La Représentation Régionale du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en RDC se réjouit de la décision du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, de reconnaître le statut de réfugiés aux centrafricains ayant fui leur pays à la suite des graves événements survenus récemment en République Centrafricaine. Cette décision a été prise par arrêté ministériel N°25/CAB/MININTERSEDAC/050/2012 du 11 février 2013.
La prise de cet arrêté ministériel intervient dans un contexte d’afflux de réfugiés centrafricains vers la RDC. En effet, depuis la mi-décembre 2012, de nombreux réfugiés centrafricains sont arrivés dans la Province de l’Equateur et dans la Province Orientale.
A la date du 13 février 2013, on estime à 15,000, le nombre de nouveaux réfugiés centrafricains ayant trouvé l’asile en RDC. Dans le Nord Ubangui, dans la Province de l’Equateur, ce sont 13.893 réfugiés dont 6.781 à Mobayi Mbongo, 736 à Satema, 2.055 à Pandu, 2.577 à Ngele, et 107 à Bandakilimoto qui ont été identifiés par plusieurs sources locales dont la Direction Genérale de Migration, la Société civile, la Caritas. De nombreux enfants (un peu plus de 5.000) constituent la frange la plus vulnérable de ces nouveaux arrivés. Dans la Province Orientale et spécifiquement dans le territoire d’Ango, plus de 1.100 réfugiés ont été également identifiés. Ces chiffres ne serontconfirmés qu’après l’enregistrement par les équipes techniques du HCR et de la Commission Nationale pour les Réfugiés qui se rendent sur le terrain à cet effet.
Selon les témoignages recueillis auprès des réfugiés à Mobayi Mbongo, leurs maisons et échoppes ont été pillées par des hommes armés et leur vie a été menacée. Certains parmi eux ont fui de façon préventive pour
échapper aux exactions qui sont commises dans leurs villages.
Du 11 au 24 janvier 2013, une mission composée du HCR et de la Commission Nationale pour les Réfugiés (CNR) s’est rendue dans la zone de Mobayi Mbongo pour apporter l’assistance en vivre à un millier de réfugiés. La mission s’était retirée après avoir mis en place un système de suivi des mouvements de population à la frontière avec l’appui d’acteurs locaux comprenant les autorités locales et les membres de la société civile.
Une mission inter agence composée du HCR, de l’UNICEF, du PAM et de la MONUSCO est arrivée le Jeudi 14 février 2013, dans la Province de l’Equateur, à Mobayi-Mbongo et ses environs pour évaluer les
besoins des réfugiés centrafricains et organiser la réponse humanitaire sur le terrain. Le HCR et la CNR vont maintenir la présence d’une équipe dans la zone pour apporter une assistance d’urgence en vivres et en biens domestiques et procéder à l’enregistrement des réfugiés.
Outre ces nouveaux réfugiés, il faut signaler qu’entre novembre 2011 et juillet 2012, 1.700 réfugiés centrafricains sont arrivés en plusieurs vagues pour fuir l’insécurité créée par des groupes armés non identifiés dans leur localité d’origine. Ils se sont installés dans plusieurs petites localités congolaises comme Bakundu et dans les îles autour de Ngele le long de la rivière Ubangi dans les territoires de Libenge et de Bosobolo, districts du Nord-Ubangui et du Sud Ubangi dans la province de l’Equateur.
La prise de cet arrêté ministériel intervient dans un contexte d’afflux de réfugiés centrafricains vers la RDC. En effet, depuis la mi-décembre 2012, de nombreux réfugiés centrafricains sont arrivés dans la Province de l’Equateur et dans la Province Orientale.
A la date du 13 février 2013, on estime à 15,000, le nombre de nouveaux réfugiés centrafricains ayant trouvé l’asile en RDC. Dans le Nord Ubangui, dans la Province de l’Equateur, ce sont 13.893 réfugiés dont 6.781 à Mobayi Mbongo, 736 à Satema, 2.055 à Pandu, 2.577 à Ngele, et 107 à Bandakilimoto qui ont été identifiés par plusieurs sources locales dont la Direction Genérale de Migration, la Société civile, la Caritas. De nombreux enfants (un peu plus de 5.000) constituent la frange la plus vulnérable de ces nouveaux arrivés. Dans la Province Orientale et spécifiquement dans le territoire d’Ango, plus de 1.100 réfugiés ont été également identifiés. Ces chiffres ne serontconfirmés qu’après l’enregistrement par les équipes techniques du HCR et de la Commission Nationale pour les Réfugiés qui se rendent sur le terrain à cet effet.
Selon les témoignages recueillis auprès des réfugiés à Mobayi Mbongo, leurs maisons et échoppes ont été pillées par des hommes armés et leur vie a été menacée. Certains parmi eux ont fui de façon préventive pour
échapper aux exactions qui sont commises dans leurs villages.
Du 11 au 24 janvier 2013, une mission composée du HCR et de la Commission Nationale pour les Réfugiés (CNR) s’est rendue dans la zone de Mobayi Mbongo pour apporter l’assistance en vivre à un millier de réfugiés. La mission s’était retirée après avoir mis en place un système de suivi des mouvements de population à la frontière avec l’appui d’acteurs locaux comprenant les autorités locales et les membres de la société civile.
Une mission inter agence composée du HCR, de l’UNICEF, du PAM et de la MONUSCO est arrivée le Jeudi 14 février 2013, dans la Province de l’Equateur, à Mobayi-Mbongo et ses environs pour évaluer les
besoins des réfugiés centrafricains et organiser la réponse humanitaire sur le terrain. Le HCR et la CNR vont maintenir la présence d’une équipe dans la zone pour apporter une assistance d’urgence en vivres et en biens domestiques et procéder à l’enregistrement des réfugiés.
Outre ces nouveaux réfugiés, il faut signaler qu’entre novembre 2011 et juillet 2012, 1.700 réfugiés centrafricains sont arrivés en plusieurs vagues pour fuir l’insécurité créée par des groupes armés non identifiés dans leur localité d’origine. Ils se sont installés dans plusieurs petites localités congolaises comme Bakundu et dans les îles autour de Ngele le long de la rivière Ubangi dans les territoires de Libenge et de Bosobolo, districts du Nord-Ubangui et du Sud Ubangi dans la province de l’Equateur.
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