Le Parti pour l'Action - P.A - a tenu son congrès à Masi-Manimba, dans le Bandundu du 25 au 26 août 2011. Ce parti est né le 30 septembre 2008 des cendres du Comité de soutien mis en place à la veille des élections de 2006. C'était à la demande de ses membres. Et le P.A y est retourné pour organiser son premier congrès ordinaire. In extenso, le discours du président national du Parti pour l'Action, le député professeur Tryphon Kin-Kiey Mulumba.
Saluons la démocratie qui éclot et va aller crescendo.
C’est la première fois dans l’histoire de notre pays qu’un ordre constitutionnel est conduit à terme et que le Peuple qui a donné va reprendre pour donner. C’est la première fois dans l’histoire de ce pays que le Peuple qui a fait confiance à une classe politique l’a laissé diriger et va la sanctionner.
Quand cette démocratie a été promise et s’est exprimée avec force en 2006, nous étions tous à l’observer et un peu comme circonspect. A l’heure du bilan, si le succès du point de vue de son fonctionnement a été indéniable, n’ayons pas peur de mots s’agissant de notre espace politique: c’est une honte pour une partie du pays, c’est une honte pour notre Bandundu, c’est une honte pour notre Kwilu, province, district où nous nous réunissions ce jour pour nos 1ères Assises nationales.
Cette province, ce district ont tout livré en 2006: leurs voix, leur engagement politique; cette province, ce district n’ont rien reçu en retour.Ni eau, ni électricité, ni hôpital, ni école, ni le bien-être; ni travail, ni donc entreprise. Tout est toujours champs de ruines. Tout est toujours usines dévastées. Tout est toujours cheminées rouillées.
Si nous n’avions pas notre tilapia qui peuple nos étangs qui ont déséché hélas! certaines cours d’eau, nous n’aurions pu éviter le honteux Kwashioskor. Où sont parties nos PLC, Plantations Lever au Congo, nos HPK, Huileries et Plantations du Kwango? Où sont parties nos CKE, Compagnie de l’Equateur et du Kasaï?
Nous, enfants des Huileries, nés et grandis dans le palmier, notre diamant; nous, fils et filles de magasiniers, nourris à la sardine à l’huile d’olive et au poisson salé, avons donc tué nos pères! Saluons - oui saluons - cette belle avenue qui part de Kinshasa, arrose notre province, nous ouvre le chemin vers l’Est et le Sud du pays!
En 2006, longtemps après sa destruction, nous y passions 12 heures de route, de Kinshasa à Masimanimba; aujourd’hui 4 heures tout au plus suffisent à tout véhicule de tourisme. C’est pourtant cette province, c’est pourtant ce district qui conduisent les affaires du pays, à Kinshasa!
Je me rappellerai toujours cette réaction révoltée mais oh! combien sincère d’une dame, collègue au Parlement, outrée après que j’eus fait adopter par la plénière une motion appelant le Gouvernement à mettre en place un système légal incitatif qui permette à notre province qui en est dépourvu de disposer d’un circuit bancaire commercial comme du temps de Mobutu expliquant que le développement ne viendra pas en l’absence d’un soutien volontariste des pouvoirs publics et de crédits alloués au paysan.
Cette dame, cette collègue de me dire: «Mon ami Tryphon, arrêtes de nous distraire au Parlement. Qui dirige ce pays, qui dirige le gouvernement? Ce n’est pas vous, ce n’est pas le Bandundu»? Vous pouvez imaginez ce que cette dame a pu me dire par la suite sur notre élite «supposée»…
Camarades Congressistes, faire mourir de faim sa femme, ses enfants, son père, sa mère, ses cousins et cousines en prétendant voler au secours d’autres personnes plus éloignées, n’est permis ni par Dieu, ni par la Conscience. Ne dit-on pas charité bien ordonnée commence par soi-même?
Comment cette province en est-elle arrivée là? Sans doute par l’inconscience de ses fils. Cette province où nous tenons nos premières Assises nationales, qui a été appelée le Quartier latin de ce pays, ne doit pas - n’ayons pas peur de mots - être fière de ses enfants.
