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mercredi 6 février 2013

La Force de la Monusco a mené 1.149 patrouilles armées depuis le début de cette année

Madnodje Mounoubai : Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, Membres de la presse, Auditeurs de Radio Okapi, Bonjour et bienvenue à ce rendez-vous hebdomadaire .  
Activités des Responsables de la Monusco
Activités des Composantes de la Monusco
Activités de l’Equipe-Pays ƒ Situation militaire  
Activités des Responsables de la Monusco 
Le Représentant spécial du Secrétaire des Nations Unies en RDC, Roger Meece, s’est entretenu avec le Premier ministre congolais Augustin Matata Mponyo, avant le départ de ce dernier pour les Etats-Unis, où des rencontres de travail se tiennent avec les responsables des Nations Unies, dont le Secrétaire général, Ban Ki-moon.  
Par ailleurs, M. Meece a également eu ce lundi 4 février, un déjeuner de travail avec la ministre hollandaise, Lilianne Ploumen, en charge du Commerce et à la Coopération au développement, en visite en Rd Congo, en présence du Commandant de la Force de la Monusco, le Général Chandler Prakash. Leurs entretiens ont tourné autour de la contribution des Pays-Bas à la Monusco.  

Droits de l’homme : 
Dans le cadre de la clôture des activités commémoratives de la 64ème Journée internationale des droits de l’homme ayant pour thème cette année « Inclusion et droit de participer à la vie publique »,  le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) apporte ce mercredi 6 février à Kinshasa, son appui à l’organisation d’une journée de réflexion et de sensibilisation sur les droits des personnes vivant avec un handicap, à laquelle une cinquantaine de ces personnes prennent part.  
Pour rappel, le 10 décembre 2012 à Kinshasa, la ministre de la Justice et des Droits humains avait organisé, conjointement avec le BCNUDH, une cérémonie officielle marquant la célébration de cette journée. Beaucoup d’autres activités ont été organisées à travers le territoire de la République démocratique du Congo, notamment avec l’appui du BCNUDH, dans le cadre de la célébration de cette journée.  

Police Monusco : 
Dans le cadre de ses activités, la Police Monusco a procédé ce mardi 5 février, au Commissariat général de la Police Nationale Congolaise (PNC), à la clôture de la 2ème session de la formation en Informatique, au profit des cadres et agents de la PNC. Cette action s’inscrit dans le cadre de la dynamique continue du renforcement des capacités de la PNC.  

Développement 
UNICEF : 
Le Gouvernement congolais a soumis fin 2012, deux rapports au Comité des Droits de l’Enfant à Genève. Le premier porte sur la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant, alors que le second concerne le protocole facultatif sur la traite, la vente et la pornographie entraînant les enfants. Le Comité des Droits de l'enfant poursuit actuellement l'examen de ces rapports avant de formuler ses recommandations.  
Par ailleurs, pendant plus d’un mois, des ONG locales (Médecins du Monde et Aide à l'enfance défavorisée) et les préposés de l’état civil en charge de l’enregistrement des naissances ont tenu des discussions qui se sont achevées le 5 février 2013. Leurs échanges avaient pour objectif d’améliorer le taux d’enregistrement des enfants à l’état civil. Selon les données MICS 2010 (Enquête à indicateurs multiples), ce taux est de 25 % à Kinshasa et, de 28 % au niveau national. 
En outre, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, l'Envoyé spécial des Nations Unies pour l'éducation mondiale, Gordon Brown et le Président de la Banque mondiale, Jim Kim, ont décidé d'organiser les 18 et 19 avril 2013, à Washington, une réunion ministérielle de l'Education pour tous, à laquelle sont conviés les ministres des Finances et de l’Education de neuf pays dont la République démocratique du Congo. 
Collectivement, ces 9 pays (Bangladesh, RDC, Ethiopie, Haïti, Inde, Nigeria, Pakistan, Yémen et Sud Soudan) comptent près des trois cinquièmes des enfants du monde non scolarisés et qui se heurtent à de graves obstacles pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Le but recherché par cette rencontre de haut niveau est d'identifier les freins à l'expansion de l'accès et à l'amélioration de la qualité de l'éducation de base.  L’UNICEF accompagne le gouvernement congolais dans la préparation de sa contribution pour la réunion de Washington. Les données sur la situation des enfants congolais hors du système scolaire (plus de sept millions) seront alors disponibles suite à une étude qui vient d’être menée par l’UNICEF, grâce au financement de la coopération britannique (DFID), et qui sera validée au cours de la dernière semaine de février.    

