Freedom for journalist (FFJ), organisation neutre de défense et de promotion de la liberté des médias dit toute son exaspération à la suite de l’interpellation et la détention, mardi 12 février 2013 au cachot de la Police judiciaire de parquets, à Gombe (Centre ville), de Joachim Diana Gikupa, journaliste et Directeur de publication de "La Colombe", un quotidien pro-gouvernemental paraissant à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
La Police reproche au journaliste d’avoir refusé de dévoiler la source de l’information publiée dans son journal et qui met en cause la qualité de produits de consommation mis en vente par M. Tiang Sheng, un homme d’affaires chinois établi à Kinshasa.
Selon le rédacteur en chef de « La Colombe », Eyanga Nsana joint par FFJ, « le directeur de publication a été arrêté à 11 heures, heure locale par des agents se réclamant de la Police judiciaire des parquets et conduit dans leurs locaux où il est gardé jusque-là».
Pour la même affaire, Diana a, déjà, été interpellé mardi 13 mars 2012 et gardé dans les mêmes locaux.
Lors de sa comparution devant un inspecteur de police, le journaliste a été soumis à un interrogatoire, contraint de révéler sa source relative à l’article dans lequel, il dénonçait le sujet chinois, responsable d’une firme qui produit des solutés et de jus dont la qualité de consommation est mise en doute par le journal, qui se fondait sur des témoignages des consommateurs.
Diana avait rapporté à FFJ, au lendemain de sa libération, que le sujet chinois s’était présenté, avant son interpellation, à la rédaction de « La Colombe » où il s’est mis à le menacer de mort. Diana s’était plaint de mauvaises conditions de détention dans lesquelles il a été placé, notamment la puanteur née des urines laissées dans les locaux.
La Police reproche au journaliste d’avoir refusé de dévoiler la source de l’information publiée dans son journal et qui met en cause la qualité de produits de consommation mis en vente par M. Tiang Sheng, un homme d’affaires chinois établi à Kinshasa.
Selon le rédacteur en chef de « La Colombe », Eyanga Nsana joint par FFJ, « le directeur de publication a été arrêté à 11 heures, heure locale par des agents se réclamant de la Police judiciaire des parquets et conduit dans leurs locaux où il est gardé jusque-là».
Pour la même affaire, Diana a, déjà, été interpellé mardi 13 mars 2012 et gardé dans les mêmes locaux.
Lors de sa comparution devant un inspecteur de police, le journaliste a été soumis à un interrogatoire, contraint de révéler sa source relative à l’article dans lequel, il dénonçait le sujet chinois, responsable d’une firme qui produit des solutés et de jus dont la qualité de consommation est mise en doute par le journal, qui se fondait sur des témoignages des consommateurs.
Diana avait rapporté à FFJ, au lendemain de sa libération, que le sujet chinois s’était présenté, avant son interpellation, à la rédaction de « La Colombe » où il s’est mis à le menacer de mort. Diana s’était plaint de mauvaises conditions de détention dans lesquelles il a été placé, notamment la puanteur née des urines laissées dans les locaux.
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