Cette province, ce district ont eu les meilleures écoles de ce pays, la meilleure toile d’araignée grâce à la volonté des pères missionnaires blancs. Cette province n’aurait fourni aucune lumière en 2006! Allez à Kinshasa et demandez s’il existe une élite au Bandundu.
Rendez-vous au Parlement et demandez où se trouve un caucus du Bandundu, qui s’exprime, est écouté, quand chaque province en a un! Le Bandundu - même la publicité nous le dit - ne recélerait que des danseurs bariolés - merci pour notre culture -… danseurs pieds nus ou en babouche on imagine!
Qu’est-ce que l’élu de 2006 a fait des voix du Peuple? Le Bandundu est la seule province dont un territoire vient de perdre 3 de ses députés dans le nouveau fichier électoral. Qu’a-t-on fait de notre territoire de Bulungu?
Quand vous perdez un député, quand vous en perdez deux, trois, etc., vous abaissez du même coup votre poids sur l’échiquier politique. Pourquoi l’élu de 2006 n’a-t-il rien fait pour, plutôt que de perdre des sièges, qu’il en gagne et renforce son poids politique? A l’époque, j’avais vu venir et avais dénoncé un mauvais coup.
Je salue nos territoires qui ont gagné des sièges et qui ont augmenté leur poids politique. Je salue la conscience vive de leurs représentants. Mais un coup ne réussit que là où il n’existe point de veilleur de nuit. Le prédateur ne vient vous prendre vos enfants que lorsque leur garde n’est pas assurée.
A Masi-Manimba où nous nous réunissons pour nos Assises, les dégâts auraient pu être plus terrifiants malgré le million d’habitants. Ne faisons pas montre de fausse modestie: ici, nous voulons affirmer qu’il y a une garde assurée.
En veilleur de nuit, nous n’avons eu de cesse de faire le guet. Certes, on nous en a pris un - Dieu est Grand, qu’il en soit loué! Ce Maître des temps et des circonstances - mais l’honneur est sauf. Aujourd’hui, nous voudrions dire à tous les nôtres, à tous nos Camarades du Parti pour l’Action, qu’ils viennent d’ici ou d’ailleurs, nous voudrons leur dire la morale de cette histoire: la politique c’est la lutte!
Ne fermez jamais l’œil sinon on viendra vous prendre vos droits par surprise! La politique c’est comme sur le ring: si tous les coups ne sont pas permis, les mauvais coups partent toujours et vous surprennent. Vous aurez beau crier au scandale, ce sera trop tard. Il ne vous restera plus que les larmes à faire couler!
Observez notre scène nationale, observez la scène politique mondiale, c’est à l’intelligence déployée que l’on doit les réussites. La passivité n’a de place ni en politique ni nulle part. Camarades Congressistes, voici une législature qui se termine. Pour le Bandundu, pour le Kwilu, pour Masimanimba, elle a donc été rude.
Quels pièges n’a-t-on pas tendu au P.A? Quels mauvais coups n’a-t-on pas orchestré contre notre cher Parti? Mais il va des Institutions comme de l’homme: elles, il n’existe(nt) que par l’épreuve endurée! Il nous faut remercier Dieu d’avoir été à chaque instant, à chaque minute à nos côtés, aux côtés de notre cher P.A.
Si nous voyons comment nous avons dû faire venir de Kikwit en pleine nuit des équipes de police anti-émeute pour contrer ceux - des coalisés d’un jour - qui nous voulaient du mal et pour rien! Ce n’est là qu’un exemple, un seul exemple!
Passons. Il nous faut remercier vivement Dieu et Lui rendre grâce pour avoir gardé tous les nôtres en vie et en bonne santé. Je pense à nos vétérans, ceux avec qui nous avons commencé ensemble cette lutte en 2006. Je pense au président et au vice-président du Groupe de soutien Tryphon Kin-kiey Mulumba Ya Kala Bakala Ya Ngolo.
