Bruxelles, 7 juin 2012 (AFP) - L'Union européenne a exprimé jeudi sa "forte préoccupation" face à l'aggravation de la situation dans les
provinces instables des Nord et Sud Kivu en République démocratique du Congo (RDC).
L'UE et ses Etats membres sont attachés à la stabilité et la sécurité de la région, a rappelé la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, dans un communiqué. Il est "dans l'intérêt de tous" que la RDC puisse établir son autorité sur tout son territoire, a-t-elle souligné.
L'UE et ses Etats membres sont attachés à la stabilité et la sécurité de la région, a rappelé la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, dans un communiqué. Il est "dans l'intérêt de tous" que la RDC puisse établir son autorité sur tout son territoire, a-t-elle souligné.
Des
combats se déroulent dans la province du Nord-Kivu depuis début mai entre l'armée et des mutins ex-rebelles. Mme Ashton a dénoncé la rébellion au
sein des forces armées congolaises (FARDC) et condamné les meurtres de civils
par des groupes armés y compris par des membres des Forces démocratiques de
libération du Rwanda (FDLR), dont certains membres sont recherchés par Kigali
pour leur participation présumée au génocide des Tutsi par les Hutu en 1994 au
Rwanda.
"L'UE rappelle son ferme engagement à la lutte contre l'impunité et la nécessité de traduire les auteurs d'actes criminels devant la justice", a-t-elle dit.
La région du Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre), constitue le principal foyer de conflits du pays et de tensions dans la région des Grands Lacs africains.
"L'UE rappelle son ferme engagement à la lutte contre l'impunité et la nécessité de traduire les auteurs d'actes criminels devant la justice", a-t-elle dit.
La région du Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre), constitue le principal foyer de conflits du pays et de tensions dans la région des Grands Lacs africains.
Frontalier
de l'Ouganda, du Rwanda, du Burundi et de la Tanzanie, le Kivu s'est trouvé au
coeur des tragédies de la région: rivalités communautaires et politiques,
conflits fonciers, exodes massifs des réfugiés rwandais en 1994 - près d'un
million -, présence de milices tribales, de miliciens rwandais hutus et de
rebelles burundais et ougandais.
Début
avril, des centaines de soldats ont fait défection. La plupart étaient issus de
l'ex-rébellion tutsi-congolaise du Congrès national pour la défense du peuple
(CNDP), intégrée dans les Forces armées (FARDC) en 2009 après des accords de
paix avec le gouvernement.
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