Selon l’ONU plus de 700.000 personnes se trouvent actuellement en situation de vulnérabilité dans
le Nord-Kivu - augmentation de la violence, le faible rendement des récoltes
et l’accès limité à l’eau potable autant de facteurs ayant entraîné une
forte dégradation de la situation.
Goma : La crise humanitaire qui touche l’est de la République Démocratique du Congo ne cesse de se développer, frappant ainsi des centaines de milliers de personnes dans la région du Masisi. Selon Oxfam, la montée des violences armées empêche les populations de bénéficier d’un certain nombre de services essentiels, tels que l’accès à l’eau et à la nourriture.
Cette région du Nord Kivu a été le récent théâtre de violents affrontements entre différentes forces armées qui se disputent l’accès aux territoires et ressources minérales, créant ainsi de larges mouvements de civiles qui se trouvent maintenant déplacés dans différents camps. Oxfam demande à ce que l’aide soit accentuée dans cette région et appelle le gouvernement Congolais ainsi que les forces de maintient de la paix de la Monusco à mettre en place une meilleur protection des civils.
L’organisation d’aide internationale Oxfam travaille actuellement à l’augmentation de son intervention dans la région de Rubaya en Masisi, et ce afin de fournir un accès à l’eau et à des installations sanitaires à plus de 45 000 déplacés Congolais. Le manque d’accès aux services essentiels contribue aux dégradations sanitaires des populations. En effet, après le signalement de plusieurs cas de choléra à l’est de la ville de Masisi, il ne fait nul doute que le manque d’eau potable ait contribué à la propagation de la maladie.
Les installations d’eau et d’assainissement sont à peine existantes dans cette région, d’autant que les infrastructures mises en place dans le passé par Oxfam et d’autres organisations doivent être réhabilitées. Depuis des mois, la violence limite l’intervention des organisations humanitaires internationales. Toutefois, bien que la situation demeure potentiellement violente, les ONG tachent de profiter du répit actuel pour démarrer de nouveaux programmes.
« La croissance de l’insécurité a conduit des milliers personnes déplacées à être accueillies dans des camps ou à s’installer dans différents lieux. Les populations refusent catégoriquement de retourner chez elles tant qu’elles ne se sentent pas suffisamment en sécurité. Masisi représente un des contextes les plus éprouvants que nous ayons pu voir au Congo au cours des dernières années. Nous appelons tous les acteurs – ONU et ONG – à augmenter et réunir leurs efforts afin de faire face à l’aggravation actuelle de la crise humanitaire’ déclare Sylvie Louchez, Directrice Pays d’Oxfam en République Démocratique du Congo.
« Le nombre de personnes avec lequel nous travaillons est beaucoup trop élevé pour être ignoré. Des centaines de milliers de Congolais craignent pour leurs vies et ont besoin d’aide de façon urgente », ajoute Sylvie Louchez.
Oxfam met en garde contre le fait que les violences puissent affecter directement la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des populations. Les combats empêchent notamment les agriculteurs de semer pour leurs prochaines récoltes. De plus, la précédente saison des pluies et les inondations ont causé des glissements de terrains, qui ont par la suite lourdement détérioré l’état de nombreuses routes. De ce fait, il devient encore plus difficile pour les commerçants d’atteindre leurs différents acheteurs et marchés.
« Le manque de services publics à Masisi a rendu la situation encore plus difficile. Dans plusieurs régions, les services de santé et les points d’accès à l’eau ne sont pas accessibles de façon continue. 70% des populations déplacées se trouvent toujours dans des communautés hôtes. Cette situation met en péril des centaines de milliers de personnes, n’ayant n’ont qu’un accès restreint à l’eau et guère de nourriture à partager » explique Sylvie Louchez.
Oxfam rappelle que le manque de protection déployé de la part du gouvernement et les casques bleus de l’ONU a pour conséquence d’inciter les populations à faire justice elles-mêmes. Ainsi des patrouilles se sont rapidement transformées en milices, ce qui ne fait qu’augmenter le risque d’exacerber davantage les violences.
