La Province de l’Equateur risque
de retomber dans l’épidémie de cholera qui vient de toucher également le
Bas-Congo
Après plus de huit semaines d’accalmie, le choléra
semble refaire surface dans la Province de l’Equateur où quatre cas suspects
ont été signalés la semaine dernière, laissant planer le risque que la province
replonge dans l’épidémie. Deux cas de diarrhée cholériforme ont été rapportés
dans la Zone de santé de Makanza, dans le District de l’Equateur, et deux
autres dans la Zone de santé de Mawuya, dans le District du Sud-Ubangi.
D’autres cas suspects ont été signalés dans la Zone de santé de Ndage, toujours
dans le Sud-Ubangi. Bien que ces cas n’aient pas encore été confirmés, la
communauté humanitaire craint que le cholera resurgisse dans une province
où l’eau potable reste un « bien de luxe » et les conditions sanitaires sont
déplorables pour de nombreuses familles. Avec 3.046 cas dont 165 décès,
l’Equateur a été la province la plus touchée par l’épidémie de cholera qui en
2011 a fait des ravages le long du fleuve Congo, y compris dans le Bandundu, la
Province Orientale et Kinshasa.
La Province du Bas Congo, une des trois provinces épargnées l’année dernière avec les deux Kasaï, vient d’enregistrer ses premiers cas de choléra. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 124 cas de choléra dont 5 décès y ont été rapportés depuis le début de cette année. Depuis janvier 2011, plus de 26.000 cas de choléra dont 644 décès ont été rapportés dans neuf des onze provinces que compte le pays. Plus de 13 millions de dollars ont été alloués au cours des six derniers mois par le Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires (CERF), dont 9 millions en janvier 2012, pour lutter contre l’épidémie. L’accès limité à l’eau potable reste une des causes majeures de la persistance du choléra en RDC.
La Province du Bas Congo, une des trois provinces épargnées l’année dernière avec les deux Kasaï, vient d’enregistrer ses premiers cas de choléra. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 124 cas de choléra dont 5 décès y ont été rapportés depuis le début de cette année. Depuis janvier 2011, plus de 26.000 cas de choléra dont 644 décès ont été rapportés dans neuf des onze provinces que compte le pays. Plus de 13 millions de dollars ont été alloués au cours des six derniers mois par le Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires (CERF), dont 9 millions en janvier 2012, pour lutter contre l’épidémie. L’accès limité à l’eau potable reste une des causes majeures de la persistance du choléra en RDC.
Province Orientale : Pénurie
d’eau potable à Bunia pendant que le cholera est en nette augmentation en
Ituri.
Plus de 100.000 personnes sont privées d’eau
potable depuis le début de l’année à Bunia, dans le District de l’Ituri, une
situation qui risque d’aggraver l’épidémie de choléra dans cette localité de
plus de 300.000 habitants où 71 cas ont été rapportés depuis janvier. Face à
cette situation critique, les spécialistes en eau, hygiène et assainissement
ont obtenu de la Mission de stabilisation de l’ONU en RDC (MONUSCO) l’approvisionnement
de deux quartiers avec 214 m3 d’eau potable par jour pour une durée d’un
mois, en attendant une solution plus durable.
131 nouveaux cas de cholera ont été rapportés en
Ituri du 05 au 12 février, augmentant le nombre total de cas rapportés depuis le
05 décembre 2011 de 1 024 à 1.155 dont 30 décès. La Zone de santé de Tchomia
reste la plus touchée par l’épidémie avec 893 cas rapportés contre 797 au 05
février 2012. Le Comité de lutte contre les épidémies et les catastrophes
naturelles fait pourtant remarquer que la progression de l’épidémie à Tchomia
s’est ralentie par rapport aux semaines précédentes suite aux actions menées
dans le secteur de l’eau, hygiène et assainissement.