FAO : 
Le projet conjoint UNICEF-FAO d’appui à 62 espaces communautaires d’éveil (ECE) vient d’être lancé simultanément dans les provinces de l’Equateur (27 espaces) et du Bandundu (35 espaces). Il a pour objectif d’améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire de plus de 7 000 enfants et de leurs familles.  La FAO et l’UNICEF vont travailler ensemble afin de promouvoir de bonnes pratiques alimentaires dans les ECE qui sont des structures mises en place pour l’encadrement des enfants de 3 à 5 ans. 5.500 ménages agricoles affectés par les inondations de décembre 2011 dans les territoires de Kasangulu, Madimba et Mbanza-Ngungu en province du Bas-Congo, ont pu redémarrer leur production agricole grâce à l’appui apporté par la FAO.  
Au total, près de 200 000 kilos de légumes ont été récoltés lors de la dernière saison. Cette importante production a contribué non seulement à la baisse des prix des denrées agricoles sur les marchés locaux mais surtout à rétablir les moyens d’existence des populations bénéficiaires du soutien de la FAO. 
ONUDI : 
Une unité de traitement de manioc sera inaugurée demain à Kimpese en présence du Ministre de l’Industrie, Petites et Moyennes Entreprises, de l’Ambassadeur du Japon en République démocratique du Congo et du Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI). 
Les producteurs de manioc pourront désormais confier leurs récoltes au centre agro-industriel du Bas-Congo qui se chargera de fabriquer et conditionner des produits finis à plus forte valeur ajoutée et de qualité. Ces produits subiront en effet des tests en laboratoire avant d’être commercialisés soit directement par le Centre soit par les producteurs. 
Le Centre agro-industriel de Kimpese est un projet mis en œuvre depuis mars 2011 par l’ONUDI sur financement japonais. C’est un lieu de formation aux bonnes pratiques de production, de fabrication et d’hygiène alimentaire, d’initiation à l’entreprenariat et à la gestion et de transformation de produits essentiels pour les populations du Bas-Congo. Prochaine étape : la mise en place d’une filière de transformation des fruits. 
Humanitaire 
La communauté humanitaire en RDC lance son Plan d’action humanitaire 2013 
Le Plan d’action humanitaire de la République Démocratique du Congo pour l’année 2013 sera lancé ce jeudi 7 janvier 2013 à Kinshasa. La cérémonie sera présidée par le Ministre des Affaires sociales, action humanitaire et solidarité nationale et le Coordonnateur de l’action humanitaire en RDC, M. Moustapha Soumaré. Le Plan d’action humanitaire traduit en actions la stratégie commune des organisations humanitaires pour venir en aide aux personnes affectées.  
Basé sur des évaluations chiffrées menées à travers le pays, le Plan d’action est aussi un appel de fonds. En 2012, la communauté humanitaire avait initialement lancé un appel pour près de 720 millions de dollars, montant revu à la hausse à 790 millions US, suite à une détérioration de la situation. Plus de 560 millions ont été reçus des donateurs, le plus haut pourcentage de contribution de ces dernières années. Ces contributions ont permis, entre autres, à plus de 6 millions d’enfants d’être vaccinés contre la rougeole ; plus de 3,6 millions de personnes ont reçu de la nourriture ; plus de 2.000 enfants ont été sortis des groupes armées et réunifiés avec leurs familles ; et aux autorités congolaises et leurs partenaires de répondre à la crise de l’Ebola. 
PAM/FAO : 
« Près de 3,5 millions de personnes sont en insécurité alimentaire dans la province du Sud-Kivu, dont plus d’un million de personnes en état d’insécurité alimentaire sévère ». C’est ce que révèle une enquête menée fin 2012 par le ministère provincial de l’Agriculture, de l’Elevage, de la pêche et du Développement rural, le PAM et la FAO. 
Une personne est considérée en insécurité alimentaire lorsque qu’elle ne peut ni produire ni acheter de la nourriture en quantité suffisante. 
L’enquête montre que la situation alimentaire reste précaire dans cette province où globalement 62% des ménages sont affectés par l’insécurité sous la forme sévère ou modérée contre 60% à la même période l’année dernière. Dans certains territoires, la situation aurait pu se détériorer davantage sans l’assistance humanitaire.  
Situation militaire 
Durant la semaine écoulée, l’Ouest de la République Démocratique du Congo a été jugé globalement calme. 