Mon ami d’enfance et condisciple que je n’ai jamais, qui ne m’a jamais quitté Christophe Tungu dont le père est parti et a été porté en terre hier dans notre village de Kina Kaboba. Celle qui nous a rallié sans nous connaître, poussée par la seule intuition de prendre la bonne décision et qui depuis, fait la fierté de notre territoire en étant la première femme - oui, la première originaire, que dis-je, le premier originaire - à le diriger.
Merci Anne Mbusu Ngulu. Merci aussi à votre mari, notre Secrétaire général Crispin Ngulu qui a permis que vous puissiez vous joindre à nous, et qui nous a rejoint par la suite. Et que je vous demande d’applaudir!
(Merci à vous Collègues Congressistes!)
Je pense bien évidemment à ma compagne de vie, Mme Kin-kiey Mireille Ngingi, à mes enfants dont Gasha ici présent, qui ont toujours soutenu le mari, le père. Je souhaite aussi que vous puissiez les applaudir.
Je pense à tous les autres présents ici ou pas: ceux qui viennent de Kinshasa André Malasi, Patience Kinvula, Achille Katika, Pacom Kihanda, Aimé Funda, etc., salut à vous tous Collègues, qui avez cru dès le départ que nous avions raison de nous retrouver en ce sein et de créer un parti politique si nous voulions peser sur l’échiquier politique national.
Merci à vous de les applaudir. Mes chers amis, ce territoire, ce district, cette province, ce pays ont et auront toujours des Représentants. Rien ne changera jamais! Mais si nous voulons survivre, ce qui doit changer c’est la qualité de ces Représentants, c’est le comportement de notre Peuple qu’il nous faut nous, hommes politiques, encadrer politiquement.
Il ne s’agit pas aujourd’hui d’élire des Députés riches ou pauvres, d’avoir des Députés porteurs ou non d’un diplôme universitaire. Ce territoire, ce district, cette province doivent avoir des représentants du peuple qui ont une conscience avérée du peuple.
Cette conscience c’est la conscience des hommes qui doivent savoir qu’ils ne s’appartiennent pas; ils appartiennent à leur communauté de base. De ce fait, ils ont pour mission et pour seule mission de construire la Nation et d’arrêter la misère du Peuple. Aucun homme de conscience ne cherchera à être Député - être Député ne peut, ne peut nullement être une fin en soi - s’il est seul à l’hémicycle. Seul, il ne peut rien pour ce territoire, pour ce district, pour cette province, pour ce pays.
Pour changer ce pays, pour arrêter la misère, pour apporter le bien-être, but ultime de toute action politique, il faut être à plusieurs. Unis, rassemblés, regardant tous vers le même objectif: construire la Nation, ce faisant, arrêter la misère du Peuple. Unis, rassemblés, engagés à réaliser notre projet de société. Celui du Parti pour l’Action, le Parti du Crabe.
Seul que n’ai-je pas fait?
1. Trois administrateurs d’entreprise publique - Hon. Moussa Kalema, Hon. Pasi Za Pamba, Hon. Garry Mabongo nommés par ordonnance présidentielle en faisant jouer mon quota personnel de Député Indépendant admis au partage des responsabilités.
2. Un commissaire de district adjoint en charge des Finances et de l’Economie, même si ce poste qui me revient de droit aux termes de l’ordonnance présidentielle, m’a été refusé par le pouvoir provincial!
3. Trois Bourgmestres adjoints - à Kikwit-Lukolela, à N’Djili, à Ngaba, à Selembao!
4. L’ISP Masi-Manimba n’existe que de notre fait et de notre seul fait; son extension de Kitoy mêmement.
5. L’internet a été invité ici à l’ISP. Jamais avant on en savait rien.
6. La cité de Masi-Manimba a été éclairée. Elle aurait pu l’être davantage, totalement n’eussent été d’inutiles mauvais coups.
7. La radio forte de 2.000 watts qui va encore être plus puissante désormais et va arroser sans doute toute notre province et aller sur satellite depuis Masi-Manimba!