Province du Maniena : Le PAM
contraint de détruire 13 tonnes de vivres impropres à la consommation
Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a du
procéder le 6 février à Kindu, dans la Province du Maniema, à la destruction de
13 tonnes de céréales et de légumineuses impropres à la consommation
humaine ou animale. Cette destruction a été effectuée par immersion par les
structures spécialisées de l’Etat congolais. Ces vivres étaient arrivés à Kindu
en juin 2011 par barge. Une partie de la cargaison avait été endommagée par des
voies d’eau durant le transport. L’Office congolais de contrôle (OCC) avait
procédé aux contrôles sanitaires sur cette cargaison et avait établi que le lot
en question devait être détruit.
Le transport des vivres dans le Maniema est un grand défi logistique et il arrive que le temps du trajet dépasse les prévisions et/ou que les conditions de transport ne soient pas satisfaisantes. Le PAM apporte une assistance alimentaire à plus de 3 millions de personnes en RDC dont un million d’enfant à travers les cantines scolaire dans 8 des 11 provinces du pays.
Le transport des vivres dans le Maniema est un grand défi logistique et il arrive que le temps du trajet dépasse les prévisions et/ou que les conditions de transport ne soient pas satisfaisantes. Le PAM apporte une assistance alimentaire à plus de 3 millions de personnes en RDC dont un million d’enfant à travers les cantines scolaire dans 8 des 11 provinces du pays.
La Suède finance un projet visant
la sécurité alimentaire en appui au processus de réconciliation dans un
climat de tensions intercommunautaire en Equateur
Le Royaume de la Suède vient de financer un projet
de sécuritaire alimentaire d’une durée de trois ans pour relancer l’économie
locale du Territoire de Kungu (District du Sud-Ubangi) et contribuer au
processus de réconciliation et de paix. Ce projet vise 5.000 ménages agricoles
et 20 organisations paysannes. Outre l’appui en outils aratoires, semences
maraîchères et vivrières et autres intrants, le projet prévoit la fourniture
d’unités de transformation, la construction d’infrastructures agricoles (dépôts
et marchés) et de ponts, ainsi que la réhabilitation des routes de dessertes
agricoles. Kungu a été l’épicentre des conflits intercommunautaires qui avaient
ravagé le Sud-Ubangi en 2010 suite à un différend autour des étangs piscicoles,
la pêche étant le moyen principal de subsistance dans la zone.
L’Equateur continue à être en proie à des tensions
intercommunautaires. Dans la cité de Bikoro, 130 km au sud de la capitale
provinciale Mbandaka, un conflit foncier entre deux communautés a provoqué
cette semaine des incendies de maisons et a blessé quelques personnes. Dans la
même localité, d’autres tensions opposeraient les communautés locales aux
sociétés d’exploitation forestière.
Selon la mission onusienne, plus de 200 conflits
locaux non armés existeraient dans la province. Les principales causes de ces
conflits sont le contrôle des moyens de subsistance, le pouvoir coutumier, les
questions foncières ainsi que les tensions politico-administratives. Une équipe
de médiation comportant des représentants du gouvernement provinciale et de la
MONUSCO a été dépêchée à Bikoro. Plus de 100 ;000 Congolais sont réfugiés
au Congo-Brazzaville depuis le conflit de Kungu. Leur rapatriement par le
Haut-Commissariat des Nations Unies aux réfugiés est programmé cette année.
La FAO appuie la réinsertion
socio-économique des ex-combattants démobilisés au Katanga et en Province
Orientale
L’Organisation des Nations Unies pour
l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Province Orientale a procédé, le 8
février dernier en Province Orientale, à la remise d’intrants et d’équipements
à des mouvements associatifs dans le cadre de son programme de réinsertion
socio-économique des ex-combattants. Cette remise a visé 14 associations qui
ont reçu, entre autres, des semences de riz, des boutures de manioc, des
équipements agro-alimentaire. Dans le cadre du même projet, la FAO a
également démarré la distribution des bouts blancs de canne à sucre et des
boutures saines de manioc à deux associations de démobilisés dans le Katanga.
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