Kinshasa, le 18 février 2013. L’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), réseau africain d’experts juristes et journalistes volontaires pour la défense et la promotion de la liberté de la presse, s’insurge contre la mise à sac des installations de la radio Sauti ya Punia, une station communautaire émettant à Punia, cité située à 250 kms au nord de Kindu, chef-lieu de la province de Maniema, à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Les installations de la radio Sauti ya Punia ont été pillées, le 16 février 2013, après les affrontements entre éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et ceux d’une milice locale dénommée « Raïa Mutomboke » qui se disputaient le contrôle de cette cité minière de Maniema.
Les auteurs de ce pillage n’ont pas été clairement identifiés, car le bureau de la radio a été saccagé au moment où plusieurs journalistes de Sauti ya Punia avaient fui les combats se réfugiant dans la forêt, craignant les représailles des forces loyalistes et des miliciens.
Une semaine avant cette mise à sac, la radio a du interrompre ses émissions à la suite des menaces proférées par des soldats des FARDC qui étaient à la recherche de Marie Tirie, une animatrice de la radio vivant actuellement en clandestinité. Odon Numbi, directeur de la radio, a quitté Punia pour trouver refuge à Lubutu, une citée située à 135 kms de Punia.
De ce qui précède, OLPA condamne vigoureusement ces actes de vandalisme perpétrés contre la radio Sauti ya Punia ainsi que les menaces contre ses journalistes. Ces actes violent gravement la liberté de la presse garantie par la législation congolaise et les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme.
En conséquence, OLPA demande instamment aux autorités de la province de Maniema d’identifier les responsables de ces actes et de les sanctionner conformément à la loi. OLPA exhorte enfin les autorités provinciales et nationales à favoriser l’exercice de la liberté de presse sur toute l’étendue de la province de Maniema.
Les installations de la radio Sauti ya Punia ont été pillées, le 16 février 2013, après les affrontements entre éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et ceux d’une milice locale dénommée « Raïa Mutomboke » qui se disputaient le contrôle de cette cité minière de Maniema.
Les auteurs de ce pillage n’ont pas été clairement identifiés, car le bureau de la radio a été saccagé au moment où plusieurs journalistes de Sauti ya Punia avaient fui les combats se réfugiant dans la forêt, craignant les représailles des forces loyalistes et des miliciens.
Une semaine avant cette mise à sac, la radio a du interrompre ses émissions à la suite des menaces proférées par des soldats des FARDC qui étaient à la recherche de Marie Tirie, une animatrice de la radio vivant actuellement en clandestinité. Odon Numbi, directeur de la radio, a quitté Punia pour trouver refuge à Lubutu, une citée située à 135 kms de Punia.
De ce qui précède, OLPA condamne vigoureusement ces actes de vandalisme perpétrés contre la radio Sauti ya Punia ainsi que les menaces contre ses journalistes. Ces actes violent gravement la liberté de la presse garantie par la législation congolaise et les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme.
En conséquence, OLPA demande instamment aux autorités de la province de Maniema d’identifier les responsables de ces actes et de les sanctionner conformément à la loi. OLPA exhorte enfin les autorités provinciales et nationales à favoriser l’exercice de la liberté de presse sur toute l’étendue de la province de Maniema.
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