8. La télévision puissante de 500 watts. Achetée comme la radio clés en mains depuis la Belgique. Installée comme la radio par des ingénieurs partis de Belgique jusqu’à Masi-Manimba!
9. Masi-Manimba est connu dans le monde; nous lui avons consacré un site Internet masimanimba.net.
10. Voici que monte sur deux niveaux un centre commercial, le centre d’activités commerciales Tryphon Kin-kiey Mulumba.
11. Voici que la semaine prochaine - certainement si Dieu veut mais il ne peut que vouloir - nous allons jeter un pont sur la Gobari, long de 25 mètres au niveau du village Pukusu afin de relier nos secteurs de Kilunda et de Mokamo, nos territoires de Bulungu et de Masi-Manimba et pousser à l’échange des biens et améliorer la vie des gens!
12. Deux ans durant, nous avons conduit l’équipe provinciale de foot, FC Makila basée à Kikwit, ville que nous connaissons si bien, et donné de l’espoir aux jeunes.
13. Il y a un mois, nous avons ramené la paix ici entre Yansi et Mbala qui se disputaient une forêt depuis la nuit des temps et les avons ramenés par engagement écrit à vivre ensemble. Nous en étions aux larmes quand nous avons ceux de Bukanga Nzadi embrasser jusqu’à l’étreinte leurs frères de Mbaya.
14. A Bulungu, dont nous avons visité la quasi totalité des secteurs, nous avons promis de livrer des ordinateurs et des imprimantes. Depuis des mois ce matériel est entreposé à Masimanimba et attend d’être livré à l’ISP Bulungu.
15. Ces visites, nous allons les poursuivre: non seulement dans le Kwilu, à Bagata, Idiofa, Gungu mais aussi dans le Kwango, à Kolokoso et ailleurs. Nous allons nous rendre aussi dans le Bas Congo apporter le soutien qu’ils méritent à nos candidats.
Camarades Congressistes,
Pour ce territoire, pour ce district, pour cette province, pour ce pays, nous ne nourrissons pas l’amour, nous avons une réelle passion! J’ai dit tout à l’heure que seul, je ne peux rien. Toutes ces actions posées ne sont rien, simplement parce que je suis seul.
A plusieurs oui, nous pouvons apporter le changement. Et nous allons l’apporter, faites-moi confiance. Camarades Hauts Cadres, Cadres, dites à notre population que son bulletin de vote, elle peut le gaspiller, elle peut le déchirer en invoquant le fait que l’homme politique ne lui a rien apporté, que la démocratie n’a pas tenu ses promesses.
La population peut même faire mieux: ne pas se rendre ce jour-là au bureau de vote. Mais la population ne se sera pas rendue service, croyez-moi, à elle-même! Vous pouvez tout aussi bien décider de faire plaisir à votre frère de famille - c’est votre frère de sang. Oui, seul, il ne changera rien. Il sera juste content pour lui, content pour sa femme, content pour ses enfants.
Cet élu seul sera peut-être d’une certaine utilité pour vous mais il ne sera d’aucune utilité pour votre communauté sociale. Après avoir été à Kinshasa, il reviendra à la maison certainement au volant d’une grosse jeep mais vous, vous n’aurez rien gagné!
Regardez autour de nous si vous croyez que je vous mens. Qui dans cette province, dans ce pays, en étant seul, a changé quelque chose à notre condition?
Camarades, la sagesse populaire nous dit que si l’eau est sale, il ne faut pas jeter et l’eau du bain, et le bébé. Videz l’eau sale, mais préservez le bébé. L’eau c’est le Représentant qui n’a pas été à la hauteur des attentes du peuple; le bébé c’est notre chère Démocratie que nous devons préserver.
Camardes, voilà pourquoi je vous appelle, que votre Parti vous appelle à voter pour les candidats de votre parti, de notre parti, de notre cher Parti - le Parti pour l’Action - ceux qui vont vous être présentés via notre organe statutaire dont c’est le travail précisément, le Conseil Politique National, l’Assemblée du Peuple du P.A, le Congrès étant le Peuple du P.A.
