Kinshasa, le 8 février 2013- L'Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ) demande à la Justice congolaise de poursuivre les auteurs de discours de haine tribale et ethnique et des menaces de mort proférées contre ceux qui plaident pour la mise en application de la décentralisation et du découpage territorial dans la province du Katanga.
L'ACAJ a enregistré plusieurs cas et le dernier en date est celui de Me José Yav Kathung, Professeur à l'université et avocat au Barreau de Lubumbashi, qui a reçu, le matin du 3 février 2013 vers 6 heures du matin, un appel téléphonique d'un numéro masqué en ces termes : « Tu te crois malin parce que tu es dans les draps du Ministre de l’intérieur en te permettant de contredire notre position sur le découpage. Continues et tu verras… 30 minutes après, il recevrai un autre appel en ces termes : « Weye ka professeur, tu penses te positionner avec tes déclarations sur le découpage, nous allons t’aider a quitter Katanga yetu… ».
Ces menaces font suite à une interview qu'il avait accordée à la radio et télévision Mwangaza le samedi 2 février 2013 et au cours de laquelle il a plaidé pour la mise en œuvre de la décentralisation et du découpage territorial qui devra doter la RDC de 25 provinces plus la Ville de Kinshasa conformément à l'article 2 de la Constitution. L'ACAJ condamne les menaces de mort proférées à Me José Yav, et appelle les responsables politiques du Katanga au respect de la liberté d'expression et d'opinion garanties à tout citoyen.
« La décentralisation et le découpage territorial constituent un élargissement de la démocratie participative pour stimuler la responsabilisation des acteurs à la base. Ils offrent non seulement des espoirs d’un renforcement de la démocratie et de la bonne gouvernance locale, mais surtout une perspective d’une plus grande efficacité et efficience dans l’offre de services adaptés aux besoins locaux et un cadre adapté pour atteindre les objectifs de développement socio-économique, a déclaré Me Georges Kapiamba, Président national de l'ACAJ ».
« Les appels aux meurtres lancés contre les défenseurs de la décentralisation et du découpage territorial, par certains acteurs politiques au Katanga, doivent être sanctionnés par les autorités judiciaires afin de prévenir des agressions physiques de défenseurs de la décentralisation et du découpage territorial, a déclaré Me Paul Bamopala, Chargé de protection à l'ACAJ »
Vu ce qui précède, l'ACAJ recommande :
Aux acteurs politiques du Katanga, de renoncer à l'intolérance politique et s'engager dans la vulgarisation des valeurs de coexistence pacifique de communautés ;
A la Justice, d'anticiper des violences politiques en RDC en général, et au Katanga en particulier, en engageant des poursuites judiciaires à l'encontre des auteurs des appels aux meurtres, à la haine tribale et ethnique ;
Au Gouvernement congolais, de prendre des dispositions nécessaires pour expliquer à la population congolaise les avantages politiques et socio-économiques de la décentralisation et du découpage territorial.
L'ACAJ a enregistré plusieurs cas et le dernier en date est celui de Me José Yav Kathung, Professeur à l'université et avocat au Barreau de Lubumbashi, qui a reçu, le matin du 3 février 2013 vers 6 heures du matin, un appel téléphonique d'un numéro masqué en ces termes : « Tu te crois malin parce que tu es dans les draps du Ministre de l’intérieur en te permettant de contredire notre position sur le découpage. Continues et tu verras… 30 minutes après, il recevrai un autre appel en ces termes : « Weye ka professeur, tu penses te positionner avec tes déclarations sur le découpage, nous allons t’aider a quitter Katanga yetu… ».
Ces menaces font suite à une interview qu'il avait accordée à la radio et télévision Mwangaza le samedi 2 février 2013 et au cours de laquelle il a plaidé pour la mise en œuvre de la décentralisation et du découpage territorial qui devra doter la RDC de 25 provinces plus la Ville de Kinshasa conformément à l'article 2 de la Constitution. L'ACAJ condamne les menaces de mort proférées à Me José Yav, et appelle les responsables politiques du Katanga au respect de la liberté d'expression et d'opinion garanties à tout citoyen.
« La décentralisation et le découpage territorial constituent un élargissement de la démocratie participative pour stimuler la responsabilisation des acteurs à la base. Ils offrent non seulement des espoirs d’un renforcement de la démocratie et de la bonne gouvernance locale, mais surtout une perspective d’une plus grande efficacité et efficience dans l’offre de services adaptés aux besoins locaux et un cadre adapté pour atteindre les objectifs de développement socio-économique, a déclaré Me Georges Kapiamba, Président national de l'ACAJ ».
« Les appels aux meurtres lancés contre les défenseurs de la décentralisation et du découpage territorial, par certains acteurs politiques au Katanga, doivent être sanctionnés par les autorités judiciaires afin de prévenir des agressions physiques de défenseurs de la décentralisation et du découpage territorial, a déclaré Me Paul Bamopala, Chargé de protection à l'ACAJ »
Vu ce qui précède, l'ACAJ recommande :
Aux acteurs politiques du Katanga, de renoncer à l'intolérance politique et s'engager dans la vulgarisation des valeurs de coexistence pacifique de communautés ;
A la Justice, d'anticiper des violences politiques en RDC en général, et au Katanga en particulier, en engageant des poursuites judiciaires à l'encontre des auteurs des appels aux meurtres, à la haine tribale et ethnique ;
Au Gouvernement congolais, de prendre des dispositions nécessaires pour expliquer à la population congolaise les avantages politiques et socio-économiques de la décentralisation et du découpage territorial.
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