En Province Orientale, aucun incident significatif n’a été signalé pendant la période sous examen. Toutefois, des rapports ont confirmé la présence d’éléments résiduels de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) dans le territoire d’Ango.   
Dans le cadre de l’opération conjointe dénommée « Reassurance » (Réconfort), des projections de troupes des Forces Spéciales Guatémaltèques de la Force de la Monusco et des Forces Armées de la République Démocratiques du Congo (FARDC), couplées aux nombreuses reconnaissances aériennes, ont été conduites dans et au-dessus de la région de Napopo (District de Haut-Uélé), dans le but d’évaluer la situation sécuritaire, dissuader les activités des groupes armés résiduels, rassurer et protéger les populations civiles. 
Du 31 janvier au 1er février 2013, suite aux rapports ayant signalé des mouvements suspects d’éléments des groupes armés autour de Niangara, des Casques bleus du bataillon Marocain et des Forces Spéciales Guatémaltèques de la Monusco ont conjointement mené avec les FARDC, des patrouilles aériennes de longue portée au-dessus de la localité de Niangara et de ses environs, dans le but d’évaluer la situation sécuritaire et de vérifier les informations reçues. Les résultats font état d’une situation sécuritaire apaisée sur le terrain, et aucune présence d’élément armé dans le secteur n’a été signalée. 
En Ituri, l’environnement sécuritaire est demeuré imprévisible au Sud du territoire d’Irumu, à cause de la présence des miliciens du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI). 
Le 29 janvier 2013, le poste opérationnel du 2ème bataillon Bangladais de la Force de la Monusco de Mahagi a fourni à la paroisse catholique de Luga, le soutien administratif nécessaire à la célébration du centenaire de son existence. 
Le même jour, le médecin et le commandant du poste opérationnel du 2ème bataillon Bangladais de la Force de la Monusco de Mahagi, ont remis à titre gracieux à l’administrateur de la clinique médicale communautaire de Luga, un important lot de médicaments destinés à la prise en charge effective des patients dans la région. 
Le 2 février 2013, la Force de la Monusco et les FARDC ont poursuivi les opérations de bouclage et de ratissage dans les zones situées autour de Mambasa, dans le but d’y déloger les forces négatives, et protéger les populations civiles. 
A la même date, le contingent de la Monusco de Mahagi a organisé une campagne médicale au profit des habitants de la région, au cours de laquelle cent huit (108) patients souffrant de pathologies diverses ont reçu des traitements et médicaments à titre gracieux. 
Le même jour, le commandant du poste opérationnel de la Monusco de Mahagi a au cours d’une patrouille intensive conduite dans la région, apporté ses bons offices à la réconciliation des communautés Jupafoto et Jupakecha du village Parombo, en conflits récurrents. Les deux communautés réconciliées ont exprimé leur gratitude à la Monusco, et promis une coexistence pacifique. 
La situation sécuritaire au Nord-Kivu demeure tendue et imprévisible. 
Le M23 continue de consolider sa présence dans les zones sous son contrôle au Nord de Goma. Cependant, ses éléments continuent de faire défection et de se rendre aux différents postes opérationnels de la MONUSCO déployés à travers la région. 
Le 28 janvier 2013, vingt-deux patients souffrant de pathologies diverses, ont été soignés gratuitement pendant la campagne médicale organisée par le poste opérationnel de la Monusco de Nyanzale, au profit des habitants de la région. 
Le 29 janvier 2013, un véhicule en déplacement de Kibumba vers Rumangabo, a transporté pour une formation d’endoctrinement, un groupe d’environ soixante personnes, constitué de chefs des villages, de chefs des quartiers et des autorités du M23, en provenance des zones situées au Sud de Rugari. 
Le 31 janvier 2013, le poste opérationnel de la Monusco de Mpofi a promptement déployé une patrouille d’intervention rapide pour secourir les passagers d’un véhicule accidenté à 9 kilomètres au Nord de Mpofi.
Des soins de première urgence ont été prodigués aux sept passagers blessés par les Casques bleus, qui ont ensuite procédé à leur évacuation vers le centre de santé de Mpofi.  
Le 2 février 2013, le poste opérationnel de la Monusco de Kirumba a organisé une campagne médicale au profit des habitants de la région, pendant laquelle trente-deux patients ont reçu des traitements à titre gracieux. 
