L’Association
Africaine de défense des Droits de l’Homme - Asadho -, se félicite des actes
posés par le Gouvernement de la République Démocratie du Congo tendant à
sanctionner les auteurs des violations des Droits de l’Homme survenues après
les élections de novembre 2011.
En
janvier 2012, l’Asadho avait publié son rapport intitulé « Les
Droits de l’Homme après les élections du 28 novembre 2011 » dont une copie
a été adressée au ministre de la Justice et des Droits humains. Une des
recommandations qui lui était faite était de mettre en place une commission
spéciale chargée d’enquêter sur tous les cas de violation des droits de
l’Homme pendant et après les élections de 2011.
Le 23
février 20012, le ministre de la Justice et des Droits Humains avait
adressé la lettre N° 244/LK/186/B/RILU/CAB//MIN/J&DH/2012 du 23 Février
2012 à Monsieur l’Auditeur Général des Fardc en lui faisant injonction
d’ouvrir des informations judiciaires sur les allégations des violations
des Droits de l’Homme dénoncées par l’Asadho dans son rapport susmentionné.
Le 29
mai 2012, Monsieur l’Auditeur Général des Fardc a écrit la lettre
N° AG/0737/D8a/2012 aux auditeurs Militaires Supérieurs de Gombe, Matete,
Kasai Oriental, Katanga, Sud-Kivu, Nord-Kivu, Province
Orientale, Bandundu et Maniema en leur demandant d’exploiter les informations
contenues dans le rapport de l’Asadho lui transmis par le Ministre de la
Justice et des Droits Humains.
L’Asadho
estime que ces actes posés par les autorités de la R.D.Congo sont
encourageants et constituent les premières étapes importantes dans
la lutte contre l’impunité.
Elle
encourage les Auditeurs Militaires Supérieurs des villes et provinces
concernées à ouvrir effectivement les informations judiciaires et à
mettre à la disposition de la justice tous les auteurs impliqués dans les
violations des Droits de l’Homme pendant et après les élections de novembre
2011.
Face à
ce qui précède, l’Asadho recommande :
Au ministre de la Justice et Droits humains :
- d’assurer le suivi de sa lettre adressée à
l’Auditeur Général des Fardc pour que les informations judiciaires demandées
soient effectivement ouvertes ;
- de s’assurer que les auteurs des violations
des Droits de l’Homme survenues pendant et après les élections de
novembre 2011 sont identifiés et traduits en justice ;
A l’Auditeur Supérieur des Fardc
- de s’assurer de l’exécution de ses
instructions pour que les poursuites judiciaires soient effectivement
organisées contre les auteurs des violations des Droits de l’Homme.
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