Car si vous êtes plusieurs au sein d’un même parti politique, et si ce parti politique est de votre propre essence et obédience, comme c’est le cas pour notre Parti pour l’Action - vous allez peser, votre communauté va peser: vous aurez des fonctionnaires nationaux et internationaux, des ambassadeurs, des Pdg, des ministres, des directeurs de cabinet, des conseillers de cabinet, et ceux-ci vont engager vos enfants en leur donnant du travail qui va changer la vie.
Cher Peuple du P.A, cher Peuple du Crabe, allez partout, à pied, à vélo, à moto, à bord d’un camion si vous pouvez, apporter ce message que oui, le Peuple est éveillé, oui, de ce fait, le changement dans deux mois devient possible.
Ce changement ne dépend que nous-mêmes. Il dépend de l’acte que nous poserons ce jour-là, ce 28 novembre.
Comme toujours, ils vont tous demain défiler ici, nous visiter dans nos maisons, sur nos lieux de travail; ils vont planter leurs drapeaux de toutes les couleurs partout même dans nos forêts pour marquer leur présence.
Mais quand ils viendront vous demander votre voix, posez leur ces deux questions simples:
1. La première: qu’allez-vous faire de nos voix? C’est-à-dire dans quelle officine allez-vous les comptabiliser?
2. La deuxième: êtes-vous sûr que vous ne venez pas à nouveau voler nos voix pour aller les faire valoir ailleurs comme cela a été le cas en 2006?
Chers Congressistes, même nos propres frères peuvent être poussés par l’appât du gain: un petit 5.000 dollars voire plus reçu de n’importe quel chef de parti, peut les éblouir par ce temps de pauvreté extrême et les mettre en route vers chez vous.
Dites à ce frère qui vous voit: êtes-vous sûr que vous servez ce faisant l’intérêt de notre Communauté?
En 2006, le Bandundu a donné 57 députés, aujourd’hui la province en donnera moins (55 Députés).
Ce score de voix au bénéfice de la Majorité a fait qu’à la province est revenu la direction du Gouvernement outre d’importants portefeuilles ministériels. Au total 7 ou 8 ministères outre la direction d’entreprises.
Pourquoi donc la province à l’heure du bilan, est le parent pauvre de ce pays au point d’entendre des critiques dire si durement: «Vous au Bandundu, ce qui vous intéresse, c’est votre poche personnelle. C’est vos 6.000 dollars que vous recevez. Le bien du Peuple ne vous intéresse pas. C’est pour cela que vous acceptez tout. Vous êtes anti-Peuple».
Selon une motion de l’Assemblée provinciale, la province pourtant royaume de gros bétail et de galeries forestières pour des cultures pérennes, ventre par excellence de tout le pays, était classée avant dernière du pays du point de vue économique précédée par l’équateur, suivie du Maniema.
Aujourd’hui, le Bandundu occupe la dernière place.
Le Maniema qui était derrière est aujourd’hui bien devant le Bandundu. Le Bandundu a régressé à ce point qu’elle tient la queue du classement national avec une contribution au budget national d’à peine 0,0045 %.
Comment être fier de notre élite?
Le P.A a pour mission de changer, de transformer.
Certainement l’un des partis politiques essentiels de ce pays au point d’avoir été le seul parti de l’histoire de ce pays à être coopté au sein de la Majorité sans disposer d’un Député et sans avoir formulé de demande, signe de son ancrage exceptionnel, en tout cas, nul ne peut parler de Bandundu sans parler du P.A - notre parti se veut réaliste, partant des réalités de notre pays: il n’est pas parti attrape-tout, il n’est pas parti volage; le Parti pour l’Action a misé dès le départ sur la Côte Ouest du pays qui est son bastion politique naturel.
Le Parti pour l’Action va présenter 72 listes au Bandundu, au Bas-Congo, dans la Ville de Kinshasa et dans quelques autres circonscriptions.
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