Au chapitre des redditions dans la province, du 28 janvier au 4 février 2013, au total vingt-deux éléments, en provenance de différents groupes armés, notamment sept rebelles du M23, un élément Mayi-Mayi Patriotes Résistants Congolais (PARECO), deux éléments Mayi-Mayi dont une fille mineure, cinq FDLR-FOCA (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda-Forces Combattantes Abacunguzi) dont un enfant soldat, cinq miliciens APCLS (Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain), deux combattants Mayi-Mayi Yira, dont un enfant soldat, se sont rendus aux troupes onusiennes déployées à Kanyabayonga, Nyamilima, Sake, Kilimanyoka,  Kiwanja, Nyanzale, Katale et Kirumba. 
La situation sécuritaire au Sud-Kivu est demeurée volatile, dans un environnement tendu et imprévisible. 
Les éléments Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki ont récemment étendu leur influence sur plusieurs zones minières situées sur les limites territoriales des territoires de Walungu, et de Shabunda. 
Le 28 janvier 2013, le commandant du 1006ème régiment des FARDC a informé le commandant du poste opérationnel de la Force de la Monusco de Minova, de la collecte par les FARDC de quarante-quatre fusils AK-47 auprès des éléments Mayi-Mayi Nyatura, pendant la campagne de sensibilisation conduite dans la région de Ngungu. 
Le 29 janvier 2013, des patrouilles à pied et motorisées de la Force de la MONUSCO ont établi un camp médical et un point de distribution de denrées alimentaires au village Mikenge, situé à 9 kilomètres au Nord- est de Minembwe. Cinquante personnes souffrant de pathologies diverses ont été soignées gratuitement, et des vivres distribués aux orphelins, ainsi qu’aux familles nécessiteuses. 
Dans la nuit du 29 au 30 janvier 2013, les FARDC ont vigoureusement repoussé une attaque d’éléments Rahiya Mutomboki lancée contre leur position située au village Luza, à 54 kilomètres au Nord de Shabunda, et tué quatre (04) assaillants. Les Forces gouvernementales ont perdu deux soldats lors de ces accrochages. 
Le 1er février 2013, les Casques bleus déployés en patrouilles aux villages Kawizi et Kingwena, situés respectivement à 12 et 15 kilomètres au Nord de Kavimvira et de Baraka, ont établi des camps médicaux et des points de distribution de denrées alimentaires, où quarante patients ont été soignés de manière bénévole, et des vivres distribués aux orphelins et aux familles nécessiteuses. Les troupes onusiennes ont par ailleurs apporté leur concours aux populations de ces villages pour la réhabilitation des principaux axes routiers. 
 Le 3 février 2013, monsieur Gustave Bagayamukwe Tadji a, dans une lettre ouverte adressée au Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, monsieur Ban Ki-moon, annoncé la création d’un nouveau mouvement politico-militaire dénommé l’Union des Forces Révolutionnaires du Congo (UFRC), qui prône le renversement du régime du président Kabila. Le Colonel Albert Kahasha, déserteur FARDC et sympathisant du M23, est le coordonateur militaire du mouvement.  
Dans la nuit du 3 au 4 février 2013, les FARDC ont délogé les Rahiya Mutomboki de la localité de Luntukulu, située à 25 kilomètres au Sud de Walungu, sans subir de pertes. 
La situation sécuritaire au Katanga s’avère instable. 
Les Mayi-Mayi Gédéon et Kata-Katanga assurent un large contrôle du territoire de Pweto. 
La situation sécuritaire dans le Secteur 2 est relativement calme et sous le contrôle des Forces onusienne et congolaise. 
Du 29 au 30 janvier 2013, les Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki ont après des violents accrochages avec les FARDC, progressé jusqu’à 70 kilomètres de la localité de Punia. 
Le 1er février 2013, les FARDC ont lancé une contre-offensive dans le territoire de Punia pour les déloger après plus de dix jours d’occupation de la zone minière de Kasese. Ils les ont contraints à se replier vers les zones minières de Kitamuna, Kachokola, et Umbaumba. Ces accrochages ont provoqué le déplacement de la population vers la forêt. 
Enfin, concernant les statistiques des patrouilles, la Force de la MONUSCO a mené 1.149 patrouilles armées, dont 536 nocturnes et fourni 48 escortes, pendant que 302 autres patrouilles ont été menées par les Observateurs Militaires de la Force.                 

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