‘Les communautés ont besoin d’une protection convenable afin de les dissuader de prendre les armes. La prolifération de ces petits groupes armés représente une menace supplémentaire pour la paix et on doit tenir compte dès maintenant, déclare Sylvie Louchez
Goma : La crise humanitaire qui touche l’est de la République Démocratique du Congo ne cesse de se développer, frappant ainsi des centaines de milliers de personnes dans la région du Masisi. Selon Oxfam, la montée des violences armées empêche les populations de bénéficier d’un certain nombre de services essentiels, tels que l’accès à l’eau et à la nourriture.
Cette région du Nord Kivu a été le récent théâtre de violents affrontements entre différentes forces armées qui se disputent l’accès aux territoires et ressources minérales, créant ainsi de larges mouvements de civiles qui se trouvent maintenant déplacés dans différents camps. Oxfam demande à ce que l’aide soit accentuée dans cette région et appelle le gouvernement Congolais ainsi que les forces de maintient de la paix de la Monusco à mettre en place une meilleur protection des civils.
L’organisation d’aide internationale Oxfam travaille actuellement à l’augmentation de son intervention dans la région de Rubaya en Masisi, et ce afin de fournir un accès à l’eau et à des installations sanitaires à plus de 45 000 déplacés Congolais. Le manque d’accès aux services essentiels contribue aux dégradations sanitaires des populations. En effet, après le signalement de plusieurs cas de choléra à l’est de la ville de Masisi, il ne fait nul doute que le manque d’eau potable ait contribué à la propagation de la maladie.
Les installations d’eau et d’assainissement sont à peine existantes dans cette région, d’autant que les infrastructures mises en place dans le passé par Oxfam et d’autres organisations doivent être réhabilitées. Depuis des mois, la violence limite l’intervention des organisations humanitaires internationales. Toutefois, bien que la situation demeure potentiellement violente, les ONG tachent de profiter du répit actuel pour démarrer de nouveaux programmes.
« La croissance de l’insécurité a conduit des milliers personnes déplacées à être accueillies dans des camps ou à s’installer dans différents lieux. Les populations refusent catégoriquement de retourner chez elles tant qu’elles ne se sentent pas suffisamment en sécurité. Masisi représente un des contextes les plus éprouvants que nous ayons pu voir au Congo au cours des dernières années. Nous appelons tous les acteurs – ONU et ONG – à augmenter et réunir leurs efforts afin de faire face à l’aggravation actuelle de la crise humanitaire’ déclare Sylvie Louchez, Directrice Pays d’Oxfam en République Démocratique du Congo.
« Le nombre de personnes avec lequel nous travaillons est beaucoup trop élevé pour être ignoré. Des centaines de milliers de Congolais craignent pour leurs vies et ont besoin d’aide de façon urgente », ajoute Sylvie Louchez.
Oxfam met en garde contre le fait que les violences puissent affecter directement la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des populations. Les combats empêchent notamment les agriculteurs de semer pour leurs prochaines récoltes. De plus, la précédente saison des pluies et les inondations ont causé des glissements de terrains, qui ont par la suite lourdement détérioré l’état de nombreuses routes. De ce fait, il devient encore plus difficile pour les commerçants d’atteindre leurs différents acheteurs et marchés.
« Le manque de services publics à Masisi a rendu la situation encore plus difficile. Dans plusieurs régions, les services de santé et les points d’accès à l’eau ne sont pas accessibles de façon continue. 70% des populations déplacées se trouvent toujours dans des communautés hôtes. Cette situation met en péril des centaines de milliers de personnes, n’ayant n’ont qu’un accès restreint à l’eau et guère de nourriture à partager » explique Sylvie Louchez.
Oxfam rappelle que le manque de protection déployé de la part du gouvernement et les casques bleus de l’ONU a pour conséquence d’inciter les populations à faire justice elles-mêmes. Ainsi des patrouilles se sont rapidement transformées en milices, ce qui ne fait qu’augmenter le risque d’exacerber davantage les violences.
‘Les communautés ont besoin d’une protection convenable afin de les dissuader de prendre les armes. La prolifération de ces petits groupes armés représente une menace supplémentaire pour la paix et on doit tenir compte dès maintenant, déclare Sylvie Louchez
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire