APO

dimanche 24 juin 2012

Situatin sécuritaire au Nord-Kivu: face-à-face députés et membres de la société civile au Palais du Peuple


A la suite de la situation sécuritaire troublée au Nord-Kivu, la Coordination de la Société Civile de cette province multiplie des contacts de plaidoyer  pour en alerter au plus haut point l’opinion nationale et internationale. Apres avoir entretenu les medias  au cours d’un point de presse animé vendredi dernier à la Salle de réunion de Fatima (à Kinshasa/Gombe), les Représentants de cette structure ont rencontré certains Diplomates accrédités en RDC.
M. Thomas D’Aquin Muiti et Me Omar Kavota respectivement Président et Vice-président de la Société Civile du Nord-Kivu ont été voir le samedi 23 juin 2012 les députés élus de leur Province. C’est l’une des Salles de réunion du Palais du Peuple (Bureau de l’Assemblée Nationale Congolaise) qui a servi de cadre pour une rencontre d’environs 3 heures.
Au cours de cet échange présidé par le député Konde Vila Kikanda, les délégués de la Société Civile du Nord-Kivu ne sont pas passés par 4 chemins pour interpeller leurs élus face à l’agression du Rwanda, une agression qui fait des milliers de victimes au vu et au su des animateurs des Institutions politiques du pays.
Pour ces acteurs de la Société Civile, s’abstenir de dénoncer tout haut cette agression serait une manière de consacrer la balkanisation du pays. C’est pourquoi, ils invitent les parlementaires à dire tout haut ce qui se passe, à en interpeller l’Exécutif National et le Conseil de sécurité de l’ONU, faute de quoi la population Nord-Kivutienne se prendra en charge pour se libérer de l’évasion Rwandaise.
La Société Civile du Nord-Kivu a attiré l’attention des élus sur une nouvelle guerre ethnique planifiée par le Rwanda au coté de celle du M23, une guerre qui opposerait d’ici quelques matins, si rien n’est fait le plus tôt pour l’empêcher, les Communauté Hutu et Tembo (du Nord-Kivu). Elle déclare détenir des preuves que  le Rwanda a réuni cette semaine certains notables Hutu, leur promettant un soutien militaire en cas où ils acceptent entrer en guerre contre les Tembo. Le Rwanda, selon cette source, cherche à instrumentaliser la Communauté Hutu, en créant une guerre dans une autre, en vue de démontrer à l’opinion internationale que cette partie est ingouvernable ; ce qui justifierait  le mérite de la balkanisation.
 La Société Civile du Nord-Kivu qui ne cache plus sa langue en poche dit détenir les preuves sur ce qu’elle allègue. Elle soutien que si elle n’est pas crue, alors elle dira pensera sur une éventuelle complicité  des uns et les autres (Animateurs des Institutions Politiques, Conseil de Sécurité de l’ONU,…) et sera convaincu qu’il y a un complot monté en toute pièce contre cette partie du Territoire nationale. Elle prend en témoins toute l’opinion en cas où les Députés et le Gouvernement restent indifférents, silencieux voire inertes face à la menace, et souligne d’avance que le combat en faveur de la balkanisation du pays en ces jours est d’avance perdue, la RDC étant  est un Etat-Nation.
Le même message a été donné aux représentants attitrés du Gouvernement que la Société Civile du Nord-Kivu a rencontré l’après-midi de ce samedi. Ici, elle en outre alerté le Gouvernement sur les informations selon lesquelles le Rwanda cherche à bloquer la publication au Conseil de Sécurité du Rapport des Experts des Nations Unies   qui vient d’établir noir sur blanc comment certains Officiels Rwandais sont ceux qui entretiennent la guerre du M23.
Pour les Responsables de la Société Civile, l’Etat Congolais devra cesser de céder à l’hypocrisie diplomatique Rwandais et de considérer dorénavant ce pays comme agresseur et non un Etat ami. Si les autorités veulent vérifier la bonne foi du Rwanda, la Société Civile leur propose de demander au Rwanda  quelle accepte que les Fardc entrent dans son pays pour attaquer le M23 sur la colline de Runyonyi à partir d’une base-arrière  institué en Territoire  Rwandais. Cela, serait faire comme la Rdc qui avait autorisé à l’armée Rwandaise de franchir sa frontière pour y poursuivre les Fdlr.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire