L’Association Africaine de défense
des Droits de l’Homme, -Asadho-, appelle les autorités de la République
Démocratique du Congo et les organisateurs de la marche qui aura lieu le 16
février 2012 à respecter scrupuleusement les prescrits de la Constitution.
A l’occasion du 20ème
anniversaire du massacre des chrétiens survenu le 16 février 1992,
les populations de la ville de Kinshasa participeront, en date du 16 février
2012, une marche pacifique pour commémorer cet incident malheureux, dénoncer
toutes les irrégularités qui ont caractérisé les élections de nombre 2011
et exiger la démission du Bureau de la Commission Electorale Nationale
Indépendante.
Elle rappelle aux autorités gouvernementales, de la police et des forces
armées que les marches pacifiques sont une voie d’expression démocratique et
un droit reconnu aux peuples par l’article 26 de la Constitution qui
dispose que « La liberté de manifestation est garantie.Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air, impose aux
organisateurs d'informer par écrit l'autorité administrative compétente ».
Elles sont invitées à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour encadrer
les manifestants et à protéger les biens privés et publics.
La police est appelée aussi à éviter toute action de nature à porter
atteinte aux droits fondamentaux des citoyens.
Elle invite les organisateurs et les manifestants à faire leur marche
dans un esprit de tolérance et en respectant les valeurs républicaines et
démocratiques (diversités d’opinions, respect des biens privés et publics).
«Evitons tous la répétition des événements survenus en
février 1992 »
Fait à Kinshasa, le 14 février 2012
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