.
Mme Likulia
(Claudien et le Général approuvent ce msg)
Message envoyé à Madame BAZAIBA MASUDI Eve et transféré aux autres numéros de téléphone de ses enfants et de ses collaborateurs par l’expéditrice en date du 4 Février 2012 à 10h36’ et à 10h38’ Heure de Kinshasa.

Bain de foule dans son fief
 

Présentation de  la  sénatrice congolaise

1.     Identité
-         Madame Eve Bazaiba Masudi est congolaise, née en République Démocratique du Congo, Province Orientale dans la ville de Kisangani, le 12 août 1965 ;
-         Mariée à Monsieur Masudi Kalombo Bin Masudi Pascal (médecin) et mère de famille.

2.     Etudes faites et autres formations
-  Diplomate et Juriste de Formation ; Licence en Droit et Graduat en Relations Internationales ;
-         Experte et Consultante en droits humains ;
-         Experte et Consultante en Négociation et Résolution Pacifique des Conflits.

3.     Fonctions et Responsabilités
  -     Députée Elue en 2011 dans le Territoire de Basoko/Province – Orientale ;
-         Sénatrice élue en 2007 et Présidente de la Commission Socio culturelle au Sénat ;
-      Présidente de la Ligue des Femmes Congolaises pour les Elections, LIFCE en sigle (association composée des femmes politiques de la majorité, opposition et du centre) ;
-         Haut cadre politique au sein du Mouvement de Libération du Congo, MLC en sigle;
-  Cooptée membre du Collège des Fondateurs et Secrétaire Nationale en charge des Fédérations Extérieures;
-         Membre de REFAMP (Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires) ;
-         Animatrice et Experte de NDI (National Démocratique Institute for International Affairs) en Afrique de l’Ouest  pendant des sessions de formation des femmes politiques dans le cadre de Programme « accroitre la participation politique, techniques de plaidoyer et gestion des coalitions viables » organisés au Mali, Burkina Faso, Niger et Sénégal en 2005 ;
-  Secrétaire Général et Représentante pour l’Afrique du Comité International Pour le Respect et l’Application de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, CIRAC, de 2004 à 2007;
-     Elle fut Chargée de Programme de la Plate forme WOPPA (Women as Partners for Peace in Africa) qui avait soutenu la participation des femmes congolaises au dialogue inter congolais en Afrique du Sud  de 2000 à 2003;

4.     Compétences et qualités professionnelles
- Excellente connaissance de la langue française (parler et écrit). Bonne compréhension de l’anglais (parler et écrit).  Maîtrise de quatre langues nationales de la RDC : Swahili, Kikongo, Lingala et Tshiluba, ainsi qu’une facilité à communiquer en plusieurs dialectes du pays;
- Connaissances éprouvées et approuvées dans l’analyse et l’interprétation des instruments juridiques internationaux relatifs aux Droits Humains, aux Droits Spécifiques de la Femme et de l’Enfant;
-  Connaissances éprouvées en techniques d’information et de communication, ainsi que de travail en réseau ;
-  Très bonne connaissance de la réalité sur terrain en rapport avec l’organisation  et le fonctionnement de la Société Civile et des formations politiques  en République  Démocratique du Congo et en Afrique;
- Femmes des relations, capable de collaborer et de travailler dans un environnement multiculturel et international;
-  Capacité d’exprimer clairement et succinctement des idées et des concepts dans la forme tant écrite  qu’orale;
- Capacité de réunir les personnalités politiques de différentes sensibilités pour travailler dans l’unité malgré la diversité d’opinion politique;
- Capacité de penser stratégiquement, d’analyser objectivement et de pratiquer le plaidoyer;
- Capacité de diriger démocratiquement des travaux des assises de haute portée politique tant au niveau national qu’international;
-   Capacité de travailler sous pression avec humilité;
-         Devise : Ponctualité- Travail – Discrétion

5.     Titres honorifiques
 - Nominée parmi les 1000 femmes Prix Nobel de la Paix dans le monde en 2005 : www.1000peacewomen.org , un projet de l’UNESCO, UNIFEM et du Gouvernement Suisse.
-   Nominée Ambassadrice pour la Paix en RDC par la Fédération Internationale pour la Paix dans le Monde et le Conseil International Interreligieux;
-      Elle a reçu « le Prix de l’engagement politique et de la promotion de la démocratie » en RDC ;
-    Elle a été désignée « citoyen d’honneur de l’Etat de Nebraska et de la Ville de Lincoln aux USA en Septembre 2009.

6.     Voyages Professionnels
  -  Elle a voyagé dans plusieurs pays africains, européens, américains et asiatiques  pour animer et participer aux conférences internationales sur la paix, les droits humains, les droits spécifiques des femmes et des enfants, ainsi que le développement, il s’agit des pays suivants :
-      Afrique : Afrique du Sud, Burundi, Burkina Faso, Botswana, Cameroun, Congo-Brazza, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Gabon, Guinée (Conakry), Kenya, Mali, Niger, Ouganda, Sénégal, Tchad, Rwanda ;
-         Amérique : Brésil, Canada, USA ;
-         Asie : Chine, Emirats Arabes Unis ;
-        Europe : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Grande – Bretagne, Hollande, Italie, Luxembourg, Portugal, Suisse ;
-    Elle a participé au Programme des visiteurs internationaux organisé par le Département d’Etat Américain sur « les femmes en tant que leaders politiques »  en 2009 ;
-      Elle a participé et animé les Séminaires organisés par l’Union Interparlementaire, UIP en Afrique et en Europe ainsi qu’aux Etats Unis.

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